Le public ne s’est pas contenté d’écouter, emporté par le charisme de Diana au cours d’une chanson grecque « Hella » (bonjour), il a repris en chœur le refrain, permettant à Sandrine Castro d’être la première organisatrice d’une chorale entièrement masquée. Reportage William Barbier
Il n’était pas possible de refuser l’invitation lancée par Sandrine Castro, directrice du pôle culturel nouvellois, de venir écouter un quatuor « Jarava » (la « braise en bulgare) qui a su piéger dans les vents du sirocco et du levant les rythmes impairs, les polyphonies et les mélodies d’un élan musical soulevé dans les Balkans. Et d’ajouter que leur musique, libre, neuve et surprenante emprunte aux registres vocaux des rives égéennes à l’Adriatique où les instrumentistes dialoguent avec brio et fantaisie. La rue Jean Jaurès à l’arrière de la médiathèque fut transformée en salle de spectacle en plein air ce 4 septembre où la chanteuse Diana Barzeva d’origine bulgare, bercée depuis son enfance par les rythmes et les sonorités des Balkans, annonce la couleur :
« nous allons faire un voyage en Europe de l’Est avec des chants bulgares, tsiganes, serbes, macédoniens, polonais, roumains, hongrois, et également grecs ; des chants traditionnels avec des textes simples qui nous parlent de la paix, de l’amour de la vie quotidienne avec ses joies et ses peines ». Et le public est directement plongé dans un univers musical où effectivement les voix et les instruments surfent sans contrainte sur le chant traditionnel, le rock, le blues et le jazz. Le guitariste marseillais Jean-Marc Gibert montre l’étendue de son talent en passant sans transition d’une guitare électrique à un bouzouki grec, le percussionniste franco-italien Nicolas Marinoni assure le rythme avec une panoplie d’instruments (tapan, cajon, darbouka,) et donne des frissons avec sa flûte à coulisse, et Caroline Guibeaud qui est née avec un piano à bretelles sur les épaules complète ce voyage dans les musiques du monde où création et improvisations vocales et instrumentales aboutissent à des sons et des harmonies surprenantes de beauté.
Les Balkans comme on ne les avait jamais entendus
2020/ Un plan pluriannuel garantissant les MNS-CRS sur nos plages
Le CRS, il est comme les autres, pompiers et SNSM, je les traite à égalité, sans oublier leur expérience quand pour ces costauds il faut y aller, mais il y a ce côté intervention qui impose le respect et la prudence quand il faut faire respecter les arrêtés municipaux et préfectoraux, et sur la plage le logo CRS amène certaines décontractions à se limiter, et certains comportements marginaux à être sanctionnés ! ». Ce 14 août, Henri Martin, maire de Port-La Nouvelle, attendait au poste de secours n°1 le député Alain Péréa « qui a été notre avocat pour que l’on puisse continuer à bénéficier cette année encore de la présence des MNS-CRS sur la plage ». Alain Péréa précise « il y a 3 ans, ce service était officiellement condamné, et suite à la mobilisation d’élus (maires, députés, sénateurs, départements régions, association des maires), on a eu une première dérogation sur une année, puis une deuxième, puis une troisième. On a expliqué à plusieurs reprises à Christophe Castaner que cela ne pouvait plus durer et qu’il fallait obtenir une vue sur le long terme, qu’il n’était plus possible de devoir à chaque fois actionner le volet politique pour un sursis supplémentaire ». L’approche sera différente avec l’arrivée de Jean Castex, premier ministre, de Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, et de Marlène Schiappa, ministre déléguée auprès du ministre de l’Intérieur en charge de la citoyenneté : les rendez-vous sont pris pour défendre l’idée d’un contrat pluriannuel, l’idéal étant la durée du mandat du maire permettant à ce dernier d’établir un prévisionnel budgétaire et des effectifs. Pour Eric Janssens, délégué national MNS-CRS du syndicat SGP Police FO, la présence des CRS sur la plage est aussi un moyen de ramener plus de citoyenneté sur certaines personnes qui ont oublié que vivre en commun implique la nécessité de partager et de respecter certaines règles, à fortiori après une période de confinement où elles se sentent plus libres. Parlant de son expérience sur le terrain « le rapprochement police-population avec des jeunes de tous horizons, particulièrement venant des cités des alentours de Paris, peut se faire avec la tenue short et t-shirt des CRS par rapport à celle avec casque et bouclier, le dialogue, ou du moins un début de dialogue, s’amorce différemment ». Eric Janssens rappelle que les MNS-CRS ont 62 années d’existence, « on est né en 1958 et on voulait éviter absolument qu’on disparaisse ! ». Le problème du manque d’effectifs s’invite bien entendu à la discussion, suite aux drastiques réductions de fonctionnaires en 2007-2008. Là encore, Eric Janssens tempère les critiques des chefs de compagnies prétendant qu’une partie de leurs CRS sur les plages désorganise toute leur organisation. S’il est vrai que les effectifs d’une compagnie sont passés de 180 à 130 personnes, le raisonnement ne tient pas de prétendre que la présence de 295 MNS-CRS sur le plan national sur les plages empêche 60 compagnies d’être actives et de fonctionner. « Il suffit de diviser 295 par 60 et on obtient 4 fonctionnaires qui, même si on les récupérait, prendraient des congés ou seraient en formation », argument qu’ Eric Janssens répètera encore s’il le faut en profitant du changement de têtes au sommet de l’Etat, ainsi qu’à l’arrivée de Pascale Regnault-Dubois à la direction centrale des compagnies républicaines de sécurité (DCCRS) au sein de la Direction Générale de la Police Nationale (DGPN). Est-il enfin besoin de rappeler que la menace terroriste est toujours aussi présente, et que depuis 2016 seuls les MNS-CRS sont armés afin de pouvoir répondre en qualité de « primo intervenant » à toutes menaces armées sur la plage et ses abords, et qu’ils sont formés au premier niveau du Secours Opérationnel CRS (S.O.C) permettant d’assurer les premiers secours aux blessés graves lors d’une éventuelle tuerie de masse.
Reportage William Barbier
Des mots justes et touchants auxquels le maire leur répond par sa satisfaction de voir les jeunes redécouvrir la richesse du patrimoine local « dans un environnement magique où nous avons tout, une activité économique et un environnement remarquable avec sainte Lucie, les salins, Frescati, des plages immenses riches en animations, ce que beaucoup d’enfants d’ailleurs n’ont pas la chance d’avoir ». Henri Martin a ensuite fait part de sa satisfaction d’avoir au sein de l’équipe municipale deux conseillers municipaux qui « pour la première fois sont nés après que j’aie été élu maire », et qui, ayant parcouru tout le cursus scolaire, soient élus à leur tour pour apporter leur pierre à l’édifice pour offrir aux jeunes générations ce dont ils ont profité. En réalité, l’équipe renouvelée par l’arrivée de dix nouveaux conseillers municipaux a pour ambition, au minimum, d’être aussi performante sur la politique Jeune que jusqu’à maintenant. « Cette politique de continuité occupera tout mon mandat » précise Henri Martin.
Reportage William Barbier
Il aurait pu s’attendre à un accueil mitigé des adolescents pour lesquels le programme des activités a subi des allègements suite à la pandémie, comme la suppression des sorties expatriées et des activités aquatiques. Au lieu de cela, le maire n’a pu cacher son émotion lorsque Océane lui a lu le message de remerciements que lui adressent tous les enfants au terme de ces vacances. Ce qu’ils nomment humblement eux-mêmes « les moyens du bord », les encadrants ont proposé des jeux et des sorties attrayantes comme la visite de la criée, des randonnés en garrigue, un jeu de piste sur le littoral nouvellois, des jeux sur la flore et la faune sur l’île sainte Lucie, et une randonnée en VTT à la Vieille Nouvelle. Au cours de toutes ces activités, les adolescents, impliqués dans un projet « 100 % gagnant » de la CAF, ont effectué plusieurs actions de ramassage de déchets qui seront revalorisés pour une exposition qui aura lieu pendant les vacances d’octobre, le maire ayant la primeur de découvrir quelques réalisations. « Monsieur le maire, en redécouvrant notre territoire, nous avons vécu un été 100% nouvellois et nous avons vraiment adoré, encore merci » conclut Océane.
« Même si cela fait dirigiste, c’est en 1995 que j’ai décrété tout pour les jeunes et l’école, même si on en fait trop, même si on se plante, mieux vaut être critiqué pour en avoir trop fait que de limiter les choses ». Cette politique initiée par Henri Martin, maire de Port-La Nouvelle, lui a valu un retour de boomerang inattendu lors de sa visite au SMEJ à l’école André Pic ce 11 août pour faire le bilan des vacances.
Remerciements pour une politique tournée vers les jeunes
Les FCPE départementales participant au voyage, étaient elles-mêmes aidées par des parents d’élèves, militants ou pas à la fédération. Les bus se sont ensuite garés au parking du gymnase avec le concours du la Police Municipale en escorte de cet imposant convoi.
Après avoir écouté les instructions des responsables des FCPE, direction la plage pour parents et enfants équipés avec le matériel indispensable du petit bâtisseur de chateaux de sable et bien sûr un bain dans la grande bleue
Environ 700 familles masquées ont débarqué sur la plage de Port-La nouvelle ce 26 juillet. Dès 10h30, 14 bus avec parents et enfants sont venus de l’Aude, la Drôme, la Haute-Garonne, le Lot, la Lozère, les Pyrénées-Orientales, le Tarn et le Tarn-et-Garonne, grace à l' initiative de la FCPE nationale avec le concours d’Isabelle Pinatel, présidente de l’Aude, et de toutes les FCPE départementales.
Vacances reposantes : Port-La Nouvelle s’impose comme destination
Une vaste organisation que cette escapade d’une journée à la mer pour ces enfants qui, accompagnés de leurs parents, ont envahi à la plage de Port-La Nouvelle. Une découverte de la mer Méditerranée pour certains, l’occasion pour partager un pique-nique, s’amuser sur le sable, prendre un bain et respirer un grand bol d'air iodé. Tous ont bien respecté les mesures sanitaires. Ils ont voyagés avec les masques et les familles étaient espacées de trois mêtres sur la plage. Une belle journée festive après une période plus que difficile pour bon nombre de parents et d’enfants.
Ils ont été accueillis par Maryse Séguy, maire adjointe aux écoles et à l'enfance-jeunesse, le maire Henri Martin étant excusé, Dylan Taboni conseiller municipal à la prévention des risques, Christine Bastardy déléguée à l'enseignement collège, et les CRS MNS. Carole Delga, présidente la Région, était représentée par Marie Piqué, vice-présidente de la région en charge des solidarités qui précise « La région ne laissera personne sur le bord de la route, la jeunesse d'aujourd'hui prépare le monde de demain ».
