Le projet Eloquence au sein du collège La Nadière de Port-La Nouvelle est une expérimentation menée sur les classes de 3e en ajoutant 30 minutes au cours de français dans la perspective de l’oral du brevet et du grand oral de français au Bac. En 2021, appel a été fait à la Compagnie nouvelloise La Poucette de Nathalie Deumier, un atelier-théâtre idéal pour que les élèves apprennent à être plus à l’aise dans leur corps tout travaillant leur voix. L’idée est venue de créer une émission de radio sur leur nom de classe. Les élèves ont créé et écrit une émission de radio et l’on enregistrée ce 9 février au sein du collège avec Jean- Marc Courrèges-Cénac, directeur de l’antenne Atomic Radio... Lire
Andrée Benchetrit est comédienne et metteur en scène avec sa compagnie narbonnaise Le Fredon Menteur. Elle précise « le fredon donnera le verbe fredonner qui représente l’espace infini que s’autorise un artiste à improviser sans que personne ne s’en rende compte ». Depuis 6 ans, elle est aussi professeure d’art dramatique, et déplore que le Conservatoire n’accueille que les élèves qui sont en phase diplômante en théâtre ou musique...
La vigne ignore la pandémie actuelle, il faut continuer à la travailler, à la soigner. Sauf qu’avec la fermeture des restaurants, des bars et des hôtels les ventes de vins s’écroulent, impactant ainsi les ressources financières des viticulteurs et vignerons.  Jérôme Gazaniol de l’entreprise Limongi Motoculture au Z.A. du Peyrou à Sigean constate que la vente de matériel neuf est remise à plus tard car « on ne sait pas où on va. . ..lire
«Le tactile de ce document rejoint vraiment l’intellectuel, heureusement que l’ère du numérique n’a pas enterré complètement la lecture papier » fut la première réflexion du maire Henri Martin lors de la présentation du Passeport Citoyen au collège La Nadière ce 8 février 2021. Auteures et initiatrices de ce projet fédérateur, Céline Pano, professeure de français, et Olivia Nebout, professeure d’Histoire-géographie, ont put compter sur Maryse Ségui pour convaincre la mairie d’être partenaire de ce projet, lire
Une entrée en matière pour le moins alarmiste du maire Henri Martin ouvrant la réunion annuelle de la Réserve Communale de Sécurité Civile nouvelloise. Les réservistes ont vite compris qu’il s’agissait du Covid-19 pour lequel la discipline et la rigueur dans les comportements ne diffèrent pas de ceux qu’ils doivent adopter lors d’une crise majeure comme un incendie, une inondation ou tout autre sinistre...lire
… ou comment montrer de quel bois on se chauffe quand la sinistrose s’empare de pans entiers de l’économie. Pas de sinistrose liée à la pandémie pour Sébastien Aguiar qui dirige deux sites de production de charpentes, l’une à Montpellier (Charpente Couverture de l’Hérault CCH), l’autre dans l’Aude sur la ZAC Le Peyrou à Sigean (CCA). Pas de problème d’approvisionnement de sa matière première.... Lire
Sur le piquet de grève, Anthony, jeune pêcheur, est en colère : « On nous accuse d’être responsables de la surpêche alors que les années précédentes il y a eu une très importante réduction de la flotte, et c’est par définition la faute aux pêcheurs si la ressource ne se régénère pas. La cause écologique est par contre beaucoup plus à surveiller. Il y a d’abord la prolifération organisée des éoliennes off-shore qui est un véritable désastre dans les pays nordiques, on n’imagine pas la quantité de gasoil utilisée pour les bateaux assurant la maintenance de ces machines ; s’ajoute à cela le courant électrique induit dégagé par les câbles sous-marins qui chasse les poissons, à l’instar des câbles électriques utilisés en Australie pour éloigner les requins.
Qu’on ne vienne pas nous dire que les gigantesques travaux du grand port de Port-La Nouvelle ne sont destinés qu’à monter une mini ferme éolienne expérimentale au large, tout le monde sait pertinemment bien que le projet final est de couvrir toute la mer entre Port-La Nouvelle et Marseille, et ceci pour résoudre le problème de pollution visuelle et sonore des éoliennes terrestres : on déplace le problème en mer en détruisant les emplois des pêcheurs et de toute la filière. Rien ne sert de demander un entretien avec le préfet pour en discuter, toutes les excuses sont bonnes pour repousser le rendez-vous.
Bien sûr, on ne parle pas de la vraie pollution qui fait que nos filets ne remontent plus de poissons : entre Sète et le Grau du Roi toutes les usines rejettent dans la mer, tout comme les égouts de Montpellier. Et la pêche des plaisanciers, parlons-en : 300 000 licenciés, ce n’est pas négligeable ; par contre on les bride à outrance avec l’octroi de bagues pour pêcher le thon, tant et si bien que dès que l’on quitte le port, les thons pullulent déjà à 10 mètres de fond, et il faut savoir que ce poisson mange trois fois son poids par jour en poissons ». Alain s’approche et confie « Je suis ici avec les jeunes pêcheurs, moi j’arrive à terme de mon temps, et je me dois de défendre la jeune relève que l’Europe veut effacer d’un revers de la main.
L’Europe décide de la gestion de la pêche en Méditerranée, mais en Italie et en Espagne les gouvernements soutiennent leurs pêcheurs, ici, en France, on n’est que nous, le gouvernement est contre nous, la population est contre nous, l’Europe est contre nous ».
Reportage William Barbier
Importante concentration de chalutiers dans le port de Port-La Nouvelle et blocage de l’accès aux poids lourds se rendant dans la zone technique ce 7 décembre 2020. Et pour cause, alors qu’en Atlantique les pêcheurs partent pour plusieurs jours en mer, les eurocrates veulent en Méditerranée restreindre leur activité à 140 jours par an, avec obligation d’appareiller à 3 heures du matin, et pas avant, et d’être de retour au port à 18 heures.
Port-La Nouvelle : «Quand les chalutiers prennent l’eau »
Contrairement à d’autres collectes, celle du Souvenir Français repose intégralement sur le bénévolat des adhérents.  Le Souvenir Français organise sa quête au cimetière de Sigean ces 31 octobre et 1er novembre pour relever 3 défis mémoriels, la sauvegarde de chaque tombe de Combattant Mort pour la France, la préservation des cérémonies rappelant les pages de notre histoire combattante et la possibilité pour les élèves de visiter au moins un site mémoriel durant sa scolarité. Sur le plan national le Souvenir Français veille sur les monuments aux morts et les tombes de plus de 35 000 communes, et à l’international a participé en 2018 à la rénovation de plus de 1 000 monuments et stèles, à la sauvegarde de plus de 10 000 tombes, au fleurissement de 300 carrés communaux, et à la création de 50 tombes collectives. A l’entrée du cimetière, Dominique André, président du Souvenir Français de Sigean, et Michel Raulier, son porte-drapeau, ont spontanément été abordés par d’anciens combattants et des familles meurtries par les guerres, faisant preuve de générosité pour cette quête dont ils sont les seuls à pouvoir mesurer l’importance de sauver les tombes. Comme prévu, les tombes du carré militaire ont été fleuries par la municipalité, Dominique André ajoutant un bouquet de fleurs et un drapeau tricolore arborant le logo du Souvenir Français, y compris sur le monument aux Morts du cimetière et quelques tombes abandonnées.
Sigean: «Ils ont servi la France, leurs tombes ne doivent pas disparaître »
Un cimetière qui demande beaucoup de travail au vu du recensement du nombre de tombes abandonnées et pas entretenues, travail en quelque sorte récompensé par des particuliers qui repeignent de plus en plus les pierres grises en blanc immaculé, à l’instar d’un cimetière marin. Tout est fin prêt pour accueillir les fleurs de ceux qui feront fi du confinement pour honorer leurs morts. Dominique André, président du Souvenir Français de Sigean, participe toujours à cette visite qui se termine au carré militaire des Morts pour la France de la Grande Guerre 14-18, emplacement faisant suite à la décision en 1921 de l’Etat Français de rapatrier les corps dans des sépultures militaires perpétuelles dans les cimetières communaux. Le carré militaire est entretenu, fleuri et pavoisé par la municipalité : le drapeau tricolore sera hissé du 1er au 11 novembre (la tramontane exclut un drapeau permanent) et une gerbe municipale sera déposée, comme chaque année, le 11 novembre et le 8 mai.  A noter que d’autres Morts pour la France reposent au cimetière de Sigean, leurs restes mortels ayant été transférés dans la sépulture familiale à la demande des héritiers. Dans ce cas précis, le Souvenir Français veille à ce qu’elles soient entretenues et fleuries, prenant le relais si un jour un petit écriteau mentionnait « cette concession est réputée en état d’abandon ».
Fleurir une tombe le jour de la Toussaint ne nécessitera pas de se munir d’une attestation de déplacement dérogatoire, une tolérance bienvenue malgré la virulence du virus. Le résultat de l’entretien constant du cimetière de Sigean par les employés municipaux, et pas seulement parce que la Toussaint est proche, c’est ce que le maire Michel Jammes et Stéphane Santanac, élu délégué aux services techniques, sont venus constater ce 26 octobre.
Sigean:  « L’entretien du cimetière respecte le devoir de mémoire »
Dans le même temps, le Grand Narbonne se dote d’un outil de sauvegarde des techniques traditionnelles ancestrales. Les enduits traditionnels anciens ont été prélevés sur le territoire et seront conservés dans une mallette, accompagnés des recettes pour leur confection, précisant les dosages et les conseils de mise en œuvre : ils seront donc reproductibles. Ce travail est mené par l’École d’Avignon, centre de ressources à la réhabilitation du patrimoine architectural et co-financé par l’Unité Départementale de l’Architecture et du Patrimoine de l’Aude.
Une action partenariale
Le Grand Narbonne, par le biais de Rénov’habitat, son guichet unique de l’habitat, coordonne le dispositif des chantiers-formation, tandis que la CAPEB de l’Aude se charge du montage et du suivi des dossiers de financement pour les participants et finance le formateur. La commune de Sigean a financé quant à elle la phase préparatoire du chantier (préparation des murs).
Un constat sans appel de Robert Fierret
« Aujourd’hui 90% des chantiers de rénovation de façades anciennes se fait avec du ciment Portland, une rénovation qui est en réalité un cache misère qui ne fait qu’empirer la situation. Evidemment, avec un budget de 35 à 40€ le m²pour la chaux, soit un rapport de 1 à 3 par rapport au ciment Portland, le choix est vite fait. Sans compter qu’avec le ciment, le chantier ne dure qu’un jour ou deux. Il y a une telle concurrence entre façadiers que les gens achètent un prix ».
