Les libraires nous ont présentés leur sélection parmi les 521 romans de cette rentrée pour labibliothèque :« Furies » de Julie Ruocco, « Les Contreforts » de Guillaume Sire, « Rends-moi fière » de Nicole Dennis Benn, « Une soupe à la grenade » de Marsha Mehran, « La fille qu’on appelle » de Tanguy Viel, « 24 fois la vérité » de RaphhaëlMeltz, « L’éternelle fiancée » d’Agnès Desarthe, « La porte du voyage sans retour », de David Diop, « L’évangile du Nouveau Monde » de Maryse Condé et « Mahmoud ou la montée des eaux » d’Antoine Wauters.
Présentation suivie d’une rencontre avec Marie Bardet et Marco Caramelli.
La Narbonnaise Marie Bardet signe son deuxième roman sur l’histoire de Babylift, édité par les Ed. Emmanuelle Collas, entre enquête et intime.Une histoire d’amour ballottée par le chaos de la guerre. Une quête d’identité depuis une vallée audoise, jusqu’aux berges d’une rivière du Vietnam. Un air de thriller, et un retour aux sources : « Babylift est un roman aussi addictif qu’émouvant. J’aurai pu faire un documentaire. J’ai choisi une fiction, pour tendre vers quelque chose de plus universel et pour que toute personne concernée puisse se projeter… ».
Après une enfance dans la région de Naples, Marco Caramelli s’installe à Montpellier, puis à Paris.A l'occasion du centenaire de la naissance de Federico Fellini et du soixantième anniversaire de son chef-d’œuvre, La Dolce Vita,Marco Caramellia publié aux éditions Robert Laffont, « Un beau désordre ».
Transformant en roman le film Huit et demi avec des passages par La Dolce Vita, les deux chefs-d’œuvre du cinéaste, l'auteur se glisse dans la peau du grand réalisateur italien. Quand un cinéaste dépressif fuit le monde du cinéma et se réfugie dans un univers peuplé de souvenirs et de fantasmes, alors que dans la station thermale où il s'est isolé, son épouse, sa maîtresse, ses amis, ses acteurs, s'agitent autour de lui dans l'attente. Un premier roman, un beau désordre mêle l'histoire du film et l'adaptation qu’il en a fait, avec un travail d'auteur parce qu'il y a des scènes qu’il a totalement construites.
Reportage Dominique André