Isabelle Pinatel précise, « de trop nombreux enfants et parents ne partent pas durant les vacances scolaires et l’enjeu est d’autant plus préoccupant cette année que bon nombre d’entre eux ont essayé avant tout de ne pas « craquer » pendant le confinement et la continuité pédagogique dans un logement exigu ou dans un contexte socio-professionnel difficile. Nous remercions la municipalité qui a permis par son aide précieuse la réalisation sans faille de cette belle journée, mais aussi les CRS Maitres Nageurs pour leur vigilence. Mais ce n'est pas fini, cette escapade est destinée à être renouvelée pendant toute la période estivale et dans différents lieux de France, à l’instar du 11 juillet dernier à Dieppe en Seine-Maritime ».
Un 14 juillet sous haute tension avec des affrontements à Paris, une cérémonie sobre à Port-La Nouvelle, la tramontane remplaçant la Patrouille de France dans le ciel bleu. Pour commémorer la prise de la Bastille du 14 juillet 1789, symbole de la fin de la monarchie absolue, et la Fête de la Fédération de 1790, symbole de l’union de la nation, deux gerbes ont été déposées au pied du Monument au Mort. > Lire
Port- La Nouvelle : Le virus fait du 14 juillet un simple jour de congé
Depuis le lundi 11 Mai: L' ile Sainte Lucie est ouverte au public
Et ensuite il s’offre un numéro de système d’identification du répertoire des établissements (SIRET) et un code APE pour pouvoir les vendre. Encore fallait-il trouver un nom pour son « entreprise », et là encore la solution trottait dans le subconscient de Max : au lycée, avec un copain, il avait créé un journal baptisé « Yacinthe » pour faire la liaison entre les élèves et le corps professoral, tant pour informer que pour surprendre par quelques coups de gueule. Partant du principe que le mot « yacinthe » est issu du grec « huakintos » qui signifie « pierre précieuse », et que la ténacité et la finesse sont les qualités de ceux prénommés « yacinthe », il était évident que Max appellerait son entreprise « Yacinthe Créations ». Le vernissage de son business a attiré énormément de monde ce 13 juillet à Port-La Nouvelle, Max ayant eu la bonne idée d’installer son étal au milieu de l’imposant marché de la plage de l’avenue de la mer longeant le chenal, et il y sera tous les lundis et jeudis. Le bois flotté rappelle la couleur de la grande plage du front de mer, Max vend cette douceur à ramener chez soi.
Reportage William Barbier
Depuis le temps qu’il y pense, Max a patiemment attendu de voir poindre la retraite à l’horizon pour donner vie à son imposante collection de bois flottés. Dans son petit atelier, il les transforme en luminaires, en mobiles tant pour la décoration à la maison qu’à suspendre au rétroviseur de la voiture, figurines, bijoux et de nombreuses variantes du phare de Port-La Nouvelle.
Max jette le masque
Amar Lasgaa a toujours surfé sur une grosse vague déferlante de valeurs essentielles : citoyenneté, entraide, partage, laïcité, lutte contre les inégalités et les discriminations, et l’égalité hommes-femmes.
En qualité de conseiller principal d’éducation (CPE) au collège La Nadière de Port-La Nouvelle depuis 2009, il a pu entraîner dans son sillage nombre d’élèves à la plus grande satisfaction de trois directeurs successifs, M. Bagdadi, Carole Hasslauer et l’actuel Jean-Pierre Lifante.
Il est également à l’origine de rencontres annuelles entre les délégués de classe et le maire Henri Martin et Jeanne-Maryse Ségui déléguée à l’enfance et à la scolarité.L.. Lire + 8 photos
Lorsque Jean Lapeyre et Luce se marient le 8 juillet 1950 à Muret près de Toulouse, ils ne se doutaient pas à cet instant précis qu’ils en prenaient pour 70 ans ferme, et donc à perpétuité.
Luce est née le 6 décembre 1927 à Narbonne, et était secrétaire dans l’Armée Française, prenant sa retraite avec le grade d’adjudant-chef après 20 ans de service.
Jean est né le 31 mars 1929 à Montauban, et sur le plan militaire, son parcours est pour le moins élogieux. Il obtient son doctorat de médecine à Toulouse et rentre à l’école d’application du Val-de-Grâce (1955), part comme lieutenant pour l’Algérie où il est blessé (1956)... Lire + 10 photos
La plage de Port-La Nouvelle s’étend sur 9 km, dont les 2 km les plus fréquentés (front de mer et une partie des Montilles) sont étroitement surveillés depuis ce 2 juillet par les CRS MNS et la SNSM, prenant ainsi le relais des sapeurs-pompiers sur place depuis le 23 mai.
Le maire Henri Martin est venu saluer le CRS brigadier-chef Pierre Lascoux qui assurera avec ses 4 hommes la surveillance des plages jusqu’au 30 août, de 11.00 à 19.00 heures. Les CRS exercent leurs fonctions sous une double tutelle hiérarchique : celle du maire et celle de l’Etat. Ils disposent d’un pouvoir de police judiciaire pour constater les infractions et gérer le début de la procédure : transmission à l’OPJ local (gendarmerie et maire pour information) et/ou au Parquet selon le cas. Lire + 10 photos
Label national de référence pour la Port-La Nouvelle, engagée dans une démarche de développement durable, le Pavillon Bleu est le signe d’une qualité environnementale exemplaire grâce à ses plages propres, à une eau de baignade d’excellente qualité et aux actions en faveur de l’éducation à l’environnement.
La Pavillon Bleu s’engage en faveur de l’éducation à l’environnement, la qualité des eaux et milieu naturel, mais aussi des services offerts aux usagers de la plage comme un cheminement pour les personnes à mobilité réduite, des tiralos, des accès gratuits à l’eau potable, …
Le Covid-19 a gâché beaucoup de projets de vacances, et la grande plage du front de mer de Port-La Nouvelle, déjà fort fréquentée en été en temps normal, doit s’attendre à une invasion de « déconfinés » avides de soleil.
Pour la mairie, cela ne modifie en rien sa détermination à assurer la sécurité, tant dans l’eau que sur le sable, en mettant du personnel compétent dans les postes de secours.
Ce 30 juin au matin, le Maire Henri Martin est venu au poste de secours PS1 saluer les sapeurs-pompiers qui montent la garde depuis le dernier week-end de mai et qui vont prochainement passer l
Cet appel, celui du Général De Gaulle, date d’il y a maintenant 80 années. Lors de la cérémonie au Monument aux Morts de Port-La Nouvelle, c’est encore Lucien qui lisait au micro le texte avec beaucoup d’émotion, à la limite du coup de gueule, et ce jusqu’à l’année dernière. Ce 18 juin 2020, pour cause de Covid-19, la cérémonie s’est tenue a minima avec quatre associations patriotiques, la FNACA (Le président Henri Palazon et son porte-drapeau André Slimane), les Médaillés Militaires (Jean-Bernard De Block et Saez Michel), le Souvenir Français de Port-La Nouvelle (Josiane Eychenne et Emile Perez) et l’AMMAC (René Tillet et Henri Claret), et la présence de Serge Malosse, chef de la police municipale. Clic > Lire et + de photos
Lucien Tarantola, gamin à l’époque, revoit encore la scène de son père, l’oreille collée au vieux poste TSF super hétérodyne Lucien Lévy, écoutant l’appel de celui qui, de l’autre côté de la Manche devant un micro piézoélectrique de la BBC, appelait à la résistance invitant les Français à poursuivre le combat contre l’Allemagne nazie avec les alliés britanniques
Port- La Nouvelle : Refuser la défaite, un exemple à suivre
Un déplacement en solitaire pour un motif national impérieux
Déposer une gerbe au Monument aux Morts comporte toujours une dimension très forte pour Henri Martin, maire de Port-La Nouvelle, d’autant plus forte qu’elle est partagée et étayée par toutes celles et tous ceux qui sont de la cérémonie, à la fois les citoyens, les porte-drapeaux, les Anciens Combattants, les associations patriotiques, la formation musicale, les pompiers, la gendarmerie, la police municipale, la SNSM, les élus, les écoles. Ce 8 mai 2020, suite aux décisions gouvernementales liées au confinement dû à la pandémie du covid-19, imposant une cérémonie a minima pour commémorer le 75e anniversaire de la capitulation de l’Allemagne nazie, c’est en solitaire dans un silence pesant qu’Henri Martin s’est retrouvé devant le Monument aux Morts, au moment où normalement les hymnes et la Marseillaise retentissent. Le maire confie « c’est un moment qui est hors du temps, hors du commun, c’est la solitude de l’élu que je suis devant un événement qu’il ne maîtrise pas, tout en étant le représentant de ses concitoyens qui vient dire à ceux qui ont donné leur vie au cours de ce conflit que cet armistice salvateur donne la liberté de s’exprimer comme je peux le faire aujourd’hui, on leur est vraiment redevable ». Que ce soit pour Henri Martin ou le président de la République au même moment à Paris sur des Champs Elysées déserts, cette forme de solitude, impensable en 75 années de commémorations, s’inscrira, espérons-le, comme unique dans l’Histoire.
En front de mer tout aussi déserté que la place du Monument aux Morts, le porte-drapeau André Sidi Slimane avait fièrement accroché l’emblème de la FNACA de Sigean et de Port-La Nouvelle à son balcon, répondant ainsi au souhait des autorités pour que des initiatives privées soient prises pour pavoiser les maisons en ce 8 mai pas comme les autres.
Reportage William Barbier
Jean Kiffer, président de la Fédération nationale des pêcheurs plaisanciers (FNPP) informe que dès ce lundi 11 mai, le déconfinement concernera aussi les plaisanciers, les surfistes attendront encore un peu. Mais avant tout il faudra respecter le protocole de sécurité sanitaire du port en appliquant les gestes barrières en évitant les regroupementssur les pontons comme à bord. Mais avant de prendre la mer, comme les bateaux ont été confinés tout l'hiver, il est très important de les préparer. Inspection de l'état général de la coque, vérification du moteur et la batterie, contrôle des vannes, systèmes de barre, connections électroniques, gréement et le bonfonctionnement des radios et l’armement de sécurité. Un bateau bien préparée, c'est une sortie réussie
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Appel à la prudence pour les plaisanciers après le déconfinement !
C'est avec une très grande tristesse que les Rotariens ont appris, samedi matin, le décès de Jean Limousy, membre d'honneur du club depuis quelques années.
Jean a été un membre fondateur du club, crée par Georges Duret en 1969. Il s'est énormément investi dansle club, avec une sincère éthique rotarienne qui fut son fil conducteur, pendant des décennies, dans tous les domaines. Jean en a été, notamment, président durant l'année rotarienne 1978-1979, année qui fêtait le dizième anniversaire de la création du Rotary club nouvellois.