Pourquoi cette implication du Grand Narbonne et de la CAPEB de l’Aude, pourquoi ne pas faire appel au privé ?
Pour Jean-Marc Wagner « on ne veut pas (plus) que le privé fasse un chantier à l’œil car cela reste un marché, le privé vise la rentabilité et la vitesse, et un chantier de formation devient de l’esclavage à la limite assorti de pénalités de retard. Pour ce travail de rénovation à Sigean il faut savoir que la mairie supporte les frais de location des échafaudages (qui resteront en place jusqu’en mai pour le badigeon de finition avec le retour des beaux jours), apporte les matériaux, fournit l’eau et l’électricité ainsi que la bétonnière. Il faut aussi comprendre que les entreprises qui envoient leur personnel suivre ce stage ne peuvent pas se permettre de se passer d’eux pendant une semaine entière sans perturber leurs chantiers en cours, c’est pourquoi la formation se fait en 3 étapes de 2 jours (décroûtage, pose du premier enduit, badigeon de finition), soit un total de 6 jours.
La dénaturation
Florent Auriol, architecte du patrimoine mandaté par le Grand Narbonne pour animer l’ »action façade » en a profité pour commenter quelques vieilles façades « rénovées » dans le vieux Sigean, et a mis en évidence les erreurs impardonnables : pierres apparentes avec mauvais scellement, génoises débordantes de toitures supprimées pour installer des gouttières en PVC, mélange de matériaux et de styles sur une même façade, encadrements de fenêtres inadéquats favorisant l’humidité, … Il y a encore beaucoup de travail à Sigean et dans l’Aude pour que les vieux murs puissent enfin respirer.
Le chantier-formation « Enduits traditionnels de façades à la chaux » se déroule sur quatre jours, les 5 et 6 octobre pour la théorie, puis les 22 et 23 octobre pour la pratique. Dix stagiaires de huit entreprises audoises du bâtiment sont ainsi encadrés et formés par Robert Fierret, artisan formateur, Maître Artisan et « entreprise du patrimoine vivant », pour rénover la façade d’une bâtisse communale, située rue du vieux Sigean, selon les techniques traditionnelles de ravalement. En effet, un des objectifs de cette action est notamment de mettre en valeur l’identité architecturale, riche et diverse des cœurs de villes et villages du Grand Narbonne.
Ce chantier-formation, dont le précédent s’était tenu à Mirepeïsset en octobre 2019, entre dans le cadre de l’« action façade » du Grand Narbonne, mise en œuvre dans les 14 communes volontaires pour un accompagnement expérimental à la revitalisation de leurs centres anciens. L’action façade représente un investissement de 350 000 € par an pour la Communauté d’agglomération. Pour les artisans, les chantiers-formation permettent d’acquérir un savoir-faire et une autonomie dans la conception et la réalisation d’enduits traditionnels. Le Grand Narbonne étoffe ainsi son réseau et peut recommander aux bénéficiaires de l’action façade, des artisans qualifiés dans la mise en œuvre de techniques traditionnelles et respectueuses du bâti ancien pour préserver les cœurs de villages ; un atout pour ces entreprises locales, qui peuvent ainsi remplir davantage leur carnet de commandes.
La Communauté d’agglomération, en partenariat avec la CAPEB de l’Aude, a lancé un chantier de formation à destination des artisans sur la réfection traditionnelle de façades à Sigean. Jean-Louis Rio, Vice-président du Grand Narbonne en charge de la Politique du logement, de l’Urbanisme et de l’Aménagement du territoire, Jean-Marc Wagner, président de la CAPEB de l’Aude, et Michel Jammes, maire de Sigean, se sont rendus sur place pour une visite du chantier.
Sigean: « Un lifting à l’ancienne pour que les vieux murs puissent enfin respirer »
Aujourd'hui, nous nous mobilisons pour défendre la liberté d'expression, nous nous mobilisons pour défendre la primauté de la laïcité dans l'organisation de la République. Cette liberté d’expression et cette laïcité telles que nos lois, notre volonté commune et notre histoire les conçoivent, et que certains remettent violemment en cause. Oui nous sommes attachés aux grands principes de la République. Oui, nous défendons la Liberté, l'Egalité, la Fraternité. Oui nous respectons tous ceux qui ont pour mission de former les citoyens de demain, et nous attendons de tous Ie même respect. Vive la République ! ». L’omerta sur l’islamisme à l’école est en train d’être levée, mais Samuel Paty a payé le prix fort. Le temps consacré à l’hommage sera très court, et ensuite, partant du principe qu’un problème est une opportunité déguisée, il faudra prendre le temps nécessaire pour rendre toute sa place à la République.
Reportage William Barbier
« Nous sommes en guerre » est le leitmotiv invoqué, et elle est mondiale, sauf que face à l’ennemi, les lois pour le vaincre sont retoquées car contraires à la constitution, c’est le prix à payer pour avoir la chance de vivre dans un Etat de droit et non sous une dictature. Le coupable loin d’être « présumé » sont les réseaux sociaux devenus de véritables clusters de haine, poussant le législateur à devoir créer la notion de délit de mise en danger d’autrui via ce média. C’est pourtant par les réseaux sociaux que la municipalité de Sigean a invité la population à observer une minute de silence face à la mairie. Ce 21 octobre, Michel Jammes, entouré de tous les élus, s’est exprimé en ces termes : « « Il y a 5 ans, presque jour pour jour, nous étions déjà réunis ici, pour défendre la République, pour rendre hommage aux victimes du fanatisme. Depuis, nous nous sommes malheureusement régulièrement réunis, la dernière fois pour inaugurer Ie rond-point colonel Beltrame. Et chaque fois, nous espérons tous que c'est la dernière. Malheureusement, la République à nouveau vient d'être attaquée. Et avec elle, la liberté de parole, la liberté de pensée, la liberté de l'enseignement, la liberté tout court. Aujourd'hui, nous témoignons notre solidarité avec Samuel PATY et sa famille, nous témoignons notre soutien à la communauté éducative.
Nous sommes tous allés à l’école, et voilà qu’aujourd’hui nous sommes tous profs. Tous profs pour protéger une citadelle que l’on pensait imprenable, inviolable : l’école. Il y a peu, nous étions tous flic, journaliste, … jusqu’au prochain métier visé par la haine aveugle de l’islamisme politique. Dans le cas de Samuel Paty, l’assassin est mort en pseudo-martyr, le prof est mort en vrai martyr parce que sa légitime et pleine autorité pour instruire ne fait plus le poids devant la dérive de certains parents du devoir d’éduquer.
Sigean: « Je suis prof… pour l’instant, et après ? »
Le président s’est également fait porte-parole de Roberto Ortiz, conseiller directeur de l’Observatorio Lazarita de Defesa e Protecdo Civil (OLDPC) au Brésil, lui décernant également le diplôme et la médaille d’or à titre posthume. A Sigean, Germain était également très actif au niveau associatif avec le Secours Catholique à Sigean et Port-La Nouvelle. Parmi les porte-drapeaux lui rendant cet ultime hommage au sein de l’église Saint-Félix, celui de la FNACA, Michel Khloudeeff, anciennement président et aujourd’hui secrétaire d’Atoucart à Sigean, a dû se résoudre à admettre qu’il n’aura plus jamais Germain à sa table pour de mémorables parties de belote. Lors de la cérémonie, le policier municipal Laurent Boulet a tenu à porter le drapeau désormais orphelin que Germain hissait fièrement lors des cérémonies patriotiques et des grandes occasions.  Reportage William Barbier
Germain a été pompier, cumulant 18 ans de porte-drapeau des pompiers à Paris, et de la ville de Sigean. Il fut agent de sécurité à la faculté de médecine de St Antoine à Paris 12e et du secourisme à la Croix Blanche de Paris. Venant de Nîmes, Pierre Gonzales, président de l’Observatoire Citoyen de Défense et de Protection Civiles (OCDPC), lui a rendu un vibrant hommage. Intervention émouvante de Maurice Gruel, président de l’Amicale des Anciens Sapeurs-Pompiers (AASSP) de Paris- Languedoc Roussillon, affiliée à la Fédération Nationale des Anciens Sapeurs-Pompiers (FNASSP) de Paris, lui décernant à titre posthume la médaille d’or pour « services de secours, de défense civile de protection civile et d’aide aux populations ».
Venant de Sigean, Port-La Nouvelle, de Narbonne et de Carcassonne, les porte-drapeaux, présidents et représentants des Médaillés Militaires, de l’AACCM, de la FNACA, de l’AMMAC, de l’UNC, et du Souvenir Français sont venus saluer une dernière fois ce 16 octobre Germain Tello, porte-drapeau de Sigean depuis 2016 et décédé à l’aube de ses 73 ans.
Sigean : « Le drapeau de Sigean orphelin »
Port-La Nouvelle: Collège La Nadière « C’est une année particulière, on repart tous masqués »
« On est sur un protocole national avec quelques obligations (lavage des mains, port du masque, …) et beaucoup de recommandations » précise Jean-Pierre Lifante, principal du collège La Nadière à Port-La Nouvelle. Tout en appliquant le protocole qui est la référence, et en mettant en place certaines recommandations (sens de la circulation dans l’établissement, cadrages bien définis dans la cour de récréation pour éviter le brassage des élèves), le maître-mot est d’anticiper un éventuel durcissement des mesures sanitaires imposées par l’Etat en testant des applications internes qui peuvent malgré tout encore monter en puissance, mais dans l’optique de ne pas devoir chambouler toute la structure existante. Lire + Photos
« Il faut que je commence par le judiciaire » annonce Pierre Lascoux dont c’est la 10e année en qualité de chef de plage CRS-MNS à Port-La Nouvelle. Lors de la traditionnelle réunion de fin de saison en mairie ce jeudi 27 août, il est de coutume de commencer par les statistiques des sauvetages, des soins et de la gestion des accidents avec évacuation médicalisée. Mais la pandémie du Covid-19 et les contraintes, voire les interdictions, de déplacements vers l’étranger pendant les vacances ont provoqué une hausse de fréquentation sur la station d’usagers particulièrement excités et ignorant tout du fonctionnement d’une plage surveillée en fonction des conditions météorologiques (tramontane et courants).