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Le Rotary club dans la peine
Lors de l’Assemblée Générale qui s’est tenue à Narbonne le 22 février 2020, Jean Claude Sirdey, adhérent depuis 1995 et président de cette section depuis 2012, vient de démissionner pour des raisons personnelles et laisse sa place à Christian SALAS de Port-La Nouvelle, adhérent depuis 1998. Un nouveau bureau sera mis en place et la composition sera communiquée ultérieurement. Cette section organise des permanences à Narbonne et diverses manifestations, et son assemblée a lieu chaque début d’année en alternance à Narbonne et à Port-La Nouvelle. Covid-19 oblige, toutes les réunions et permanences sont reportées en septembre et feront l’objet d’un autre article d’information. En attendant, pour adhérer, pour avoir des précisions sur la création de la branche ferroviaire et régime unique de retraite, pensions de reversions, etc… adressez-vous à Christian Salas au 06 12 09 01 61 ou par mail christian01@gmail.com
N’hésitez pas à adhérer car vous serez informés et recevrez tous les mois le magazine du cheminot retraité.
Ce sont les initiales de « Fédération Générale des Retraités des Chemins de fer de France et d’Outre-mer », une organisation totalement indépendante sans attache politique, confessionnelle ou syndicale, et financièrement autonome grâce aux seules cotisations de ses adhérents. C’est la plus représentative des organisations cheminotes de retraités avec 45 000 adhérents. La FGRCF est animée par des bénévoles très au fait des questions liées aux retraités et à l’assurance maladie. Il existe en France 450 sections locales et Port-La Nouvelle est rattaché à la section de Narbonne /Carcassonne.
Qu’est-ce la F.G.R.C.F ?
Le Rivage D'Or restera fermé jusqu’au début septembre.
Toutes les activités annexes sont suspendues (Informatique ,marches permanences jeux)
Le voyage au Tyrol est reporté au mois d’octobre, les participants à ce voyage recevront un courrier précisant les modalités qui seront adoptées.
Le repas de la fête des mères du mois de Juin est supprimé.
En attendant de vous retrouver le bureau vous conseille d’appliquer à la lettre les consignes de sécurité qui vous sont imposées. Ne baissez pas la garde .
Concours vidéo 2021 du Festival «Mirages»
Télécharger le Formulaire de participation au concours vidéo 2021 du Festival «Mirages» >>>>>>>>>
Thème : EN FAMILLE / Durée : entre 1 et 12 minutes/ support : COPIE DVD
Formulaire à compléter et à remettre avec la vidéo avant le 01 novembre 2020 à l’accueil de la Médiathèque de Port La Nouvelle ou par courrier à l’adresse suivante :
Hôtel de Ville, service Médiathèque, concours vidéo, place du 21 juillet 1844, 11 210 Port La Nouvelle.
Thème : EN FAMILLE / Durée : entre 1 et 12 minutes/ support : COPIE DVD
Il s’agissait d’organiser une séance d’information sur le thème du repas équilibré, en partenariat avec LECODE qui s’inscrit dans le cadre du Programme national Nutrition Santé mis en place par le Ministère de la Santé et du programme régional de Santé Nutrition du Languedoc-Roussillon. Aux cinq étudiantes donc de montrer comment on monte une action de santé publique, de s’exprimer en public et de répondre aux questions. La formation s’adressait aux parents d’élèves venant avec leurs enfants, et nombreux avaient répondu à l’appel. Lire et ++ de photos
Jacqueline Claret, aujourd’hui bénévole L.E.C.O.D.E, ancienne formatrice à l’IFSI, surveillait toute la scène du fond de la classe. Dans le cadre de leur formation, cinq étudiantes en soins infirmiers de l’IFSI (Institut de Formation en Soins Infirmiers) de Narbonne sont venues ce 10 mars à l’école primaire André Pic de Port-La Nouvelle pour passer un oral dans le cadre de leur projet sanitaire.
Avec L.E.C.O.D.E à Port La Nouvelle
" La santé vient en mangeant "
Les autres chars du cortège ont opté pour faire leur job avec autant de souci de précision en présentant des métiers caractérisés par une spécificité exigeant un accès à la profession : pêcheur, infirmier(e), puéricultrice, tricoteuse/couturière/brodeuse/dentellière, jardinier, clown, majorette (homme et femme), danseuse, pizzaïolo, parfumeur, peintre en bâtiment.Clic> Lire et ++ de photos
Quand le service animations de Port-La Nouvelle met sur le métier l’organisation du carnaval, il a tout intérêt à prouver qu’il est du métier surtout quand le thème de cette année est les métiers. Capacité, expérience, habilité, ingéniosité et maîtrise des bénévoles en charge de la construction du char de la ville ont permis de mettre à l’honneur le gagne-pain de celui dont le métier est de nous donner notre pain quotidien, le professionnel qui se fait appeler « boulanger ».
Les métiers Rois du Carnaval 2020 de Port - La Nouvelle
Organiser un carnaval, tout un métier
Loin d’être une déclaration d’intention, c’est déjà une réalité qu’Henri Martin, maire sortant de Port-La Nouvelle, a la ferme intention de conforter en briguant un nouveau mandat. Lui et sa ville sont désormais prêts à relever le défi de concilier attractivité, développement durable et qualité de vie.
Son slogan de campagne « Ensemble Port-La Nouvelle » démontre qu’il va cultiver cette qualité de vie, non seulement avec la population, mais avec une équipe légèrement remaniée mais rompue à concilier efficacement une gestion dans la rigueur sans recourir à l’austérité. Son bilan de mandat 2014-2020 plaçant Port-La Nouvelle parmi les communes les plus avancées et dynamiques grâce aux promesses tenues, Henri Martin a présenté ce 24 février l’équipe dont l’expérience et les compétences seront prédominantes face à la complexité de la gestion publique et au contexte sans cesse fluctuant :
Autour d'Henri Martin, Jeanne-Maryse Ségui (gestionnaire de collège retraitée), Jean-Marc Ambrosino (agent d’assurances), Margaret Letailleur (gestionnaire retraitée), Patrice Ménard (chauffeur routier retraité), Paule Marin (secrétaire retraitée), Eric Tréséné (sapeur-pompier professionnel), Bernadette Nortier (infirmière retraitée), Frédéric Cantié (infirmier libéral), Marlène Begue (préparatrice en pharmacie), Georges Baradat (médecin hospitalier retraité), Michelle Martinez (secrétaire comptable retraitée), Alain Hernandez (responsable d’un établissement touristique), Aude Crespin (professeure de danse), Toussaint Francisci (commerçant), Christine Bastardy-Perez (professeure de lettres-anglais), Guy Dhoms (médecin hospitalier), Aurélie Pons (cadre de santé), Dylan Taboni (étudiant en gestion territoriale des risques), Emeline Martin (aide-soignante), Robin Fajol (étudiant en ingénierie informatique), Jacqueline Claret (cadre de santé retraitée), Jean-Marc Cathala (cadre territorial), Juliette Canepa (opératrice), Rémi Baltazar (cadre territorial), Micheline Cathala (professeure retraitée), Joseph Dagniac (kinésithérapeute), Marie-Christine Sabardeil (secrétaire), Jérôme Pech (cuisinier), Josselyne Brasselet (préparatrice en pharmacie retraitée) et Guy Soulé (cadre technique retraité). Le programme qu’Henri Martin a l’intention de piloter avec cette équipe sera prochainement remis à domicile et obtenable à la permanence électorale au 6 rue Voltaire.
Reportage William Barbier
«Port-La Nouvelle : Y bien vivre et toutes les raisons d’y croire»
Le directeur François Oliver et les 21 animateurs gèrent 3 groupes en fonction des âges, les « CP/CE1 », les « CE2/CM1/CM2 » et les « 11/17ans » (collège). Au niveau des sorties mémorables, le premier groupe aura découvert le Rebound World Trampoline Park Odysseum à Montpellier et le Laser Game de Narbonne. Le groupe 2 aura pratiqué une activité à mi-chemin entre l’escalade et l’accrobranche au Mad Monkey de Montpellier, et visité aussi le parc zoologique du Lunaret. S’exprimer au travers de l’art culinaire a été matérialisé par un concours Top Chef Spécial Bretagne où les enfants seront mis en compétition avec des parents pour préparer les meilleures crêpes et les plus savoureux croque-monsieur. Enfin, c’est avec des masques haut de gamme que les enfants ont pu se transporter virtuellement sur une piste de ski ou sur un terrain de sport (base-ball, basket-ball, football, rugby, football américain) au Sport Break de Montpellier/Baillargues. Cette activité virtuelle Sport Break a aussi été celle des grands enfants du 3e groupe, qui ont de plus foulé, pour de vrai cette fois, les pistes du Xtrem Bowling de Narbonne. Les enfants ont aussi été les héros à Carcassonne du jeu de piste qui consiste à trouver le Trésor des 3 Rois. Charcuteries, blanc de poulet, fromages et légumes furent les ingrédients de base pour une Raclette Party afin d’organiser un repas typique de l’hiver. Les vacances d’hiver se termineront en apothéose grâce à un partenariat entre les joueurs de volley-ball Les Centurions de Narbonne et le SMEJ pour initier les ados à ce sport : Les Centurions offrent aux enfants les places pour assister ce 22 février à l’Arena au match retour Narbonne – Tours dans le cadre du championnat Ligue A. L’équipe des animateurs du SMEJ s’était engagée à mettre tout en œuvre pour que chaque moment de ces vacances, en plus des objectifs éducatifs et pédagogiques, soit un moment de joie, de bonheur et de convivialité, et il semble bien qu’elle ait réussi.
Reportage William Barbier
L’Accueil de Loisirs Sans Hébergement (ALSH), travaillant en collaboration avec les écoles, est un support éducatif pour favoriser la construction de la personnalité, l’épanouissement et l’enrichissement individuel de chaque enfant. Le programme des vacances d’hiver pour les 110 enfants de 6 à 17 ans inscrits à Port-La Nouvelle a atteint pleinement ces objectifs.
«Privilégier l’amusement, la détente et le plaisir »
Le gymnase Jean Monnet à Port-La Nouvelle est depuis ce 19 février au soir envahi par 16 équipes très motivées pour remporter le trophée du championnat communal du jeu de quilles en salle. Le silence pesant des boules ultra légères en mousse qui s’écrasent contre des quilles de la même matière est compensé par les rires et les coups de gueule des compétiteurs, complétés par les décibels du mégaphone à piles de Didi qui fonctionne une fois sur deux. Les 16 équipes avaient auparavant été initiées aux nouvelles règles du jeu, les plus importantes étant la distance imposée de 13 mètres et la possibilité d’utiliser toute la largeur du cadre pour tirer. Les Martines, La Baraka, Tic et Tac, Lo Caba’s, Les Goélettes, Mare Nostrum, Les Copains D’Abord, Vive la Quille, Les Mosquitos, Coup de Cœur, Les Déquilleuses, Patrouix and Co, Les Lucioles Femmes des Gens de Mer, Bad Boy’s et Rivage d’Or s’affronteront en poules éliminatoires les 19, 20, 21, 24 et 26 février.
Le principe de base des vacances d’hiver organisées par le Service Municipal Enfance Jeunesse (SMEJ) de Port-La Nouvelle a pour objectif que les enfants passent des moments agréables et conviviaux pour repartir des souvenirs pleins la tête.
Pour les séjours, des activités alternatives seront organisées pour remplacer les descentes de pistes en luge et les promenades avec les chiens de traîneau car la neige a oublié de tomber sur le site d’Ax-Les-Thermes dans les Pyrénées. Mais le SMEJ est aussi un tremplin pour apprendre à vivre en société. L’autonomie, la propreté et le respect sous toutes ses formes sont abordés. Les enfants auront fabriqué deux objets avec du matériel de récupération, auront respecté les personnes et les biens, tous diront spontanément et naturellement bonjour et au revoir, s’il te plaît et merci, n’auront proféré aucune insulte, et aucune casse volontaire de matériel ne sera constatée. Les objectifs pédagogiques pour les vacances d’hiver, dans la continuité de ce qui est entrepris depuis le début de l’année, seront atteints sans la moindre contrainte, les enfants étant les acteurs de leurs vacances.
Reportage William Barbier
Au menu des loisirs organisés cette année du 10 au 21 février à l’école maternelle Alphonse Daudet, des activités psychomotrices, manuelles, de bricolage, d’expression et de jeux qui complètent les sorties et un séjour en montagne.
Pour les sorties, les 9 monitrices emmènent les enfants à Montpellier au Rebound World Trampoline Park, faire de l’escalade au Mad Monkey, et visiter l’aquarium.
Au programme également des jeux et châteaux gonflables à La Cabane du Yéti à Perpignan et faire preuve de précision au Bowling Lasermaxx QG13 de Canet-en-Roussillon. Les jeunes cinéphiles apprécieront au cinéma le film de science-fiction Les Incognitos.
« Être à l’écoute et susciter les envies des enfants»
Bilan financier
La trésorière Laetitia Pigassou-Michau prenait le relais pour présenter les comptes de l'association. Un bilan financier des plus sains avec un solde créditeur conséquent, grâce au loto annuel, à la subvention de la mairie et l'aide du Rotary club. Le quitus lui était accordé à l'unanimité.
Bénévoles demandées
La secrétaire Nicole Marill, rappelait que « cette association, créée par le Rotary club en 2004 en partenariat avec France-Alzheimer, ne fait nullement concurrence aux professionnels de santé, mais propose une action complémentaire à leur traitement de la maladie Alzheimer ou maladies apparentées. Notre structure permet aux aidants familiaux de s'accorder deux après-midi par semaine.
Nous pouvons accueillir 10 malades maximum. Nous demandons à des personnes intéressées par ce bénévolat spécifique de venir rejoindre l'équipe actuelle »
Le bureau était reconduit dans sa totalité, après appel à candidatures :
Présidente: Marie-Madeleine Richiardi,Vice-présidente: Simone Aymes Trésorière: Lætitia Pigassou-Michau, Trésorière adjointe: Josette Sala
Secrétaire : Nicole Marill, Commissaire aux comptes: Bruno Sancho
Pour plus de renseignements et pour la rencontre avec les familles, prendre rendez-vous, à partir de 15 h, le mardi et jeudi . Tel 07 81 58 28 84 . Au 147 Rue de la Paix Espace la Cauquenne à Port La Nouvelle.
La semaine dernière, l'association de la Halte-répit Alzheimer tenait sa seizième Assemblée Générale dans sa salle à L'Espace La Cauquenne.
En présence des bénévoles, de leur famille et de Rotariens, la présidente de cette « 4 A »( Aide Aux Aidants d'Alzheimer) Marie-Madeleine Richiardi commençait son discours en ayant une pensée émue pour les personnes décédées l'année écoulée.
Elle remerciait ensuite tous les bénévoles, dames et messieurs, qui interviennent et apportent leur soutien indéfectible auprès des malades accueillis deux fois par semaine, le mardi et jeudi.
Elle présentait le bilan des activités riches,variées et ludiques au fil des semaines pour occuper les malades, stimuler leurs sens et leur intellect.
Notamment, les lotos, les chants, la confection d'objets en tous genres, suivant les saisons et les fêtes du calendrier. Mais également une activité très prenante et appréciée par tous : les cours de cuisine pour la préparation des goûters. Proposées aussi les sorties, en ville, à la plage en « petit train des lagunes » grâce à leur ami Franck.
Soutien et aide le fil rouge de la « 4A »
Aider les personnes d’un certain âge à sortir de leur isolement, ou à éviter d’y plonger, en favorisant les contacts humains est le « fonds de commerce » de l’association nouvelloise Club du Rivage d’Or présidée par Roger Richard.
Panneaux de bois, polystyrène et peintures prennent inexorablement la forme d’un fournil, et toutes les idées pour la décoration sont collégialement discutées dans l’équipe. L’idée de remplacer le jet de confettis par de la farine, opération originale et nettement plus écologique, a néanmoins fait l’objet de nombreux amendements. Quand le char sera terminé, le maire Henri Martin viendra officiellement le déclarer apte à montrer le savoir-faire nouvellois le 23 février à Narbonne et le 8 mars à Port-La Nouvelle.
Reportage William Barbier
Dans le hangar dont le lieu est tenu secret pour des raisons évidentes d’espionnage, les travaux vont bon train. Il va de soi qu’Henri-Marie Dat, artiste peintre passionné, et Marc Bazin, artiste peintre décorateur, ont amené leurs pinceaux pour s’attaquer à cette méga toile en 3D. Henri-Marie s’est approprié le grand panneau à l’arrière de la remorque, bien décidé à redonner vie à la scène culte de La Femme du Boulanger de Marcel Pagnol. Imitant la voix de Raimu, on l’entend répéter en boucle la réplique de « La Pomponnette » parce que, contrairement au film, c’est elle qui est la garce au bout de ses pinceaux : pour la première fois sur une œuvre qui sera exposée en plein air lors des cortèges de carnaval de Narbonne et de Port-La Nouvelle, il utilise le pastel, et il faudra non seulement le fixer, mais également l’imperméabiliser.
« Il va falloir sortir les miches du four ! », tel était le message lancé par Christian Salas à l’équipe de choc dédiée à la construction du char de carnaval. C’est que le thème de cette année est « Les Métiers », et que la profession de boulanger a été choisie pour décorer le char de Port-La Nouvelle cette année.
Baguettes et bâtards sur le char de Carnaval
Mais le Conseil Départemental, c’est aussi une participation importante dans les secteurs suivants : l’environnement, les infrastructures routières, le numérique, les risques et notamment le SDIS (sapeurs-pompiers), … Nous pouvons vous assurer que notre expérience de Maire, une fois encore, est déterminante pour faire remonter tout ce que les audoises et les audois de notre canton nous communiquent.
Nous souhaitons que ce canton continue à progresser avec toujours plus d’efficacité dans le travail et dans l’effort, dans la solidarité et la concorde.
Bonne et heureuse année à toutes et à tous.
Bien souvent ces secteurs sont fortement imbriqués et une approche globale de gestion est souvent nécessaire ; notre rôle consiste à aborder les projets en ayant toujours cela à l’esprit. C’est la raison pour laquelle nous sommes à votre contact, souvent au travers de nos autres mandats qui sont complémentaires. L’expérience que nous avons acquise nous est fort utile face à la complexité des matières, des démarches et parfois des procédures.
Nous n’oublions pas de soutenir également celles et ceux d’entre vous, aînés ou plus jeunes, qui sont dans des situations difficiles en votant, aux côtés de la majorité départementale, les politiques, les projets et les aides qui s’adressent à ceux qui sont dans le besoin. Bien sûr, nos enfants sont également au centre de nos préoccupations, et nous siégeons aux Conseils d’Administration des collèges du canton, de Sigean et de Port-La Nouvelle, afin d’assurer leur bien-être et de leur donner toutes les chances pour réussir.
Le canton des Corbières maritimes est l’un des plus dynamiques de notre département.
Il s’articule autour de nombreux secteurs économiques auxquels nous attachons, pour chacun d’entre eux, une importance particulière : la viticulture, la pêche, le transport maritime, le développement cohérent de l’éolien, le commerce et l’artisanat, les services, l’industrie… en encourageant les initiatives qui sont dans le respect de notre qualité environnementale et en refusant tout projet qui menacerait ce fragile équilibre.
Les vœux de Marie Christine Théron Chet et Henri Martin
Conseillers départementaux du canton de Sigean
Les timbres-poste, une passion qui a la cote
Le Club Philatélique Nouvellois a présenté à la médiathèque de Port-La Nouvelle une exposition intitulée « Les timbres dans les 13 départements de l’Occitanie ». Lors du vernissage le 3 décembre 2019 à la médiathèque, le président André Caillet avait annoncé, non sans émotion, que le temps était venu de convier la barre de l’association à un nouveau capitaine. Lors de l’Assemblée Générale de ce samedi 18 janvier 2020, la passation de pouvoir fut actée, le Sigeanais André Dominique prenant la succession. Ce dernier, également président du Souvenir Français à Sigean, a eu les mots qu’il fallait pour convaincre André Caillet de rester comme président « oblitéré », à savoir vice-président, décision saluée à l’unanimité par les « timbrés » présents. Reportage Dominique André
Secondé par Yann Pailleret et les deux techniciennes Olivia et Hélène, il a réuni vingt candidats pour la première sélection. Ce sont ensuite 4 adultes et 2 jeunes qui ont d’abord tiré au sort 6 questions, 3 bleues, 2 blanches et une rouge. Les questions ont été envoyées par les auditeurs de France Inter, classées par la production en fonction du niveau de difficulté. Pour chaque question les candidats peuvent proposer plusieurs réponses dans un délai de trente secondes, les questions pour lesquelles la réponse fut incorrecte leur étant reposées en ayant droit qu’à une seule réponse. Le délai de réponse est sonorisé par un glockenspiel composé de 4 lames, la sonorité étant devenue l’emblème sonore du jeu. Le public scandait « banco, banco » afin d’inciter les candidats à le tenter, ce qui s’est produit, puis le super banco qui fut rempoté par deux habitants des PO. Ils n’ont pas atteint le banco, mais la deuxième équipe et les jeunes de Narbonne n’ont pas démérité. Tous sont repartis avec des cadeaux offerts par la station. L’émission sera retransmise sur France Inter les 3, 4 et 5 février 2020 à 12.45 heures.
Reportage Dominique André
Organisée par l’association nouvelloise l’Autan des Livres en partenariat avec la municipalité et le service culturel, on a assisté ce 15 janvier à la résurrection du jeu mythique des 1000 €. Présenté par Nicolas Stoufflet, succédant ainsi à Roger Lanzac et Lucien Jeunesse parmi les plus célèbres, il a fait salle comble au Théâtre de la Mer.