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Port-La Nouvelle: CRS-MNS, SNSM, Pompiers,  ont assuré cette année encore
… mais au contraire une bonne chose qui permet d’être isolé en quatorzaine pendant que les autres, testés négatifs et rassurés, continuent à vivre normalement en étant encore plus rigoureux sur le respect des règles sanitaires. Pour Henri Martin, maire de Port-La Nouvelle, c’est une forme de vérité qu’il faut regarder en face, il ne faut pas attendre qu’un foyer d’infection (cluster) se crée pour organiser le branle-bas de combat. Répondant au souhait du président de la République et du Premier Ministre, le maire a demandé à ce que sa ville soit un secteur expérimental pour que, quoiqu’il arrive, on ne revive pas six mois économiquement et psychologiquement pénibles sous forme de confinement généralisé
«Le CRS, il est comme les autres, pompiers et SNSM, je les traite à égalité, sans oublier leur expérience quand pour ces costauds il faut y aller, mais il y a ce côté intervention qui impose le respect et la prudence quand il faut faire respecter les arrêtés municipaux et préfectoraux, et sur la plage le logo CRS amène certaines décontractions à se limiter, et certains comportements marginaux à être sanctionnés  !  ». Ce 14 août, Henri Martin, maire de Port-La Nouvelle, attendait au poste de secours n°1 le député Alain Péréa «  qui a été notre avocat pour que l’on puisse continuer à bénéficier cette année encore de la présence des MNS-CRS sur la plage  ». Lire la suite + de photos
Il aurait pu s’attendre à un accueil mitigé des adolescents pour lesquels le programme des activités a subi des allègements suite à la pandémie, comme la suppression des sorties expatriées et des activités aquatiques. Au lieu de cela, le maire n’a pu cacher son émotion lorsque Océane lui a lu le message de remerciements que lui adressent tous les enfants au terme de ces vacances. Ce qu’ils nomment humblement eux-mêmes «  les moyens du bord  », les encadrants ont proposé des jeux et des sorties attrayantes comme la visite de la criée, des randonnés en garrigue, un jeu de piste sur le littoral nouvellois, des jeux sur la flore et la faune sur l’île sainte Lucie, et une randonnée en VTT à la Vieille Nouvelle. Au cours de toutes ces activités, les adolescents, impliqués dans un projet « 100 % gagnant  » de la CAF, ont effectué plusieurs actions de ramassage de déchets qui seront revalorisés pour une exposition qui aura lieu pendant les vacances d’octobre, le maire ayant la primeur de découvrir quelques réalisations. « Monsieur le maire, en redécouvrant notre territoire, nous avons vécu un été 100% nouvellois et nous avons vraiment adoré, encore merci  » conclut Océane.
«  Même si cela fait dirigiste, c’est en 1995 que j’ai décrété tout pour les jeunes et l’école, même si on en fait trop, même si on se plante, mieux vaut être critiqué pour en avoir trop fait que de limiter les choses  ». Cette politique initiée par Henri Martin, maire de Port-La Nouvelle, lui a valu un retour de boomerang inattendu lors de sa visite au SMEJ à l’école André Pic ce 11 août pour faire le bilan des vacances.
Photos: 1 Micro plastiques récoltés lors de l’Expédition 7e continent: 2 Sensibilisation sur les dégâts sur la faune marine: 3 Patrick Deixonne présente le bouchon Cristaline et constate « les mentalités évoluent dans le bon sens »: 4 Protéger l'océan s'apprend à tout âge:  5 Le voilier de Patrick Deixonne à quai à Port - La Nouvelle
La pollution des océans par les plastiques est un fléau mis en évidence par Patrick Deixonne quand il a navigué au milieu du « continent de plastique » à bord de sa goélette 7e Continent. On peut parler de « continent flottant » car cette masse de déchets plastiques en plein Pacifique a une superficie de près de 2 millions de km², soit trois fois la France.
Les 4, 5 et 6 août, le voilier s’est amarré dans le chenal de Port-La Nouvelle dans le cadre de sa campagne de sensibilisation. Pour le milieu marin, cette pollution se divise en « micro-plastiques » et en « déchets plastiques ». Les petites particules de plastiques sont inconsciemment ingérées par les poissons et les mammifères marins et s’accumulent dans l’organisme.  Mais les gros déchets sont mortels en bloquant le système digestif des animaux. Dans un reportage, une image choc de ces ravages sur la faune marine fut celle d’un pélican en décomposition sur une plage mettant à nu le contenu de son estomac plein de déchets de plastique parmi lesquels de nombreux bouchons de bouteilles. Le président Pierre Papillaud, acteur majeur en France des eaux embouteillées, a voulu jouer un rôle majeur pour ne plus être associé à cette image d’horreur, et a créé le « bouchon attaché » qui reste fixé à la bouteille, impossible à perdre dans la nature, et donc d’être ingéré par les animaux marins et les oiseaux. Partant du principe que 80% des déchets plastiques en mer sont d’origine terrestre, Patrick Deixonne salue cette initiative qui va devenir une référence en Europe qui a décidé de rendre obligatoire ce type de bouchon sur toutes les bouteilles plastiques d’ici juin 2024, boissons plates et gazeuses.
Port-La Nouvelle : Agir pour que les bouchons ne flottent plus sur l’eau
Ces paroles de «  Les Ballons Rouges  » ouvraient son spectacle au gymnase «  grâce à l’organisation de la mairie qui fait que j’ai la chance de pouvoir chanter devant 50 personnes et de dire bonjour à tout le monde  ». Le répertoire d’Alain va de 1965 à nos jours, et impossible de passer sous silence l’accident de voiture dans lequel Serge Lama fut le seul rescapé lourdement blessé, sa fiancée, Liliane Benelli, pianiste de Barbara, mourant sur place, et Jean Claude Ghrenassia, le frère de Enrico Macias, ne sortant jamais du coma  : le récit de cette tragédie permet à Alain de chanter avec gravité «  Mon ami, mon maître  » en référence à Marcel Gobineau qui a toujours épaulé Serge Lama. «  Je voudrais tant que tu sois là  » dédié à son épouse est ressenti par le public comme un véritable hymne à l’amour. La légèreté s’invite au programme avec «  Femmes, femmes, femmes  », «  d’Aventures en aventures  », «  Les P’tites femmes de Pigalle  ».  Alain Sebbah a adapté son programme pour ressortir «  les chansons que les Sigeanais ici présents écoutaient quand ils avaient 30-35 ans  », et donc place à «  Je suis malade  », «  Bordeaux  »,  « l’Algérie  », «  les Glycines  »,  «  La Fille dans l’Eglise  », «  Marie la Polonaise  ». Et quand Alain est tellement crédible dans son interprétation que seul le message de Serge Lama arrive en pleine figure du public, ce dernier hésite à applaudir tant il semble évident que «  Après l’amour, comme c’est triste  ». Retour des applaudissements avec «  Balade pour une colombe  », de la bonne humeur avec «  Voilà ce qu’est d’être star  ». Pour le final, Alain se fond dans le public pour tendre le micro aux dames et s’entendre dire «  Je t’aime à la folie  », preuve que «  Aussitôt que l’on chante, c’est déjà qu’il fait beau…  ». Un spectacle de très haute facture, empreint de simplicité et surtout d’humilité  : Alain Sebbah, bien qu’étant qualifié de sosie vocal de Serge Lama, «  je me contente d’interpréter l’artiste, jamais de l’imiter  ».
« J’ai rien d’mandé, je n’ai rien eu, j’ai rien donné, j’ai rien reçu  » n’est pas exactement ce qui est arrivé à Alain Sebbah ce 28 juillet lors de son spectacle «  Serge Lama  » à Sigean.
Sigean : Alain Sebbah interprète Serge Lama, mais ne l’imite pas
Port- La Nouvelle : Max jette le masque
Et ensuite il s’offre un numéro de système d’identification du répertoire des établissements (SIRET) et un code APE pour pouvoir les vendre. Encore fallait-il trouver un nom pour son «  entreprise  », et là encore la solution trottait dans le subconscient de Max  : au lycée, avec un copain, il avait créé un journal baptisé «  Yacinthe  » pour faire la liaison entre les élèves et le corps professoral, tant pour informer que pour surprendre par quelques coups de gueule. Partant du principe que le mot «  yacinthe  » est issu du grec «  huakintos  » qui signifie «  pierre précieuse  », et que la ténacité et la finesse sont les qualités de ceux prénommés «  yacinthe  », il était évident que Max appellerait son entreprise «  Yacinthe Créations  ». Le vernissage de son business a attiré énormément de monde ce 13 juillet à Port-La Nouvelle, Max ayant eu la bonne idée d’installer son étal au milieu de l’imposant marché de la plage de l’avenue de la mer longeant le chenal, et il y sera tous les lundis et jeudis. Le bois flotté rappelle la couleur de la grande plage du front de mer, Max vend cette douceur à ramener chez soi.
Depuis le temps qu’il y pense, Max a patiemment attendu de voir poindre la retraite à l’horizon pour donner vie à son imposante collection de bois flottés. Dans son petit atelier, il les transforme en luminaires, en mobiles tant pour la décoration à la maison qu’à suspendre au rétroviseur de la voiture, figurines, bijoux et de nombreuses variantes du phare de Port-La Nouvelle.
Le maire Henri Martin s’est avancé avec celle de la municipalité, Henri Palazon, président de la FNACA, déposant celle des associations patriotiques. Au niveau de ces associations patriotiques, on retrouve les fidèles d’entre les fidèles : Jean-Bernard De Block (AACCM et Médaillés Militaires avec les deux porte-drapeaux, respectivement Jean-Michel et Michel), Henri Palazon (FNACA et le porte-drapeaux André), Josiane Eychenne (Souvenir Français et le porte-drapeau Emile) et René Tillet (AMMAC et le porte-drapeau Henri). Venu de La Palme, Frédéric Gajean s’est présenté aux présidents des associations pour participer à la cérémonie, et certainement aux autres à venir, en qualité de béret rouge à la retraite depuis septembre 2019, avec comme vécu 20 années au sein du 8e régiment de parachutistes d’infanterie de la marine en garnison à Castres. Une clé USB a servi de support pour l’interprétation de la Marseillaise. Pour cause de Covid-19, une cérémonie à la limite du huis-clos, loin, très loin des fastes de l’année dernière. Le maire s’est adressé au maigre public, le remerciant de sa présence, presqu’en s’excusant du dénuement de la cérémonie et de l’annulation des festivités liées au 14 juillet qui est aussi une fête pour tous sur le plan national. Le feu d’artifice depuis la tour Eiffel a été maintenu, la maire Anne Hidalgo estimant qu’il est «  le symbole de la résilience de notre capitale et de notre Nation et un hommage à tous les héros du quotidien qui ont œuvré pendant la durée de l’épidémie  ». Sentiment partagé par Henri Martin, mais annulant la mort dans l’âme celui depuis le phare, le spectacle ne pouvant éviter les rassemblements sur le front de mer et la plage.
Un 14 juillet sous haute tension avec des affrontements à Paris, une cérémonie sobre à Port-La Nouvelle, la tramontane remplaçant la Patrouille de France dans le ciel bleu. Pour commémorer la prise de la Bastille du 14 juillet 1789, symbole de la fin de la monarchie absolue, et la Fête de la Fédération de 1790, symbole de l’union de la nation, deux gerbes ont été déposées au pied du Monument au Mort.
Port- La Nouvelle : Le virus fait du 14 juillet un simple jour de congé
Il est affecté à Saint-Pierre-et-Miquelon, archipel français au sud de l’île canadienne de Terre-Neuve, où il est médecin-chef du Service Santé de l’île, directeur de l’hôpital, médecin-conseil de la Sécurité Sociale et médecin des gens de mer (1974), devient commandant du centre d’instruction des Services Santé implanté à Nantes avec le grade de colonel (1976), part à Marseille en tant que chef du Service Santé de la 53e division (1982) et obtient le grade de chef de service de classe normale 2 étoiles en 1988. C’est fin 1988, en tant que médecin-général, et avec les distinctions de Chevalier de la Légion d’Honneur et Officier de l’Ordre National du Mérite, qu’il prend sa retraite et vient s’installer à Port-La Nouvelle. Ce 8 juillet 2020, le maire Henri Martin a reçu le couple pour leurs noces de platine. Ce n’était non seulement le «  jour J  », c’était également pour le maire une façon de tenir une promesse faite au couple depuis 30 années, celle de fêter leurs 50, 60 et 70 années de mariages. Remettre une médaille de la ville spécifiquement gravée pour des noces de platine pour un maire qui, avec Maryse Ségui, a célébré, et célèbrera encore tant de mariages au cours de ses mandats, est un moment rare et privilégié au vu de l’évolution du mot «  union  » qui flirte dangereusement avec «  éphémère  ». Pour Jean et Luce, dans 10 ans, ce seront les noces de chêne, symbole d’éternité.
Reportage William Barbier
Il obtient son doctorat de médecine à Toulouse et rentre à l’école d’application du Val-de-Grâce (1955), part comme lieutenant pour l’Algérie où il est blessé (1956), est muté en Allemagne comme capitaine à Berkzabern et Tubingen (1958), revient à Régane en Algérie (1961), part à nouveau en Allemagne à Tubingen (1963), rentre à l’école de l’Etat-Major à Paris (1964), est muté en Allemagne à Fribourg (1965), devient Conseiller Technique au Service Santé des Forces Royales Marocaines où il obtient le grade de commandant (1966), obtient une affectation à Mulhouse au poste de d’adjoint au directeur du Service Santé (1970), est muté à Compiègne au poste de médecin-chef de la division avec le grade de lieutenant-colonel (1973).
Lorsque Jean Lapeyre et Luce se marient le 8 juillet 1950 à Muret près de Toulouse, ils ne se doutaient pas à cet instant précis qu’ils en prenaient pour 70 ans ferme, et donc à perpétuité. Luce est née le 6 décembre 1927 à Narbonne, et était secrétaire dans l’Armée Française, prenant sa retraite avec le grade d’adjudant-chef après 20 ans de service. Jean est né le 31 mars 1929 à Montauban, et sur le plan militaire, son parcours est pour le moins élogieux.
Port- La Nouvelle : Le platine, rare et précieux, résiste à la corrosion
Parmi les animaux il y a bien sûr les poissons, et une des adhérentes a voulu lancer un message sur la pollution des océans en cousant quelques gobelets en plastique sur un filet de pêche en tricot. Personne ne sait encore ce qui sera permis ou non le 14 juillet à l’occasion de la Fête Nationale, mais il est déjà acquis que les dames De Fils En Aiguilles orneront à nouveau les piquets devant la mairie avec les bonnets de laine aux couleurs nationales.
Il fut décidé que le thème de cette année serait «  les animaux  », et un apport exceptionnel de laine venu d’une habitante sympathisante a permis de revisiter une grande partie de ce que contenait l’arche de Noé. Le travail a commencé en début d’année dans le local de l’association et, confinement oblige, les doigts de fée ont continué les créations en «  télétravail  » à domicile. Ce 3 juillet, comme chaque année, le maire Henri Martin est venu constater l’étendue des «  dégâts  » sur le rond-point de l’avenue de la Mer face à l’office de tourisme. Il a pu apprécier la fidélité et la finesse des réalisations animalières, tout en émettant un doute sur la ressemblance par rapport au vrai d’une interprétation tricotée très libre du Covid-19 pendu entre deux palmiers.
Le Covid-19 n’a pas osé se frotter à Sylvie Lucion, présidente des couseuses, tricoteuses et crocheteuses au sein de l’association nouvelloise De Fils En Aiguilles. Le Yarn Bombing 2020 était à l’agenda, et pas question de déroger à cette tradition désormais bien ancrée à Port-La Nouvelle.
Port- La Nouvelle : Il n’y a pas de vaccin contre le yarn bombing
Marcel Vergé n’est pas peu fier de signaler que parmi les sauveteurs de la SNSM il y a 3 « bleus » qui ont suivi le cursus de secourisme de son association « les Secouristes Nouvellois ». Parmi ces nouvelles recrues, Marcel présente les frère et sœur Jules et Ella. Les formateurs, « je ne vais pas les chercher bien loin, ce sont Tomy et Jonathan qui sont sur les postes, l’un finit son cursus d’infirmier, l’autre est sapeur-pompier volontaire. Les 4 postes sont équipés d’une pharmacie, de VHF, de hauts parleurs, d’un défibrillateur, de zodiacs, d’un quad et de tiralos pour les personnes à mobilité réduite. Les consignes de sécurité et les informations sur la qualité des eaux de baignade sont affichées sur les plages et aux 4 postes à l’attention du public, ainsi qu’à l’office de tourisme, en mairie et sur son site internet. Idem pour les 2 labels « Pavillon Bleu » et « démarche qualité des eaux de baignade ». Les usagers peuvent faire part de leurs remarques sur un registre disposé au poste de secours 2, à l’OT et en mairie. En ce qui concerne le protocole sanitaire lié au Covid-19, les CRS interviendront aussi pour que soit respectée la distanciation physique et pour éviter les attroupements de plus de 10 personnes, le tout en faisant preuve de pédagogie. Un premier constat est que beaucoup de gens se déplacent vers les postes 3 et 4 où la vaste plage est moins fréquentée. La collectivité et la municipalité nouvelloises sont très attachées aux CRS MNS (ils assurent une surveillance des plages depuis plus de 50 ans) ; Le maire Henri Martin est président de l’Association des Communes Maritimes d’Occitanie, et intervient régulièrement auprès du Ministre de l’Intérieur en faveur du maintien pérenne des effectifs CRS MNS sur les plages de la région (4 actuellement) en lien avec le député Alain Péréa. Sécurité toujours, à noter que la plage de la Vieille Nouvelle est équipée d’une borne d’appel d’urgence reliée au centre opérationnel départemental d’incendie et de secours (CODIS).
Les CRS exercent leurs fonctions sous une double tutelle hiérarchique : celle du maire et celle de l’Etat. Ils disposent d’un pouvoir de police judiciaire pour constater les infractions et gérer le début de la procédure : transmission à l’OPJ local (gendarmerie et maire pour information) et/ou au Parquet selon le cas. Ils détiennent aussi un pouvoir de police administrative, chargés en ce sens de faire respecter les arrêtés municipaux et préfectoraux. Par leur présence à un corps policier, l’effet de dissuasion est tel qu’il éloigne nombre de délinquants (vols, trafic de stupéfiants, …). Lors de cette ouverture des plag,es, Marcel Vergé vient en renfort en ayant sous sa responsabilité 13 sauveteurs qualifiés SNSM, titulaires du BNSSA (Brevet National de Sécurité et de Sauvetage Aquatique), du permis côtier, du diplôme de secourisme en équipe PSC1 ou 2 (Premiers Secours Civiques de niveau 1 ou 2). Les sauveteurs SNSM sont répartis sur les 4 postes.
La plage de Port-La Nouvelle s’étend sur 9 km, dont les 2 km les plus fréquentés (front de mer et une partie des Montilles) sont étroitement surveillés depuis ce 2 juillet par les CRS MNS et la SNSM, prenant ainsi le relais des sapeurs-pompiers sur place depuis le 23 mai. Le maire Henri Martin est venu saluer le CRS brigadier-chef Pierre Lascoux qui assurera avec ses 4 hommes la surveillance des plages jusqu’au 30 août, de 11.00 à 19.00 heures.
Port- La Nouvelle : La sécurité, une mécanique sans l’ombre d’un grain de sable
Le Pavillon Bleu s’engage en faveur de l’éducation à l’environnement, la qualité des eaux et milieu naturel, mais aussi des services offerts aux usagers de la plage comme un cheminement pour les personnes à mobilité réduite, des tiralos, des accès gratuits à l’eau potable, … Certains critères spécifiques concernent les informations aux publics relatives à la faune et la flore locales et les 5 actions annuelles développées par la commune en faveur de l’environnement. A noter que l’une de ces 5 actions est la signature de la charte ZERO déchet sur la plage.
Au Pavillon Bleu s’ajoute le Label « Démarche qualité des eaux de baignade », une certification qui signifie que la Commune est en capacité de gérer une situation de crise en matière de qualité des eaux de baignade.
Il est rappelé qu’il est possible de consulter les analyses d’eaux de baignade hebdomadaires sur le site internet de la ville, à la mairie, sur les panneaux d’affichage des postes de secours et à l’office de tourisme. Un registre est également ouvert et est à la disposition du public à la mairie, à l’office de tourisme et aux postes de secours.
Le Pavillon Bleu est le résultat d’un travail d’équipe qui l’a hissé fièrement ce 30 juin au mât de l’office de tourisme : Henri Martin (Maire de Port-La Nouvelle), Georges Baradat (Conseiller Municipal chargé de la sécurité des plages), Alain Hernandez (Conseiller Municipal chargé de la station), Eric Lallemand (Directeur Général des Services), Claude Roquelaure (Directeur Général Adjoint), et Jean-Jean Taboni (chargé de mission sécurité et sûreté).
Reportage William Barbier
Label national de référence pour la Port-La Nouvelle, engagée dans une démarche de développement durable, le Pavillon Bleu est le signe d’une qualité environnementale exemplaire grâce à ses plages propres, à une eau de baignade d’excellente qualité et aux actions en faveur de l’éducation à l’environnement.