Comment gagner 1000 € en jouant
Marylène Leuschner destine avant tout son entreprise Ecume Pompes Funèbres à ce que ce moment difficile qu’est la perte d’un proche laisse un souvenir différent, que cet hommage soit unique et personnalisé. Après avoir secoué les mentalités avec son cercueil richement coloré « Port-La Nouvelle » de Personifia, elle innove encore avec son cercueil « Arbre ».
Ce produit, jonction entre les cercueils classiques et les avant-gardistes, est issu de l’imagination de l’entreprise de créations funéraires CJ-Création : leur maman avait émis le souhait de ne pas « finir dans une bête boîte » et ils ont créé le cercueil « Coquelicot ». Construit en pin en épaisseur 18mm (crémation) et 22mm (inhumation), il est entièrement peint en couleur satinée blanche, les coquelicots représentant la tranquillité, le repos et la délicatesse. Dans une même logique de personnalisation, la gamme s’est étoffée de Roses, Lotus, Colombe, Papillons et Arbre. C’est cette version Arbre que Marylène présente à EPF. Sobriété et qualité font bon ménage, comme par exemple les capitons blancs qui sont fixés avec des bandes velcro et non plus agrafés. Le symbole de l’Arbre s’adresse à toutes les générations, les enfants du défunt, un frère ou une sœur, ou les petits-enfants envers un grand-parent qui entourent l’amour de leur vie symbolisé par l’arbre, les colombes s’envolant vers l’infini. Après avoir présenté ce cercueil sur sa page Facebook, Marylène a comptabilisé 950 vues sur une semaine. Une personne en fin de vie a déjà commandé l’Arbre dans le cadre d’une convention obsèques. Le « pack » comprend le cercueil, le registre de condoléances et les cartes de remerciements à un prix défiant toute concurrence. Le registre et les cartes en version Arbre sont accessibles avec un cercueil classique. Et pour le printemps, Marylène présentera un cercueil blanc « Port-La Nouvelle », et réfléchit déjà à un autre matériau que le granit pour les plaques funéraires.
Ecume Pompes Funèbres 133 rue Voltaire 11210 Port-La nouvelle 04 68 70 56 18
Reportage william Barbier
Rendre un hommage unique et personnalisé
Par l’arrêté préfectoral du 10/09/2009 la ville obtient le premier niveau de classement. En avril 2010, Claude Roquelaure dépose en préfecture un dossier très complet de demande de classement en station de tourisme en répondant positivement à tous les critères : office de tourisme, attractions, piscine municipale, médiathèque, théâtre, animations sportives et culturelles, plages soignées, qualité des eaux de baignade, embellissement du cadre de vie, conditions d’accès et de séjour, port de pêche et de plaisance, réserve naturelle, plan communal de sauvegarde, gestion des risques de sécurité, gestion des espaces sensibles, plan communal de sauvegarde, PNR, services et commerces, … et tous les avantages pour drainer à soi les touristes et que leur fréquentation soit pérenne. Des imbroglios administratifs ont fait que le dossier n’a été transmis au Ministère qu’en juin 2013, pour finalement s’entendre dire en octobre 2014 que la demande est refusée car deux critères ne sont pas remplis : l’office de tourisme est de 2e catégorie, et les 70% d’hébergements touristiques classés ne sont pas atteints. De quoi baisser les bras.
… Port-La Nouvelle classée station climatique le 6 décembre 1913, parmi d’autres labels tels balnéaire, uvale, hydrominérale, tourisme et sports d’hiver. Ces 6 labels sont simplifiés par la loi du 14 avril 2006 instituant 2 niveaux de classement : « commune touristique » (niveau de base) et « station de tourisme » (niveau d’excellence). La classification « station climatique » de Port-La Nouvelle équivalait normalement à « station de tourisme », pour autant que la ville fasse les démarches pour accéder d’abord au niveau de base de « commune touristique ».
Mais dame chance veillait, et la loi du 1er janvier 2017 transfère la compétence tourisme aux communautés d’agglomérations, dans le cas présent au Grand Narbonne. Ce dernier s’est employé à mettre l’office de tourisme en 1ère catégorie en remplissant les critères requis (personnel polyglotte, accueil, …). Il manquait toujours le nombre d’hébergements classés. Après d’importants travaux, le village club marin Goélia obtient trois étoiles, apportant ainsi en hébergement classé quelques 1000 lits, dépassant ainsi les 70% requis pour que la ville atteigne le niveau d’excellence de station de tourisme. Claude Roquelaure refait entièrement le dossier de demande de classement et le dossier de synthèse, et par décret du Ministère de l’économie et des finances, Port-La Nouvelle est classée « station de tourisme » le 28 novembre 2019. Ce classement est valable pour 12 ans, ce qui n’empêche pas d’autres acteurs économiques de la ville de vouloir proposer des hébergements classés : l’hôtel Méditerranée, et les campings Côte Vermeille et Cap du Roc sont classés, le camping municipal transmis au privé entame les travaux en vue de son classement. Ce label, reconnu par l’Etat qui va gérer la notoriété de ce niveau d’excellence vers le grand public, sera utilisable par tout le panel économique de la ville ( hôtellerie, restauration, hébergement, loisirs, …) grâce à tous ceux qui participent au jeu de l’excellence, comme quoi l’union fait la force.
Reportage William Barbier
Il y a environ 100 ans, il était une fois…
Alertes orage, pluie, crue, inondation, submersion marine, canicule, accident, incendie, Seveso, … les origines et les natures des sinistres se diversifient. Loin, très loin des polémiques relatives à la laïcité, les sapeurs-pompiers fêtent leur patronne protectrice Sainte Barbe.
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Et enfin on rentre de plein pied dans « la France comme j’aime », tous départements nationaux confondus, avec de riches collections de timbres évoquant les hortillonnages, le théâtre des Cabotans, la bénédiction de la mer, les fêtes johanniques, les Soufflaculs, la fête des chalands fleuris, la fête de l’Estève, la fête de la transhumance et la fête du citron). Et les jeunes dans tout ça ? Qu’ils reprennent le flambeau des collections existantes est la principale préoccupation d’André Caillet. Maryse Ségui, membre actif du club philatéliste, et maire-adjoint en charge de de l’enface et la scolarité, s’emploie à motiver les jeunes en faisant participer les enfants de l’école André-Pic au concours de dessin organisé conjointement par le ministère de l’environnement et les PTT.
Les parents sont invités à visiter l’exposition avec leurs enfants jusqu’au 28 décembre, les seuls jours de fermeture de la médiathèque étant le jeudi et le dimanche.
Reportage William Barbier
Inauguration ce 3 décembre à la médiathèque où les visiteurs ont pu faire « un tour du monde occitan » et (re)découvrir sur des panneaux les lieux et les personnages ayant une relation directe ou indirecte avec l’un des départements : la Réserve Africaine de Sigean, le port de Port-La Nouvelle, le palais des archevêques de Narbonne, les viaducs de Millau et de Viaur, les chemins de Saint Jacques de Compostelle, l’éphèbe et les jeux méditerranéens de 1993 à Agde, Bertrand du Guesclin, Georges Auric, Courbet, Léon Gambetta, le premier vol Airbus, Perpignan, l’homme de Tautavel, la danse la Sardanne, l’enclave espagnole de Llivia, la grotte de Niaux et le château de Montségur en Ariège, les sculpteurs Maillol et Bourdelle, la coupe du monde de Rugby 2007, les oiseaux, … La gastronomie est richement représentée avec plusieurs séries sur les régions et les saveurs (le beurre, le roquefort, l’huile d’olive, les quenelles, l’escalope normande, le maroilles, le clafoutis, l’éclade de moules, le backaoffe, la tomme des Pyrénées, la tarte aux mirabelles, le tian, le brocciu, …).
« Les timbrés », un jeu de mots facile qui, depuis que le premier timbre de l’histoire de la poste vit le jour en Grande Bretagne en 1840, décrit ceux qui recherche les timbres, affranchis ou vierges, dans le but de les collectionner : les philatélistes. Au sein du Club Philatéliste Nouvellois, avec à sa tête le président André Caillet et le vice-président Dominique André, les passionnés se spécialisent dans des thèmes bien précis (chemin de fer à vapeur, aviation, automobile, PTT, faux timbres, marcophilie, ornithologie, …) et ont uni leurs collections pour organiser à la médiathèque une exposition sur le thème « les timbres dans les 13 départements de l’Occitanie ».
Exposition: L’Occitanie visitée par les timbrés nouvellois
Les Alpes « étant une catastrophe à cause du mauvais temps, il tombe sur les Celtes de Turin qui refusent de s’associer à lui, toile « Dans les marais de l’Arno », et donc ma légende à moi, puisqu’après tout j’en ai le droit, est qu’ils se sont battus pendant 3 jours, la moitié de la ville a été sacrifiée, l’autre moitié recouverte d’or ». Et de pendre aux cimaises sa toile « La légende de Turin », précisant que le doré est de l’or 24 carats. Vient ensuite la toile évoquant la bataille de Trasimène, « les prenant en embuscade, il a foutu cul par-dessus tête les Romains tombant des falaises, c’était un vrai chef de guerre ! ». Le reste de la saga de Hannibal, jusqu’à « La Déchirure », ainsi que de nombreuses autres toiles, sont impérativement à découvrir lors de l’exposition « Balade au fil du temps, du figuratif à l’abstrait » qui se tiendra du 6 au 28 décembre, vernissage le 6 décembre à 17.30 heures. Une belle toile avec 4 femmes nues attire l’attention, Henri-Marie expliquant « elles ont toutes posé pour moi, Delphine, Yvette, Romane et Yolande », mais Hannibal n’est pas loin car l’œuvre est intitulée « Les délices de Capoue » car « après avoir écrasé l’armée de Scipion l’Africain, Hannibal est allé se reposer à Capoue ». Philosophe, Henri-Marie précise que cette toile prouve que les hommes perdent toute agressivité au contact des femmes. Le talent sans génie n'est pas grand-chose, mais le génie sans talent n’est rien du tout : Paul Valéry avait totalement raison.
Le vernissage du 6 décembre sera suivi du concert du chœur d’hommes « Passo cansoun ». Exposition visible le mercredi, vendredi et samedi (11-18 heures) et le jeudi (14-18 heures). Reportage William Barbier
Henri-Marie voue une réelle passion pour ce général carthaginois qu’était Hannibal, et il accroche aux cimaises le travail de dix années, en commençant par « La Grande Marche » de 218 avant JC. Henri-Marie accroche le second tableau « La bataille navale de Drepanum » où le père de Hannibal a détruit la quasi-totalité de la flotte romaine, et pointe certains détails sur les navires : « ça, c’est le corbeau, une spécialité des Romains avec une pointe en bronze, et ça c’est ce qu’on appelait le pot à feu articulé par les navires de Hannibal et qui mettait le feu avant l’éperonnage ». Tableau suivant, « La Traversée du Rhône » où la notion de « peinture-sculpture » de Henri-Marie crée des toiles en 3D en utilisant les éléments naturels (laine, ficelle, fil de cuivre, …). Contournant tout le bassin méditerranéen, Hannibal a inspiré Henri-Marie à peindre « Le passage des Pyrénées » et « Le passage des Alpes ».
En 1943, Salvatore Dali a dit « peintre, apprends à peindre comme les grands maîtres, puis après tu feras ce que tu voudras et tout le monde te croira ». Cela fait un demi-siècle que cette phrase est le gouvernail qui guide les pinceaux de Henri-Marie Dat sur ses toiles. On le surprend ce mercredi 4 décembre 2019 à l’Espace Broncy se bataillant avec les crochets de suspension des cimaises, en préparation du vernissage de son exposition « Balade au fil du temps » qui retrace l’évolution de l’artiste.
Henri Marie Dat : 50 expositions à son palmarès depuis 1973, une de plus à Broncy
Ce « porte-monnaie » leur servira à découvrir les spécialités italiennes (sûrement des pizzas et des glaces) lors du voyage de 5 jours à Rome au mois de mai 2020. Si quelques 40 grandes tables furent nécessaires pour présenter les cornes d’abondance de jouets pour cette « première » dans le gymnase Jean Monnet, le service technique devra probablement en prévoir le double si NENA peut disposer de cet espace l’année prochaine. C’est le bonheur des enfants sages qui en dépend, ceux qui ont mérité cet objet qu’ils peuvent manipuler pour le seul plaisir, un jouet.
Reportage William Barbier
Cette fois-ci, ce sont les élèves latinistes et hellénistes du collège La Nadière qui profiteront du bénéfice de l’opération (location des emplacements et recette du stand NENA composé d’objets achetés par l’association (porte-clefs, bijoux fantaisie, décorations de Noël) et de dons de professeurs et de particuliers, avec un budget escompté de 200€.
« Un grand merci à la municipalité qui nous a accordé le gymnase, et au service technique qui a apporté toutes les tables et les chaises, et veillé au chauffage ! ». On comprend la satisfaction d’Aurore Juhel, présidente de l’association nouvelloise NENA (Nos Enfants Notre Avenir) qui n’est pas le jouet de son imagination devant le succès de foule de sa bourse… aux jouets de ce dimanche 10 novembre, tant par le nombre de visiteurs que d’exposants.
Faites vos jeux, avec Néna tout va pour le mieux !
Pour le 11 novembre, les instructions de la circulaire émanant de la secrétaire d’Etat aux armées Geneviève Darrieussecq concernant l’hommage dû aux Morts pour la France précise également que les mairies pourront organiser toutes les manifestations qu’elles jugeront utiles si elles sont adaptées au contexte local.
Ces derniers mois, le cimetière de Port-La Nouvelle a été le théâtre de travaux de rénovation et d’entretien : réalisation d’un mur de soutènement (30 m de long sur 1,5 m de haut) entre le cimetière haut et le calvaire, mise en peinture de toutes les mains courantes, reprise des alimentations en eau potable sur une longueur de 25 m, réalisations de 15 enfeus (caveaux hors sol), et dotation d’un logiciel de gestion du cimetière (informations, localisation) en vue d’une libre consultation par le public.
Ce 28 octobre, le bilan de ces réalisations a été présenté par Henri Martin, maire de Port-La Nouvelle, accompagné par Jean-Michel Monier, 1er adjoint au maire, et Olivier Bonhomme, responsable des services techniques. A côté de ces réalisations, si la commune met un point d’honneur à satisfaire les dernières volontés des Nouvellois, c’est avec une attention particulière qu’elle s’attache à entretenir les espaces verts du cimetière.
Et c’est là qu’intervient le gardien Patrick Garcia, employé municipal, par qui le cimetière est toujours « tiré à quatre épingles » et les allées et sépultures soignées et fleuries. Présent toute l’année, il assure l’ouverture du cimetière au public et sa fermeture, avec une totale disponibilité pour renseigner quant à la localisation des sépultures, toujours prêt à aider les familles venant fleurir les tombes. Quand il ne balaie ou ne débroussaille pas, Patrick prend soin des tombes abandonnées, la génération devant les fleurir ayant été décimée par la guerre
Reportage William Barbier..
Rencontre annuelle à l’approche de la Toussaint
Sur le plan grammatical, « Misses » est la deuxième personne du singulier de l’imparfait du subjonctif de « mettre ». Mais pour Tiphaine, directrice adjointe de Misses France, c’est l’opportunité pour ce comité de briser le carcan des règles strictes des critères de ce que doit être la plastique irréprochable féminine, permettant ainsi à toutes les jeunes filles de briguer un titre de reine de beauté. Elues 2019 de Rhône-Alpes, Aveyron, Méditerranée, Provence, Grand Sud-Ouest et Normandie, les finalistes Misses France 2020 ont été officiellement présentées à Christian Salas, maire adjoint en charge des animations, en prélude à la grande soirée d’élection de ce samedi 2 novembre au gymnase Jean Monnet dès 20.30 heures. Au cours de cette séance de photos à la mairie, Christian Salas a vu « La Vie en Rose », thème de la soirée à ne pas manquer (« don’t miss » en anglais). William Barbier
La plus belle pour représenter la France
L’écume s’échoue chaque jour sur la plage apportant son lot de coquillages, l’Ecume sera chaque jour le savoir-faire et l’empathie qui accompagneront les familles endeuillées. Pour l’inauguration officielle de EPF prévue ce 27 septembre, Marylène a pensé à l’expression « en grandes pompes » apparue au 17e siècle en organisant un buffet campagnard, et c’est Laura qui s’initie au métier funéraire en suivant un stage en immersion chez EPS qui apporte la touche « luxe » finale avec la voiture de son mari Gilberto. Une Pontiac sortie d’un autre âge, symbole même de ce que peut être une résurrection, qui méritait bien que le maire Henri Martin signe un arrêté temporaire proclamant l’interdiction de la circulation et du stationnement rue Voltaire de 17 à 22 heures. Les soixante personnes présentes ont approuvé le message de Marylène selon lequel « la mort en soi n’est pas une fin, ne pleurons pas cette mort parfois si injuste, la mort est un renouveau », tous ont suivi la proposition de Marylène, de lever le verre de l’amitié.
Reportage William Barbier
Concept différent également avec des cérémonies personnalisées et un accompagnement thérapeutique des familles endeuillées. Pour ce métier qui est le dernier lien entre la famille et son défunt, Marylène a choisi pour son entreprise le mot « Ecume » qui a rapport avec la mer toute proche, synonyme « d’immensité où tout le monde peut naviguer sans faire d’ombre à qui que ce soit », Port-La Nouvelle et le canton étant cette immensité où la concurrence commerciale n’est que légitime. Margaret Letailleur, déléguée à l’action sociale et aux aînés, représentant le maire Henri Martin, a donc émis sa confiance dans la réussite de cette entreprise.
« Pompe » était synonyme de cérémonie luxueuse au 12e siècle lors d’un cortège solennel. Dès lors, l’association de « pompe » et de « funèbre » ayant rapport aux funérailles a donné naissance à l’activité « pompes funèbres ». A Port-La Nouvelle, deux personnes totalement opposées, l’une, Marylène Leuchner, dévorée par la passion suite à sa formation de dirigeant de pompes funèbres, l’autre, David Bastide, dirigeant des Ambulances Bastide à Sigean, ont concrétisé leur projet « fou » en ouvrant EPF, Ecume Pompes Funèbres, selon un concept innovant en proposant des cercueils classiques, certes, mais également personnalisés dont la version « Port-La Nouvelle » n’est qu’un exemple parmi un choix… illimité, en partenariat avec le fabricant Personifia.
Humaniser l’ultime départ
Pour la seconde édition de son « Ramathon », Novarems a tenu sa promesse de réunir une somme de 600€ qui aidera le Téléthon à honorer les trois missions qu’il s’est définies : « guérir » par la recherche et le développement des thérapeutiques, « aider » les malades et leur famille, et « communiquer » en diffusant les connaissances liées aux avancées de la recherche. La première des deux barques de Novarems a appareillé ce samedi 28 septembre à midi pour fendre de son étrave les flots du chenal pendant une heure, passant ensuite le drapeau à la barque suivante pour le second relais, et ainsi de suite jusqu’au lendemain à midi, chaque départ étant salué en musique, de jour comme de nuit, avec un hautbois et un tambour par les mêmes musiciens des barques de joutes lors des joutes nouvelloises du 15 août. Clic> Lire la suite et ++ de photos
Si le leitmotiv de l’AMF-Téléthon est « innover pour guérir », la stratégie du club nouvellois de rame traditionnelle Novarems est de « souquer ferme » pendant 24 heures. Exercice d’autant plus symbolique que cette dépense musculaire s’inscrit dans le combat qui est mené contre les maladies neuromusculaires, ces maladies génétiques rares qui tuent muscle après muscle.
D’octobre 2019 à janvier 2010 à l’Espace Arts et Rencontres Roger Broncy, à la Médiathèque et au Théâtre de la mer.
La présentation s’est déroulée dans le magnifique espace Roger Broncy en présence de nombreuse personne avide de connaitre ce programme de rentrée, préparé par Sandrine Castro, la charmante directrice du pôle culturel et de Paule Marin, l’adjointe déléguée à la culture.
Vous pourrez retrouver comme chaque année les ateliers et stages d’Italien, d’Occitan, d’Espagnol, d’Écriture et Lire et Partager.
En octobre, vous pourrez voir l’exposition de Gisella Penna, peintre, qui compose ses œuvres à travers la stratification des tissus peints, rapiécés, récupérés pour la création de ses toiles.
Une exposition de photos de Murie Crespin et Thérèse Ruiz sur les « Regard sur la différence »
une rencontre avec Martin Parr proposée par Claudio Istro
un spectacle de Hip-hop et danse des signes
En novembre 1 exposition de photos de Claude Bourianes et Régis Raynal ainsi qu’une exposition de photos « Candida Höfer »
Au théâtre de la mer 2 projections thématiques « Regard sur la différence » et un spectacle de danse Hip hop par la Cie Alberte Raynaud.
En décembre, exposition de l’expo Henri-Marie Dat suivi d’un concert « Passo cansoun » de contes de Noël, d’un spectacle de marionnettes et bien entendu du spectacle de Noël et du concert de Noël.
Et d’une exposition philatélique, « Les timbres de l’Occitanie ».
En janvier, exposition de gravures d’Iris Miranda et d’Estelle Lacombe et au théâtre de la mer la pièce « L’Aude qu’elle histoire ! »
Cette année exceptionnellement la médiathèque sera fermée pour travaux du 6 au 31 janvier.