Port- La Nouvelle : Un pavillon bleu 2020 qui inspire confiance
Ce 30 juin au matin, le Maire Henri Martin est venu au poste de secours PS1 saluer les sapeurs-pompiers qui montent la garde depuis le dernier week-end de mai et qui vont prochainement passer le relais aux CRS MNS, pour revenir ensuite en fin de saison pendant 3 semaines en septembre. Ces sapeurs-pompiers saisonniers sont embauchés par convention SDIS dont le maire est administrateur, disposent des diplômes nécessaires et ont suivi les formations spécifiques du sauvetage en mer. Ils évoluent à 2 à 3 par poste selon les conditions météo avec leur propre matériel de secours ; à noter qu’un engin flottant permettant la baignade pour les personnes à mobilité réduite est disponible dans 3 postes de secours. La commune de Port-La Nouvelle met à disposition les postes de secours répartis sur la plage du front de mer et la plage des Montilles, ainsi que les embarcations. Cette visite fut l’occasion de rencontrer Loïc Cirès, chef de secteur pour les plages du littoral sud audois (Port-La Nouvelle, La Palme et Leucate) et ayant 14 postes de secours sous sa responsabilité. Le Maire était accompagné de Claude Roquelaure (Directeur Général Adjoint), Georges Baradat (Conseiller Municipal chargé de la sécurité des plages) et Jean-Jean Taboni (chargé de mission sécurité et sûreté).
Le Covid-19 a gâché beaucoup de projets de vacances, et la grande plage du front de mer de Port-La Nouvelle, déjà fort fréquentée en été en temps normal, doit s’attendre à une invasion de « déconfinés » avides de soleil. Pour la mairie, cela ne modifie en rien sa détermination à assurer la sécurité, tant dans l’eau que sur le sable, en mettant du personnel compétent dans les postes de secours.
Port- La Nouvelle : La plage sous haute surveillance
Pas de fanfare, une clé USB se charge de jouer La Marseillaise. Pas de public, si ce n’est Lucien Tarantola, restant en retrait, écoutant sûrement avec une pointe de nostalgie le maire-adjoint Patrice Ménard lisant l’Appel du Général de Gaulle et le message ministériel de Geneviève Darrieussecq, secrétaire d’Etat auprès de la ministre des Armées. Aucun doute que Lucien pense encore toujours comme le général, « quoiqu’il arrive, la flamme de la résistance française ne doit pas s’éteindre et ne s’éteindra jamais ». Puisse-t-il ne pas être le seul à y croire.
Cet appel, celui du Général De Gaulle, date d’il y a maintenant 80 années. Lors de la cérémonie au Monument aux Morts de Port-La Nouvelle, c’est encore Lucien qui lisait au micro le texte avec beaucoup d’émotion, à la limite du coup de gueule, et ce jusqu’à l’année dernière. Ce 18 juin 2020, pour cause de Covid-19, la cérémonie s’est tenue a minima avec quatre associations patriotiques, la FNACA (Le président Henri Palazon et son porte-drapeau André Slimane), les Médaillés Militaires (Jean-Bernard De Block et Saez Michel), le Souvenir Français de Port-La Nouvelle (Josiane Eychenne et Emile Perez) et l’AMMAC (René Tillet et Henri Claret), et la présence de Serge Malosse, chef de la police municipale.
Lucien Tarantola, gamin à l’époque, revoit encore la scène de son père, l’oreille collée au vieux poste TSF super hétérodyne Lucien Lévy, écoutant l’appel de celui qui, de l’autre côté de la Manche devant un micro piézoélectrique de la BBC, appelait à la résistance invitant les Français à poursuivre le combat contre l’Allemagne nazie avec les alliés britanniques
Port- La Nouvelle : Refuser la défaite, un exemple à suivre
Comme à l’accoutumée à Port-La Nouvelle, cette tradition rassemble beaucoup de courageux… amassés sur le bord de la plage, emmitouflés comme des Inuits sur la banquise, prêts à immortaliser ce moment sur leurs smartphones. Clic Lire et +++ de photos
Alertes orage, pluie, crue, inondation, submersion marine, canicule, accident, incendie, Seveso, … les origines et les natures des sinistres se diversifient. Loin, très loin des polémiques relatives à la laïcité, les sapeurs-pompiers fêtent leur patronne protectrice Sainte Barbe. 
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Une polémique disproportionnée sur la date du 5 décembre par rapport au nombre de morts de la Guerre d’Algérie incite Michel Jammes, maire de Sigean, à demander, une fois de plus, de faire preuve de tolérance quand on leur rend hommage : « Il me tient à cœur de rappeler que ces morts que nous célébrons aujourd’hui venaient de toutes les origines, comme les 24 719 militaires de carrière, engagés, rappelés ou tout simplement appelés qui venaient en effet de terres différentes. Et que dire des 535 militaires Morts pour la France, des milliers de disparus entre le 2 juillet 1962 et le 1er juillet 1964, sans oublier les 150 000 harkis assassinés avec leur famille dans une guerre sans règle où tout était permis, y compris tuer des femmes et des enfants ? ». > Lire
Pour faire face à la résonnance, à l’écho et à l’indescriptible brouhaha dans la cantine de l’école Azalbert de Sigean, situation aussi désagréable pour les enfants que le Personnel, l’entreprise Serial Acoustique a réalisé un diagnostic afin de déterminer l’entreprise compétente pour faire les travaux d’isolation acoustique et le type de matériaux. Avec toujours en ligne de mire la mise en conformité, le test est réalisé au moyen d’une détonation, avec mesure de l’amortissement de l’écho après travaux. > Lire
Il est 17.30 heures devant le clocher de l’église Saint Félix, les électriciens communaux Jean-François Quesada et Sébastien Mourrut attendent l’arrivée du maire Michel Jammes. Sept minutes plus tard, les illuminations de Noël brillent sur la Place de la Libération et dans les rues voisines. « Ce n’est qu’un début » annonce le maire, « la portion de route entre le gymnase et le rond-point de Lidl sera aussi décorée, ainsi que la fontaine si c’est techniquement faisable ». La deuxième famille du maire est la musique, le cumul des années dans la sphère musicale n’est pas loin des 200 ans et, hasard du calendrier, le début des illuminations de Noël coïncide avec la fête de la patronne des musiciens, Sainte Cécile.> Lire
« Un grand merci à la municipalité qui nous a accordé le gymnase, et au service technique qui a apporté toutes les tables et les chaises, et veillé au chauffage ! », on comprend la satisfaction d’Aurore Juhel, présidente de l’association nouvelloise NENA (Nos Enfants Notre Avenir) qui n’est pas le jouet de son imagination devant le succès de foule de sa bourse… aux jouets de ce dimanche 10 novembre, tant par le nombre de visiteurs que d’exposants.
Pour le 11 novembre, les instructions de la circulaire émanant de la secrétaire d’Etat aux armées Geneviève Darrieussecq concernant l’hommage dû aux Morts pour la France précise également que les mairies pourront organiser toutes les manifestations qu’elles jugeront utiles si elles sont adaptées au contexte local. Lire et ++ de photos
Les enfants savent bien que Noël est proche, mais attendre encore deux mois pour être le centre du monde avec une pluie de cadeaux demande quand même une bonne dose de patience. Alors, en attendant, ils adoptent le calendrier Celte pour qui le nouvel an tombe un 31 octobre, la dernière nuit ouvrant les portes du monde des vivants à celui des morts. Comme le font les enfants américains depuis longtemps déjà, ils vont fêter Halloween. S’exhiber, attirer volontairement l’attention sur soi, bref, parader dans les rues était le programme de la Maison des Jeunes et des Loisirs (MJL) de Sigean de ce 31 octobre à l’occasion d’Halloween.
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Clic> Halloween : Macabre, inquiétant, horrible, c’est la fête !
Un des grands fondamentaux de la FCPE est la gratuité de l’enseignement. De cet enseignement à l’organisation d’une journée ludique et récréative pour les enfants de 0 à 12 ans, il n’y a qu’un pas que la FCPE Sigean a franchi ce 6 octobre pour la 5e fois au jardin public. L’organisation d’un tel événement requiert un investissement de nombreux sponsors, les uns sous forme financière, les autres en « nature » (terrines pour confectionner les sandwiches, électricité fournie par la mairie, remorque frigorifique prêtée par une grande surface, … ainsi que des lots pour la tombola tel des coupes de cheveux, des bons d’achat, des repas aux restaurants, des pizzas, …). > Lire
Photos:  1 Philippe Proia. 2 Christian Mathonneau, Henri Martin, Martial Verschaeve.3 Signature de la convention par Christian Mathonneau.4  Signature de la convention par Henri Martin. 5 Partenaires pour défendre les Nouvellois
La vocation de l’association UFC-Que Choisir de l’Aude est de représenter et de défendre les intérêts des consommateurs, le bilan du traitement de plus de 12 000 dossiers de ces 3 dernières années présente un taux de 80% dans un cadre de conciliation permettant de récupérer plus de 2 000 000 €. Afin de contribuer à la protection de ses citoyens isolés face aux professionnels, Henri Martin, maire de Port-La Nouvelle, a réuni ce 24 octobre à la mairie Christian Mathonneau et Martial Verschaeve, respectivement président et vice-président de UFC-Que Choisir Aude (et administrateur national), et Philippe Proia, apporteur d’un projet de convention de partenariat entre Port-La Nouvelle et UFC-Que Choisir de l’Aude. Henri Martin a signé cette convention par laquelle sa commune s’engage à réceptionner et à numériser les dossiers de litige de ses citoyens en situation d’isolement et à les transmettre à UFC-Que Choisir. Cette dernière prendra en charge la demande en prenant contact avec l’administré afin de réaliser l’adhésion, la personne en charge du traitement du litige avec la partie adverse l’informant du suivi de son dossier. Dans l’immédiat, Port-La Nouvelle communiquera auprès de ses administrés l’existence de ce partenariat, le maire approuvant également la suggestion d’organiser prochainement un atelier d’information permettant d’expliquer aux citoyens comment UFC-Que Choisir de l’Aude peut les accompagner dans leur défense face aux professionnels.
Reportage William Barbier
Qu’il soit social, technologique ou géographique, l’isolement va parfois de pair avec la disparition de certains services publics et de moyens d’informations « palpables » (journaux locaux, affiches). Les premières victimes, parmi lesquelles les personnes âgées, sont celles ne disposant pas de moyens de communication numérique et sont donc des consommateurs vulnérables face à des litiges commerciaux engendrés par des professionnels de la vie économique (distributeurs, fabricants, commerçants, artisans, syndics de copropriété, …).