LA SAISON CULTURELLE DÉVOILÉE AU PUBLIC
Ne trouvant pas de travail en fonction de ses compétences, il s’est adressé « derrière chez lui » à un entrepreneur qui fabriquait de grands moules pour l’industrie automobile. Jacques s’est proposé d’y faire un stage en prenant tous les frais à sa charge, car il avait une idée derrière la tête. Etant un passionné de pêche au chenal, à l’étang, en bateau et depuis la plage, il a commencé à construire des moules pour y couler du plomb en fusion pour fabriquer des plombs, évidemment, mais pour la pêche. Pour les vendre, on le retrouve entre autres sur les vide-greniers accompagné de son beau-fils Charles. Et pour cause, Charles étudie au lycée Docteur Lacroix à Narbonne en filière technologique STL (Sciences et Technologies de Laboratoire) comprenant des cours de physique, histoire naturelle et minéralogie, SVT (Science de la vie et de la Terre), et… chimie ! Ne demandez pas à Charles pourquoi certains plombs de pêche sont plus brillants ou plus blancs que d’autres, sans quoi on a droit à une explication très pointue sur l’oxydation. Mais la vraie raison de la présence de Charles, c’est lui-même qui l’explique par « je suis un très bon vendeur ». Toute la production n’est pas sur l’étal, mais pour celui qui cherche un plomb rond de 330 ou de 530 g, ou un plomb olive de 680 g, Jacques a le moule.
Reportage William Barbier
Jacques a été militaire en France, en Somalie et à La Réunion en qualité de conducteur d’autorité, lui avec son grade de caporal-chef, ses passagers allant des lieutenants aux généraux. A son retour à la vie civile à Port-La Nouvelle, il a voulu reprendre son ancien métier de tourneur-fraiseur-ajusteur en mécanique générale sur les poids lourds, comme quand il travaillait au garage Renault à Sigean sur les camions de l’armée.
L’élément chimique n° atomique 82 pour la pêche, c’est le plomb
Il est 7 heures, les 30 exposants sont prêts à accueillir les visiteurs, le premier étant Jean-Pierre Lifante, principal du collège, des professeurs et d’anciens collégiens venant progressivement grossir les rangs. Ce vide grenier est soumis à l’autorisation de la mairie, à un arrêté municipal de la préfecture, rien ne serait possible sans le dévouement du service technique de la ville qui place toutes les barrières de sécurité, … et il faut que le soleil soit au rendez-vous. Plusieurs fois remis à cause de la météo, le vide grenier de NENA peut enfin entreprendre son action au profit de ELA, l’Association européenne contre les leucodystrophies, une association loi 1901 parrainée par Zinédine Zidane, regroupant des malades et des parents de malades souffrant de cette catégorie de maladies génétiques rares qui détruisent la myéline (la gaine des nerfs) du système nerveux central. Est-il besoin de préciser que l’intégralité de la recette du vide grenier NENA (recette de la location des emplacements et de la buvette) a été reversée à l’association ELA, soit quelques 330 € pour alimenter un des nombreux programmes de recherche médicale sur les leucodystrophies qui, en France, concernent 3 à 6 naissances… chaque semaine !
Reportage William Barbier
Il est 6 heures du matin devant le collège La Nadière de Port-La Nouvelle. Il pleut. La boulangère qui devait fournir les pains au chocolat pour la buvette n’a pas encore levé son volet. Les premiers exposants arrivent, certains ayant réservé jusqu’à 3 emplacements. Pas de quoi stresser Aurore Juhel, présidente de l’association NENA (Nos Enfants Notre Avenir) et son équipe de bénévoles qui n’en sont pas à leur premier vide grenier organisé conjointement avec le Foyer Social Educatif (FSE) du collège
Aider à la recherche est la priorité de NENA
Pour réaliser le fond comme pour la toile finale, LOR@N utilise de la peinture acrylique, de l’aérosol et des stylos de peinture acrylique (marqueurs Posa), et veille volontairement à ce que les couleurs ne se mélangent pas en respectant des temps de séchage, « on est à l’opposé de l’aquarelle et du pastel que j’adore aussi, mais c’est ma démarche ». Ne demandez pas à LOR@N le nom de la toile qu’il crée sous vos yeux, il n’en sait rien : « je ne sais pas ce que je vais faire, on verra après, j’ai bien des idées, je ne suis pas venu à blanc ». Sur le plan national, des galeries d’art reconnaissent le talent de LOR@N et lui tendent les bras. Les toiles exposées à la médiathèque se négocient à 80, 40 et 20 euros, c’est maintenant qu’il faudrait se laisser tenter avant que les prix ne s’envolent dans les hautes sphères de l’art contemporain.
Reportage William Barbier
Le troisième artiste se produit le lendemain, le jour de l’An 9, à la médiathèque. On y (re)découvre Laurent Ménard, directeur du SMEJ primaire, alias LOR@N, pour assister à la création « live » d’une peinture sur toile. Véritable passionné, il trouve la base de son inspiration chez des artistes tels Jackson Pollock (action painting), Jean-Michel Basquat et Keith Haring (street art), ainsi que sur les pochettes de vinyles des années 80 (du style du psychédélique On the Road Again des Canned Heat). Quant au style de LOR@N, c’est « je n’ai pas de limite ! ». Bien qu’il ne dédaigne pas peindre sur du bois ou des planches de surf par exemple, il préfère les toiles qui ont l’avantage d’être légères, transportables et offrir toutes les dimensions. A la médiathèque, il a apporté une toile de 1m² dont le fond a été préparé d’avance pour être parfaitement sec. Le fond est relativement foncé pour faire ressortir un sujet plus clair, et de nombreuses taches blanches sont apportées pour faire ressortir la lumière, « c’est automatique ». .
A l’occasion de la fête locale, Sandrine Castro, directrice du pôle culturel nouvellois, avait invité trois artistes dans le cadre d’une exposition d’art populaire. Le 6 septembre, le public a pu apprécier à l’Espace Art et Rencontre Roger-Broncy le talent du « patamodeleur rékupékréateur » carcassonnais Zarno qui détourne les scènes de la vie quotidienne avec la pâte polymère, et celui de Jérémie Sie, directeur adjoint du SMEJ maternel Alphonse Daudet de Port-La Nouvelle, amateur de graffitis (dont la fresque géante du skate park) et désormais atteint du virus du dessin et de la peinture.
Peindre « no limit », la passion de LOR@N
Didi et son équipe prêteront les boules et installeront les couloirs de jeux dès que les camions seront sortis du garage. L’Amicale des sapeurs-pompiers assurera la gestion de la buvette et l’organisation à midi d’un repas « paëlla-dessert-vin-café » à 13 €. A cet effet, le chef de centre, le lieutenant Fabien Nouguès, a promu le sapeur-pompier de 1ère classe Damien Pla au grade de cheville ouvrière de toute l’organisation du concours. La date à noter dans l’agenda est le dimanche 22 septembre, inscriptions gratuites sur place à partir de 8 heures, fin des inscriptions à 9 heures. Les rencontres de poules se dérouleront le matin, les rencontres éliminatoires l’après-midi où toutes les équipes rejouent soit en concours, soit en consolante, soit en cuillère de bois. La date limite pour l’inscription au repas est fixée au 16 septembre (réservation à l’Amicale des pompiers au 07 69 46 67 52). Le concours est ouvert à tous, associations et particuliers, faites vos équipes et venez « allumer le feu » à la caserne. Encore des questions ? Didi vous répond au 06 30 76 08 61
Les sapeurs-pompiers de Port-La Nouvelle ayant déjà à maintes fois aligné des équipes aux différentes compétitions organisées par le Service Communal des Sport (jeu de la mouette, tournoi de pétanque), il semblait normal pour Didier Nénon, alias Didi, de leur renvoyer l’ascenseur en leur permettant d’organiser leur propre concours de pétanque de boules souples en triplette « en caserne ».
Les pompiers font faire dans la souplesse le dimanche
Il pouvait en effet faire valoir son expérience, puisque durant ses sept années comme principal-adjoint, il a été amené à remplir en 2015-2016 la fonction de principal au collège Cité de Narbonne, ainsi qu’un remplacement l’année dernière au collège Jean-Baptiste-Bieules à Couiza. Cette année, il s’est donc rendu à trois reprises au collège à Port-La Nouvelle pour rencontrer la principale et la municipalité, ainsi que participer en juin au dernier Conseil d’Administration. La prise en main du collège a débuté la semaine passée avec une rencontre avec le Personnel administratif et les agents, et une autre avec les enseignants. Nommé pour minimum trois et maximum neuf ans, Jean-Pierre Lifante a réussi son baptême du feu ce matin du 2 septembre en accueillant les 311 élèves de 6e, une opération mettant en évidence son autorité car, à cause d’un micro défaillant, c’est a capella et dans un silence respectueux qu’il a fait son discours de bienvenue. Au cours de l’appel où les élèves sont pris en charge par leur professeur principal, l’association Les Anciens de La Nadière a remis une calculatrice scientifique à chaque enfant. L’après-midi, les élèves rencontreront les équipes pédagogiques, après quoi les parents pourront s’entretenir avec les professeurs. Jean-Pierre Lifante a la ferme intention de maintenir la pression insufflée par le dynamisme de Carole Hasslauer dans tous les projets relatifs au parcours citoyen et au combat contre la discrimination, en optant pour un autre support que le graff (il ne reste plus beaucoup de murs libres), à savoir la photographie. Il a donc fait appel à l’artiste contemporain français JR, connu pour exposer dans l’espace public grâce à la technique du collage photographique, son Street-Art se déclinant en photos géantes en noir et blanc. En collaboration avec la médiathèque, le collège étoffe son atelier de théâtre auquel 14 élèves sont inscrits. L’accent est également mis sur le projet déjà en place des devoirs faits en classe, progressivement pour les 6e, les 5e, … pour atteindre in fine le dispositif national « devoirs faits ».
Reportage William Barbier
La principale Carole Hasslauer ayant reçu pour mission de reprendre la direction d’un autre collège, Jean-Pierre Lifante, principal-adjoint au collège Varsovie de Carcassonne, a postulé auprès de l’Académie de Montpellier pour occuper ce poste vacant.