Port- La Nouvelle : L’isolement, une cible pour des professionnels peu scrupuleux
« C’est la traction de mon beau-père, je l’ai refaite et donnée à ma fille qui la lèguera plus tard à son fils, on marie tous les copains avec cette voiture », confie un passionné, preuve que ce n’est pas demain qu’un exemplaire unique subsistera dans un musée. On ne sait pas encore comment sera produite « proprement » l’électricité de demain, mais pour Les Joyeux Conducteurs il ne fait aucun doute que « tout le monde en aurait une si PSA sortait la 2CV en 100% électrique ».
Venant de Lézignan-Corbières, la 2CV Charleston de Claude attire l’attention : elle date de 1984 avec 74 000 km au compteur et tracte une caravane Eriba Puck de 1969, « les deux sont dans leur jus » n’ayant subies aucune modification. La Sunbeam Alpine série 5 de 1725 cm3 100 CV de Georges et Dominique date de 1966 et a le compteur étalonné en miles : produite en Angleterre pour les USA, donc avec le volant à gauche, elle roule maintenant à Carcassonne. Marc, lui, a une autre philosophie à Sallèles d’Aude, il transforme ses voitures et est venu à Sigean avec sa Dyane 1977 « cabriolet 4 places » équipée d’un taud de bateau fait sur mesure, de sièges de BX Pallas et d’une peinture métallisée ; une 2CV et une Ami 8 dans son garage attendent d’être « arrangées ».
« Les lois anti-pollution doivent exclure de leur réquisitoire les véhicules anciens qui appartiennent au patrimoine mécanique d’un pays » est la logique à laquelle adhèrent de nombreux clubs de voitures anciennes. Les Joyeux Conducteurs, club de 2CV et dérivés (Méhari, Ami 6, …) de Narbonne et La Belle Epoque (voitures anciennes) de Gruissan ont mis le cap sur Sigean ce 20 octobre pour parader dans les rues avant de faire le bonheur des badauds sur la place de la Libération.
Pour la grande majorité ayant atteints l’âge de la retraite, ils s’échangent des pièces, partagent leur expérience, parcourent en groupe les routes pour montrer le résultat de leur travail, et font le bilan de la journée autour d’un copieux casse-croûte du style auberge espagnole. C’est le programme pour le moins alléchant qu’offrent les passionnés de voitures anciennes. A l’heure où les écologistes de tous poils froncent les sourcils en voyant un pot d’échappement, il est de plus en plus question d’interdire ces pseudo-monstres polluants qui ne parcourent finalement que quelques kilomètres tous les 36 du mois, ou tout au moins de les « électrifier » avec des kits spéciaux.
Sigean: Il n’y a pas d’âge pour rouler des mécaniques
Avant de passer à la projection d’un film sur les effets de ces maladies sur les enfants, le principal Jean-Pierre Lifante a pris le micro pour aborder le thème de la solidarité et du vivre ensemble avec un travail commun entrepris depuis des années avec l’association ELA, celui du regard sur les différences. La différence, ce sont les enfants touchés par la maladie les plongeant dans une situation de handicap, le travail c’est d’avoir un comportement solidaire. Pano Céline, professeure de Français du collège et référente culture, présente ensuite la psychologue Luella Prévot. Elle explique la portée de son travail auprès de la petite enfance, de la naissance jusqu’à 6 ans ou la rentrée en CP, dans une structure CAMSP (Centre d’Action Médico-Sociale Précoce) composée de psychologues, orthophonistes, psychomotriciens, médecins, pédopsychiatres, assistants sociaux, … destinés à bien accompagner les enfants malades dans les premières années de la vie et leur donner les meilleures chances de bien grandir après en les maintenant dans un cadre de vie ordinaire. Mission louable s’il en est sachant que l’espérance de vie de ces enfants est limitée. Faire lire la dictée par Zinédine Zidane, le parrain de ELA, a posé quelques soucis de timing, et c’est le rugbyman Thomas Clottes, champion de France de 4e série de l’Espoir Olympique de La Palme qui s’est dévoué, annonçant qu’il viendra avec d’autres joueurs pour participer au cross ce vendredi 18 octobre. Après la dictée, les élèves se sont vus remettre le Diplôme Dictée d’ELA 2019 signé par Zinédine Zidane et Pascal Prin, président d’ELA-France. A noter que le texte de la dictée était « La Trouille » de Nicolas Mathieu : ce dernier était nul en dictée à l’école, un handicap pour lequel ses parents lui prédisaient l’incapacité de savoir écrire plus tard. Toutes ces années il s’est battu contre cette maladie des dictées (il a mis ses baskets), et en comparant ses problèmes avec ceux des enfants d’ELA, bien plus graves, il s’est dit qu’il fallait tenter le zéro faute. En 2018 il obtient le Prix Goncourt, et c’est pour les enfants d’ELA qu’il demande qu’on cavale maintenant pour garder espoir.
C’est en gros tout en étant terriblement précise que la professeure de SVT du collège La Nadière donne la définition des leucodystrophies qui détruisent le système nerveux central d’enfants et d’adultes en affectant la myéline qui enveloppe les nerfs à la manière d’une gaine électrique. Ce lundi 14 octobre les élèves de 6e et ceux de CM2 de l’école André Pic, réunis en la salle Jacques Brel pour la « dictée ELA » en prélude au cross « Mets tes baskets et combats la maladie » écoutent cet exposé de Myriam Dumon qui suscitera de leur part beaucoup de questions.
Ce vendredi 11 octobre, dans la Salle du Conseil de la mairie, ce sont deux couples qui, ayant passé ce cap du demi-siècle avec les mêmes alliances aux doigts, ont eu droit à ce sympathique déballage de leur CV : Margaret et Claude Letailleur, Henriette et René Larouzière. L’instant est immortalisé par la remise d’une médaille commémorative, de fleurs, de la photo officielle de chaque couple avec le maire devant le buste de Marianne, et de la traditionnelle photo dans le grand escalier de la mairie avec les familles.
La bonne humeur était omniprésente, et comme Margaret avait déjà dit en coulisse que la médaille lui revenait pour avoir supporté son mari pendant tout ce temps, on a évité les interviews et tout le monde fut dirigé vers le buffet pour le vin d’honneur. La complicité du tandem Letailleur pour boire un petit pastis laisse augurer qu’on les reverra pour les noces de diamant (60 ans), de platine (70 ans), … pas question pour Henri Martin de rater ça !
Célébrer les mariages est une des nombreuses compétences d’un maire. Les couples qui ont évité tous les écueils de la séparation cinquante années après cette cérémonie se retrouvent devant le maire qui les invite à célébrer leurs noces d’or. Un exercice dans lequel Henri Martin, maire de Port-La Nouvelle, excelle car c’est pour lui l’occasion de retracer toute la vie familiale, professionnelle, voire politique, de citoyens qu’il côtoie depuis des décennies.
Port- La Nouvelle : Deux noces d’or, un siècle de fidélité au total
« Sortez les oursins de vos poches et achetez une de ces brioches » fut le conseil du maire Michel Jammes après l’exposé d’Huguette Henric, administratrice de l’AFDAIM-ADAPEI11 et référente à La Maison d’Accueil Spécialisé (MAS) Georges Malleville de Pennautier. Accompagnée de Jean-Pierre, ambassadeur de l’Opération Brioches de l’Aude, et de Mado Pla éducatrice spécialisée depuis 38 ans à la MAS, Huguette précise que l’opération 2018 a permis de vendre 43 000 brioches dégageant un résultat net de 163 000 €, somme intégralement utilisée pour financer l’action sociale de l’association et participer au développement de ses établissements, développer l’accès aux activités culturelles, artistiques et sportives des personnes accueillies et participer à l’organisation de leurs loisirs et vacances, et enfin financer le poste de soutien aux familles et proches aidants. Le mot « solidarité » a heureusement le vent en poupe, et avec un petit geste à 6 € on participe efficacement à la construction d’une société où les personnes en situation de handicap intellectuel y ont toute leur place, une société digne et inclusive donc. Le maire Michel Jammes a montré l’exemple en achetant deux brioches, et en payant celle que lui avait offerte Huguette pour son soutien à l’opération. Le lendemain matin, les brioches étaient en vente au public sur le marché devant la mairie.
Reportage William Barbier
Du 7 au 13 octobre cette année, les Audoises et les Audois sont à nouveau sollicités pour participer à l’opération parrainée par la Préfète Sophie Elizéon, le président du Conseil Départemental André Viola, et le président de l’Association des Maires de France François Barouin : l’opération Brioche des Hirondelles.
Dans l’Aude, 1 300 personnes en situation de handicap peuvent compter sur les valeurs de l’Association Familiale Départementale pour l’Aide aux Personnes Handicapées Mentales : dignité, engagement, pouvoir d’agir, accessibilité, responsabilité, citoyenneté et solidarité. Vaste programme concentré en quelques lettres : AFDAIM-ADAPEI11.
Sigean: Ceux qu’on ne peut guérir sont aussi des citoyens
Au vu des impacts sur les cibles, on peut déjà prévoir que ce partenariat fera un carton. Le devoir de mémoire chez Siegfried Cirès est aussi une affaire de famille. Sa fille Isabelle, également membre de l’ACDR11, avait emmené une de ses filles à la réunion, cette dernière ayant convaincu une amie de l’accompagner. Immersion donc pour ces deux jeunes filles qui, n’ayant connu aucune guerre, découvrent ce qu’est un devoir de mémoire. « Obligation » dès lors pour elles de se plier au protocole du tir, et c’est avec beaucoup d’attention qu’elles ont suivi le cours d’initiation au tir à la carabine et au pistolet à plomb à 10 mètres. Elles aussi ont fait un carton.
Pour rappel, après le débarquement en Provence du 15 août 1944, les troupes d’occupation se replient vers la vallée du Rhône en passant par le Minervois. Attaquées par les résistants audois, les Allemands fusillèrent en guise de représailles des prisonniers et des otages. Le 24 août 1944, une colonne allemande s’adonne à des pillages et des viols dans le village de Rieux-Minervois, et la riposte qui s’en suivit avec les maquisards du groupe FFI/AS du commandant Henri Bousquet fut le dernier combat qui se déroula dans l’Aude avant la libération du département, mais aussi le plus meurtrier. L’officialisation de ce partenariat ADCR11 – Le bataillon Minervois a eu lieu ce 5 octobre à la Société de Tir de Narbonne au cours d’un déjeuner, l’apéritif étant soumis par Siegfried Cirès à l’obligation préalable de vider une boîte de 50 cartouches de LR22 sur une cible à 25 mètres, laissant le choix entre la carabine ou le pistolet.
Son président Siegfried Cirès et le lieutenant honoraire Bernard Chenevez, à la fois satisfaits et tout autant surpris que des enseignants et des principaux d’écoles admettent avoir « appris quelque chose » après l’exposé sur le Poilu richement documenté et appuyé par un diaporama, en ont conclu que des pans de l’histoire des deux grandes guerres ne figurent pas dans les livres à destination de l’enseignement. Ils vont donc reprendre leur bâton de pèlerin pour s’attaquer à la guerre 40-45 avec le même souci d’authenticité et de vérité historique, et ont conclu pour se faire un partenariat avec l’association « Le bataillon Minervois » d’Ouveillan.  Et pour cause, son président Didier Duclot et ses adhérents perpétuent le devoir de mémoire du combat de Rieux-Minervois.
Expliquer à 1640 élèves des écoles de l’Aude ce qu’était vraiment la guerre 14-18 et les conditions, de vie et de mort, des Poilus est ce que l’Association des Cadres de Réserve de l’Aude (ACDR11) basée à Sigean vient de réaliser.
Narbonne/ Sigean/ Ouveillan: Un bataillon rejoint l’ACDR11 pour le devoir de mémoire
...Le lendemain, dimanche 22, direction Béziers et le Canal du Midi pour embarquer sur deux péniches qui passeront sous le tunnel de Malpas, et au retour avec déjeuner à bord, visite du Pont-Canal de l’Orb et des 9 écluses de Fonseranes. Comme aime à le préciser Jean Dumont, Entraide Opel GT 1900 n’est pas une association mais bien un club « qui n’a pas de structure, pas de président, pas de vice-président, pas de trésorier, chacun fait ce qu’il veut et peut bien faire », et c’est ainsi qu’un autre adhérent organisera l’année prochaine le rassemblement dans les Ardennes, et ensuite un autre dans la Mayenne, le Doubs, l’Indre et Loire, … L’empreinte carbone de ces 63 voitures durant le week-end sera de 70 000 km cumulés, à Jean Dumont de conclure « et comme on a quand même une trésorerie, on rembourse les frais d’essence ».
Reportage William Barbier
Chaque année, un adhérent du club organise un grand rassemblement international Opel GT 1900, et c’est Roland Germain de Narbonne qui a concocté la 22e édition de ce week-end du 21 et 22 septembre. Nous rencontrons Jean Dumont et Roland Germain ce 21 septembre à Portel-des-Corbières où ils ont transformé le parking de Terra Vinéa en méga-concession Opel GT 1900 réunissant 63 voitures. Le programme a débuté à Narbonne chez le concessionnaire Opel local pour le petit déjeuner. Cap ensuite sur Terra Vinéa pour se régaler du menu médiéval servi pour 125 personnes, suivi de la visite des chais à 80 mètres sous terre. Retour ensuite sur Narbonne à l’hôtel Campanile pour attaquer une paella géante...
L’Opel GT n’aurait jamais dû exister, c’était un véhicule d’essai mécaniquement rustique, profilé pour la vitesse, destiné à tester des motorisations et des éléments mécaniques. Mais, présentée au Salon de Genève de 1967, elle provoqua une telle demande que la production fut décidée. 100% européenne, les éléments de carrosserie de l’Opel GT étaient emboutis chez Chausson, assemblés et peints chez Brissonneau & Lotz, et envoyés par train à Rüsselsheim en Allemagne pour la motorisation sur un châssis d’Opel Kadett et un moteur 1900cc issu de l’Opel Rekord. Les normes drastiques américaines en matière de pollution et de sécurité (pare-chocs volumineux) ont signé l’arrêt de la production.
Créé il y a 25 ans par Bernard Rincheval et Jean Dumont, le club « Entraide Opel GT 1900 » espérait bien réunir à l’époque au moins 40 adhérents passionnés par cette « mini-corvette » produite entre 1968 et 1973 à 103 463 exemplaires, dont 70 222 exportés aux USA, 19 300 en Allemagne et 2 845 restant en France. Aujourd’hui, le club compte 380 adhérents (35 Belges, 5 Suisses, 2 Italiens, 338 Français), ce qui en fait le plus important d’Europe, et c’est sans hésitation que la Fédération Européenne des Opel GT a accepté son inscription, faisant passer le nombre de membres de 1 000 à 1 400.
Portel - des - Corbières: Tout le monde se retourne sur une sportive au look sexy
C’est le constat et la fierté de Pierre Lascroux, CRS MNS brigadier-chef et chef de plage à Port-La Nouvelle depuis 8 ans, quand il s’adresse à ses hommes et à ceux de Marcel Vergé de la SNSM lors de la réception de fin saison à l’hôtel de ville. En effet, dans le cadre de la compétition amicale Swimrun, les sauveteurs s’entraînaient dès le lever du jour jusqu’au soir, leur permettant ainsi de porter assistance largement en dehors de l’horaire de surveillance. ..Lire et Photos
« On croit que le ski nautique est un sport de riche ! » s’exclame Vincent Cazcarra, pilote initiateur de Babyski, lors de son pot de l’amitié de fin de saison offert par le Casino de Port-La Nouvelle. Grâce aux autorités portuaires, Babyski a pu pratiquer une activité qui est très rare sur le littoral méditerranéen, protégée par la jetée du port créant un plan d’eau aux conditions idéales...
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Les sapeurs-pompiers de Port-La Nouvelle ayant déjà à maintes fois aligné des équipes aux différentes compétitions organisées par le Service Communal des Sport (jeu de la mouette, tournoi de pétanque), il semblait normal pour Didier Nénon, alias Didi, de leur renvoyer l’ascenseur en leur permettant d’organiser leur propre concours de pétanque de boules souples en triplette « en caserne » le dimanche 22 septembre ....
Une touriste venue de Dunkerque ouvre les hostilités en choisissant un dessin de nu au crayon, son mari optant pour une peinture à l’huile. C’est en quelque sorte le signal que les hésitants attendaient pour faire leur choix, Mark les abandonnant pour donner vie à son traditionnel « the bar is open » à l’extérieur. A la fermeture, 45 œuvres sont « chèrement » acquises, mais Mark a encore du stock, 20 œuvres sont toujours abandonnées. A 20.30 heures Il place une œuvre sous l’olivier devant la porte de l’église avec un petit mot « c’est gratuit, servez-vous », et elle disparaît en un quart d’heure. Le lendemain matin à 08.30 heures il en dépose une autre qui trouve amateur en 10 minutes. Lire et + de Photos
Suite à l’interview accordé par notre artiste Mark Herman aux Bavards du Net pour expliquer sa conception de l’Art Abandonné, il a ouvert ce 23 août les portes de la Maison de l’Artisan pour que le public découvre au cours de ce vernissage les œuvres qui ne méritent pas de rester orphelines plus longtemps. Pas besoin de consulter un catalogue avec les prix, tout est affiché à 0,00 € TTC, et on est d’abord agréablement surpris de découvrir que les tableaux ne sont pas de vulgaires « croutes », mais des œuvres qui ont été réalisées avec goût et passion.
Etant « victime » de la loi des grands nombres, c’est sur lui qu’est tombé le sort en le désignant comme gagnant du jeu du Louis d’Or à la cave nouvelloise organisé par Rocbère, après celui de Sigean, Peyriac-de-Mer et Portel-des-Corbières. Ne pouvant se rendre dans l’immédiat à Port-La Nouvelle, il a envoyé ce 22 août une grosse délégation pour récupérer le précieux trésor dont la valeur fluctue constamment en fonction du cours de l’or. Il avait délégué la périlleuse mission de transporteur de fonds à son frère Rosario, avec pour escorte sa fille Roselyne accompagnée de son mari Mourad et de ses deux enfants. C’est avec soulagement qu’ils ont vu arriver Laurine Berthe, responsable de la communication et de l’événementiel, avec l’écrin contenant le Louis d’Or. Corinne a offert le verre de l’amitié, l’occasion pour Rosario d’opter pour son vin rouge coup de cœur Thésaurus, scrutant du regard les larmes qui glissent sur la face intérieure du verre, humant la richesse des arômes qui seront peut-être volatilisés et pas traduits en goût lorsque les tanins enrobés tapisseront le palais pour une finale longue et réglissée. Roselyne est d’accord avec son oncle, mais c’est avec un verre de Vent Marin Rosé qu’elle a célébré la rentrée de son père dans le club très fermé des richissimes numismates.
Reportage William Barbier
Antonio, amateur de bons vins, habite Le Breuil dans la région Bourgogne-Franche-Comté, et apprécie dès lors les crus de son terroir. Mais Port-La Nouvelle est sa seconde résidence, et sa recherche de bons vins locaux l’a conduit depuis bien longtemps vers le caveau des Caves Rocbère géré par Corinne.
Port-La Nouvelle: Lever le coude peut rapporter gros
Le dernier nageur du parcours de 2400 mètres de la traversée de Port-La Nouvelle à la nage arrivant sous les applaudissements du public, les haut-parleurs annoncent que la remise des prix aura lieu sur la place St-Charles… sauf qu’une nouvelle arrive dans le casque de Disco Toon’s : il y a encore quelqu’un dans l’eau ! ...
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« Quelles sont les personnes ici présentes qui ont eu un lien direct avec le préventorium, comme membre du personnel ou comme malade ? ». A cette question posée par l’historien Jean-Claude Embry, presque tous les bras de ceux venus assister à sa conférence à la médiathèque de Port-La Nouvelle se lèvent. Première émotion donc pour Jean-Claude qui se tourne ensuite vers l’écran ...
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Demander jadis à la Vierge Marie de veiller sur son mari, son fils ou son frère, partant pêcher pour de longues périodes en mer, pour les ramener sains et saufs était la prière des femmes restées à terre. Avec le temps, c’est devenu une fête célébrée le 15 août où un prêtre et des enfants de chœur, postés à l’avant d’un bateau, bénissent la mer et les bateaux. Port-La Nouvelle perpétue cette tradition avec la messe de l’Assomption en plein air à la criée...
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Pour preuve, il a suffi de deux personnes au 1386 avenue de la Mer à Port-La Nouvelle pour « casser la baraque » ce 14 août. Cette adresse, bien connue des amateurs du nectar des dieux qu’est le produit de la treille, est le caveau des Caves Rocbère où la gérante Corinne a invité tout son carnet d’adresses à lire autre chose que les étiquettes des bouteilles de vin. Sur le thème « du vin et des bouquins »,...