Passation de relais au collège La Nadière
Pierre Lascoux se devait aussi de préciser que le nerf de la guerre à hauteur de 100 000 € pour la sécurité des plages a été assuré par le maire Henri Martin, budget incluant les salaires du personnel SNSM et le matériel (zodiac, quad, équipements). Le coût total engagé par la municipalité pour la sécurité de la plage de la station balnéaire est de 300 000€, permettant une action conjointe et efficace des CRS MNS, des sapeurs-pompiers, de la police municipale, de la gendarmerie, des services techniques et administratifs. Cette 4e année de partenariat entre les CRS MNS et la SNSM est donc un succès, et l’équipement dont sont dotés les CRS depuis trois ans est une réponse au risque attentat. L’autorité judiciaire des CRS MNS a permis d’établir 14 infractions (31 en 2018) dont 12 pour détention et usage de stupéfiants (24 en 2018). Le bilan des secours montre une meilleure prise de conscience des dangers de la part des vacanciers avec une baisse du nombre de soins (844 contre 1 011 en 2018), 6 sauvetages dont 5 en zone surveillée (13 personnes sauvées), 9 accidents graves de plage, avec évacuation médicalisée, dont 4 en zone surveillée. Aucun décès n’est à déplorer. On n’arrête pas une équipe qui gagne, et Henri Martin compte bien renouveler en 2020 le partenariat CRS MNS et SNSM, assuré de l’appui d’Alain Péréa, député de la 2e circonscription de l’Aude. Encore faut-il que la présence des CRS MNS soit, elle aussi, validée par le Ministère de l’Intérieur qui avait déjà la volonté de les supprimer en 2019. Le résultat des urnes aux prochaines élections municipales à Port-La Nouvelle sera aussi déterminant pour mener ce combat en faveur de la sécurité des plages. Pierre Lascoux espère donc bien pouvoir ajouter une saison de plus à son collègue brigadier-chef Eric Janssens qui en est à sa 34e saison dont 15 à Port-La Nouvelle. En attendant, depuis le 2 septembre, les sapeurs-pompiers de Fabien Nouguès ont pris le relais, et assureront la surveillance de la plage jusqu’au 22 septembre.
Reportage William Barbier
C’est le constat et la fierté de Pierre Lascoux, CRS MNS brigadier-chef et chef de plage à Port-La Nouvelle depuis 8 ans, quand il s’adresse à ses hommes et à ceux de Marcel Vergé de la SNSM lors de la réception de fin saison à l’hôtel de ville. En effet, dans le cadre de la compétition amicale Swimrun, les sauveteurs s’entraînaient dès le lever du jour jusqu’au soir, leur permettant ainsi de porter assistance largement en dehors de l’horaire de surveillance.
CRS MNS et SNSM, ils sauvent même quand ce n’est pas l’heure !
En pratiquant un prix très accessible (10€ le tour), Babyski a permis à de très nombreux enfants de chausser les skis, brisant ainsi l’image « élitiste » du ski nautique. Non seulement les enfants pouvaient se vanter d’avoir fait du ski nautique, diplôme à l’appui, avant de savoir nager pour certains, mais le rêve continuait grâce aux cadeaux offerts par les partenaires : menu enfant aux restaurants du Casino de Port-La Nouvelle et le Jardin des Oliviers à Sigean, tours de manège gratuit, crêpes, bracelets offerts par la SNSM. La municipalité est bien sûr partie prenante pour soutenir cette activité, et 27 enfants ont pu ainsi profiter d’une journée offerte par le SMEJ. La sécurité de l’activité Babyski a été assurée sans relâche par les CRS, les pompiers et la SNSM. La réservation pour un tour à ski a aussi été pensée avec intelligence, les parents réservant la date et l’heure à l’Office de Tourisme, et ne payant que le jour-même ; si entre temps les conditions météorologiques se dégradent, Babyski peut prévenir les parents par texto et éviter ainsi les tracas du remboursement. La présence de Babyski sur la station balnéaire a été largement annoncée par l’Office de Tourisme, la presse locale et les médias (« on ne pouvait pas être plus bavard que le net ! »). Il faut rappeler que lors de la 39e traversée de Port-La Nouvelle à la nage organisée par Novarems, c’est à bord de Babyski, du Canalet au Casino, que la presse a pu photographier l’événement. Quid de 2020 ? « Je fais cela pendant mes vacances, c’est une passion » s’exclame Vincent, mais il faudra compter avec les contraintes de sécurité et d’accès, sur terre et sur le plan d’eau, liées à la construction du grand port.
Reportage William Barbier
« On croit que le ski nautique est un sport de riche ! » s’exclame Vincent Cazcarra, pilote initiateur de Babyski, lors de son pot de l’amitié de fin de saison offert par le Casino de Port-La Nouvelle. Grâce aux autorités portuaires, Babyski a pu pratiquer une activité qui est très rare sur le littoral méditerranéen, protégée par la jetée du port créant un plan d’eau aux conditions idéales.
Port-La Nouvelle est aussi une station de ski
A terme, l’accordéon détrônera la musette. Les jeunes des années 60 rejettent la société de leurs parents et le bal musette, n’étant pas en phase avec l’électro-choc de Woodstock, est jeté aux oubliettes, l’accordéon tête première. On guérit le mal par le mal, et l’introduction de l’accordéon dans des groupes rock des années 90 redonne du souffle à cet instrument devenu subitement beaucoup moins ringard. La nouvelle génération d’accordéonistes suit dorénavant l’évolution des goûts musicaux pour que les bals dits « musette » attirent toutes les tranches d’âges. C’est sur cette base que Christian Salas, délégué aux animations de Port-La Nouvelle, a contacté « la reine d’Auvergne » Sylvie Pullès, accordéoniste auteur/compositeur, pour occuper le podium de la place St Charles le 9 août. Avec un CV élogieux à Paris (Zénith, Casino, Balajo, Olympia, Alhambra), au Carrefour mondial de l’accordéon au Canada, aux Nuits de Nacre, en Argentine avec ses DVD, …, Sylvie a fait de Port-La Nouvelle, le temps d’une soirée, le paradis du piano à bretelles, sa prestation au chant confirmant sa réputation de « Madonna de l’accordéon ». L’occasion également pour elle de se produire sur scène avec « Marionito », un petit accordéon unique au monde, de couleurs bleu-blanc-rouge, fabriqué exclusivement pour elle afin de fièrement représenter la France à l’étranger.
Reportage William Barbier
Au 18e siècle, la musette, une sorte de cornemuse, était utilisée dans les bals populaires à Paris dans les cafés auvergnats. D’où le nom de « bal musette ». Gros succès remporté par ces musiciens auvergnats, concurrencés au début du 20e siècle par les Italiens qui optent pour l’accordéon tout en qualifiant leurs bals de « musette » également.
Quand l’accordéon détrône la musette
Sur le thème « du vin et des bouquins », elle avait invité le romancier nouvellois Luc Darlon à présenter et dédicacer ses deux premiers romans aux titres qui ne laissent pas indifférent : « Les Croisés du Diable » et « La Menace Invisible ». L’écrivain a couché sur papier 40 années d’expérience professionnelle vécues sur le terrain en France et à l’étranger comme gendarme dans les unités spéciales luttant contre le terrorisme. Documenté sur ce qu’il a vu et vécu, la frontière entre la réalité et la fiction est extrêmement mince quand on écrit un roman sur un péril terroriste qui est toujours d’actualité sur le plan international. La réalité crue de ses explications a convaincu de nombreuses personnes, y compris des touristes de passage, d’acquérir un livre, voire les deux, créant ainsi un « bouchon » sur le trottoir pendant qu’il les dédicaçait. Pour compliquer davantage la fluidité piétonnière, Corinne avait ouvert les hostilités en organisant une vente promotionnelle sur toute la gamme des vins rouge, rosé et blanc. La promotion « 5 bouteilles achetées, une offerte » a atteint ses objectifs, les vins en Bag-in-Box étant également fortement sollicités. C’est avec un beau buffet campagnard que Corinne a fait découvrir le nouveau venu dans l’assortiment des Caves Rocbère, le Tamaroque blanc, tout en annonçant que le Tamaroque (« pierre éclatée » en occitan) rouge et le Grand Opéra opulent marqué par le Grenache sont désormais disponibles en magnum. Quand les lampions se sont éteints sur l’œnologie et la littérature de cette journée mouvementée, Corinne s’est offert un petit verre de R’Osé, Luc a terminé sa bière Grimbergen.
Reportage William Barbier
Pour preuve, il a suffi de deux personnes au 1386 avenue de la Mer à Port-La Nouvelle pour « casser la baraque » ce 14 août. Cette adresse, bien connue des amateurs du nectar des dieux qu’est le produit de la treille, est le caveau des Caves Rocbère où la gérante Corinne a invité tout son carnet d’adresses à lire autre chose que les étiquettes des bouteilles de vin.
On ne peut pas toujours faire dans la modération
Cette exposition est visible durant tout le mois d’août du mercredi au samedi, et un petit panneau indique que William Moulin donne à Narbonne des cours d’aquarelle « paysage » en pleine nature, et « nature morte » en salle, de quoi assurer une nouvelle génération d’artistes qui s’approprieront ce lieu de partage et de convivialité qu’est l’Espace Roger-Broncy.
Reportage William Barbier
Les deux artistes ont remercié Henri Martin et Sandrine Castro pour leur avoir accordé un tel accueil, William Moulin précisant à l’attention du maire qu’il a croisé dans sa jeunesse au collège Victor Hugo « ce n’est pas l’ami qui te remercie, mais le peintre, tant de maires ne plébiscitent que la chasse et le rugby en négligeant totalement l’art, tu es celui qui s’entend à la chose artistique et qui a vocation à culturer sa population ». De son côté, Roland Gril a tenu à expliquer la présence sur les cimaises de quatre dessins au crayon représentant la plastique irréprochable de femmes vues de dos : « c’est mon travail de prédilection, mais comme je ne trouve plus de modèles disponibles dans mon entourage (rires), j’ai opté pour travailler sur des objets découverts dans les combles ».
Le but de Sandrine Castron’était pas de montrer deux techniques extrêmes dans l’art de représenter les choses, et elle annonça que le dénominateur commun entre ces deux artistes est l’amitié. Ils se connaissent depuis l’enfance, et se sont suivis aux beaux-Arts de Perpignan. Tous deux le diplôme en poche, William crée et dirige une école de dessin et de peinture à Narbonne, Roland enseigne près de 37 ans en tant que professeur d’Arts Appliqués au Lycée Beauséjour de Narbonne, et retrouve William en intervenant à l’école d’Arts Plastiques. Et l’aventure continue puisque c’est la toute première fois qu’ils accrochent leurs œuvres ensemble à l’initiative de l’Espace Broncy.
Deux artistes nouvellois, William Moulin poète de l’aquarelle, et Roland Gril virtuose du crayon, ont été invités ce 31 juillet par Sandrine Castro à l’Espace Arts et Rencontres Roger-Broncy pour dévoiler leur univers respectif. William, chevalier servant de nos paysages, s’imprègne de la lumière particulière de son pays natal pour livrer des aquarelles aux couleurs subtiles sur un dessin affirmé de la nature, du port, de barques, de lagunes et de pinèdes. Roland Gril, diplômé de l’Ecole des Beaux-Arts de Perpignan et ancien professeur d’Arts Appliqués, fascine par ses dessins extrêmement détaillés et méticuleux de ce qu’il a nommé lui-même « des tas de choses »
L’amitié, une histoire de pinceaux et de crayons à voir à l'espace Broncy
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