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Au 18e siècle, la musette, une sorte de cornemuse, était utilisée dans les bals populaires à Paris dans les cafés auvergnats. D’où le nom de « bal musette ». Gros succès remporté par ces musiciens auvergnats, concurrencés au début du 20e siècle par les Italiens qui optent pour l’accordéon tout en qualifiant leurs bals de « musette » également. A terme, l’accordéon détrônera la musette ...
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Gianni accueillait ce 9 août la formation Barcelona Gipsy balKan Orchestra (acronyme BGKO) composée de 7 musiciens venus d’horizons différents : la chanteuse Sandra Sangiao (Espagne), le violoniste Oleksandr Sora (Ukraine), le guitariste Julien Chanal (France), l’accordéoniste Mattia Schiroza (Italie), le double bassiste Ivan Kovacevic (Serbie), le clarinettiste Daniel Carbonell (Espagne), et Stelios Togias (Grèce) aux percussions...Lire et + de Photos
Pour la 7e année consécutive, les six dernières avec l’appui de la municipalité de Sigean, le souffleur de verre Gianni Zanibellatio a démontré que « Sigean Les Pins » n’est pas que le nom de son association-loi 1901 mais bien ce (grand) coin de garrigue devenu le paradis en terre audoise dédié au jazz et au rock. Annoncé à grand renfort d’affiches et de communiqués de presse, le spectacle « Jazz in Sigean » de cette année, étalé sur deux prestigieuses soirées, avait pour thème le jazz des Balkans.
En prélude au vernissage au musée des Corbières de Sigean de l’exposition « Femmes en pays d’Aude du néolithique à nos jours » prêtée par les Archives Départementales de l’Aude, le maire Michel Jammes a invité ce 7 août Laetitia Deloustal, Ingénieur de Recherche à l’université de Perpignan Via Domitia, pour une conférence portant sur une réflexion précise : y a-t-il de grandes artistes peintres ?
Le constat est que les femmes sont absentes bien que participant activement à la création artistique à toutes les époques.
L’exposé est divisé en cinq parties dans le temps Lire et Photos
Les
Bavards
du
Net 2.Fr
Tout aussi important, la tenue du cycliste avec le bon choix des maillots, cuissards, collants, chaussettes et chaussures, sans oublier les casques et les lunettes de protection. Effectué entre le 29 juin et le 5 juillet 2019, le troisième fleuron de cette association est le Tour de Pyrénées qui se termine à Port-La Nouvelle. Les 42 cyclistes sont partis de Bayonne (64), les étapes suivantes étant Oloron-Sainte-Marie (64), Lourdes (65), Bagnères-de-Luchon (31) avec le col du Tourmalet à 2 115 m, Oust (09) et Quillan (11). La dernière étape de 125 km pour rallier Port-La Nouvelle n’était pas totalement dénuée de difficultés car il a fallu gravir successivement le col des Escudies (729 m), de Linas, de Ferreol, de la Gineste et de Canteloup. A l’arrivée, les cyclistes ont apprécié le geste de Christian Salas leur permettant de se doucher dans les installations du gymnase avant de se rendre à l’Hôtel-Restaurant Méditerranée pour un copieux buffet avec vue sur mer. L’étape suivante, le soir-même, longue de 1 300 km qui consistait à retourner aux Pays-Bas, c’est dans un car suréquipé que ces amoureux de la petite reine l’ont effectuée.
L’association cycliste néerlandaise Wielvereniging Cycling Mates (WVCM) organise de très nombreux circuits aux Pays-Bas, et est surtout renommée pour l’organisation de ses périples à l’étranger. Les plus connus sont le Giro di Stelvio de 800 km sur 6 jours avec le col du Stelvio, le plus haut col routier des Alpes italiennes culminant à 2 758 m, et le Petit Tour de France de 1 000 km sur 7 jours. Cette activité s’adresse à des cyclistes aguerris, le principe étant de gravir au moins un col par jour. L’ascension d’un col implique qu’on en redescende à grande vitesse, les vélos sont extrêmement « pointus » au niveau des pédaliers, des transmissions, des chaînes, des freins, des jantes et des boyaux, tout comme les réglages adaptés à la morphologie des cyclistes dont le corps est soumis à rude épreuve.
Port-La Nouvelle: Cyclisme : Troisième édition du Tour de Pyrénées
Le projet retenu en 2010 est la reconstruction de la digue avec le même niveau de protection Q20 (calée pour déverser à partir d’une crue de période de retour 20 ans). Le dossier fut déposé en 2011, l’autorisation obtenue en 2013, les travaux réalisés en 2014-2015. On en arrive enfin dans le vif du sujet de cette réunion : suite à un audit ministériel en 2016 sur le bassin versant de la Berre et aux conclusions de l’expertise territoriale sur le secteur Berre aval, une réflexion sur une opportunité de réhausse de la digue est relancée, étude inscrite à l’avenant PAPI2 le 13/09/2018. Cette étude se déroule en plusieurs phases : état des lieux, diagnostic, étude hydraulique, ateliers de concertation, réunion publique (celle du 9 juillet), étude de faisabilité.
La fin de l’étude est prévue au 4e trimestre 2019 avec définition du projet au stade AVP et perspectives si la solution envisagée est validée.
Le premier atelier de concertation eut lieu le 4 juin 2019 avec la participation des représentants de l’Auberge et du Hameau du Lac, de Villefalse, de la Réserve Africaine, des associations ARBRA et VIE, de la mairie de Sigean, du PNR de la Narbonnaise, du syndicat de la Berre et du SMMAR.
Les propositions faites par les participants ont en priorité mis l’accent sur le nettoyage et l’entretien des cours d’eau, impliquant le débouchage des ouvrages, l’entretien de la végétation et des atterrissements.
Les propositions portant sur des aménagements structurels furent multiples : rehausse de la digue de l’Espinat, surcreuser une zone de rétention en amont de la digue, recalibrer le cours d’eau, créer des chenaux de dérivation, créer des protections compensatoires sur les enjeux aval le long de la Berre, assurer la transparence hydraulique des routes, création de bassins sur l’amont du bassin versant.
En prenant en compte toutes ces propositions, on arrive à élaborer 3 scénarii d’aménagement validés lors de cet atelier :
1. Rehausse de la digue avec, en plus, la création d’un chenal de débordement depuis l’actuel lit de la Berre vers les étangs, sans négliger les actions d’entretien du cours d’eau.
2. Rehausse de la digue couplée à des mesures compensatoires au droit des enjeux à l’aval.
3. Création d’un chenal endigué dans l’ancien lit de la Berre, toujours sans omettre d’entretenir le cours d’eau
Il appartient maintenant de valider ces scénarii en comité de pilotage (Syndicat de la Berre, SMMAR, région, département, DDTM, DREAL, mairie de Sigean, …) et de les modéliser pour présenter les résultats courant septembre 2019 lors du nouvel atelier de concertation.
Lors des questions-réponses, les organisateurs eurent à répondre à une alternative à la digue de l’Espinat qui fut avancée (une digue construite à un autre endroit), à une critique visant à démonter que l’ancienne digue pouvait être conservée et renforcée, et à des propositions de structures de défense (barrage écrêteur de crue, canal de dérivation, zones d’expansion des crues, augmentation de la capacité d’eau retenue devant la digue de l’Espinat en creusant le sol).
Reportage William Barbier
Entre 2003 et 2011 le syndicat de la Berre et du Rieu avait étudié différents scénarii pour assurer la protection de Sigean :
1. Une protection rapprochée de la zone urbanisée au nord de la ville
2. Un canal endigué dans l’ancien lit de la Berre à l’aval de la digue existante
3. Recalibrage du lit de la Berre au droit de Villefalse
4. Le confortement de la digue existante
5. La construction d’une nouvelle digue avec ou sans déversement : un projet aboutissant en 2008 sur une digue insubmersible protection Q5000 ans, mais abandonné : sur-inondation des secteurs aval, analyse coût-bénéfice intégrant des mesures compensatoires défavorables (endiguement Villefalse et réduction de vulnérabilité), et surtout la durée du projet et le risque de rupture de l’ancienne digue confirmé par une expertise géotechnique.
Aux commandes de cette réunion, Hélène Mathieu-Subias directrice technique du SMMAR, Thomas Pasquali technicien de rivière du Syndicat de la Berre et du Rieu, et Marc-Henri Prost représentant ISL Ingénierie Montpellier. A côté du maire, la municipalité était représentée par Rémi Baltazar Directeur Général Adjoint et Didier Milhau maire-adjoint en charge de l’aménagement du territoire.
Pour parler de l’avenir de la digue, un petit rappel du passé s’impose quand même en évoquant la crue des 12 et 13 novembre 1999 suite à un événement pluvieux d’une très grande ampleur dans l’Aude et les départements limitrophes : crue historique Q100 avec surverse (Q = 220m3/s) entraînant d’importants dégâts tant dans Sigean que le long de la Berre.
« Lors de cette réunion que j’ai souhaitée, demandée et qui est une première au sujet des inondations, on ne va pas parler de ce qui a été fait, pas plus de ce qui n’a éventuellement pas été fait ! » est la feuille de route tracée par Michel Jammes, maire de Sigean, en introduction à la réunion publique de concertation tenue ce 9 juillet dans le cadre de l’étude d’opportunité de surélévation de la digue de l’Espinat.
Sigean : Protéger les habitants de Sigean, bien plus qu’un slogan
Faire connaître et partager les valeurs de la rame traditionnelle ne peut se faire que par la pratique, et une des belles vitrines du club Novarems de Port-La Nouvelle est l’organisation de son Défi Interentreprises dans le chenal du port. Pour l’édition 2019, son président Frédéric Cantie et les membres à la barre du club ont convaincu 12 équipages de se mesurer dans cette compétition où l’effort physique est au diapason de la convivialité, à savoir intense.
Une belle satisfaction pour le maire Henri Martin, d’abord pour la diversité des sports représentés dont bon nombre de succès féminins, et ensuite pour l’exemple à suivre que représentent ces hommes et ces femmes élevés au rang de champions.
Reportage William Barbier
Le maire Henri Martin a remis ainsi 150 plaquettes et médailles, et il faut saluer la performance de Patrice Ménard, maire-adjoint aux relations avec les secteurs associatif et sportif, qui a cité chacun des athlètes avec son palmarès, et c’est sans modération que se sont succédé les titres de champion ligue Occitane, de France, régional, départemental, de l’Aude…, de médailles de bronze, d’argent et d’or, de finalistes et vainqueurs de coupe, de qualification au championnat d’Europe et du monde, et même un vainqueur du trophée du fair-play.
Et ce soutien se traduit par de nombreux travaux réalisés en 2019 sur les équipements sportifs : le Pétanque Club Nouvellois (couverture du boulodrome, rénovation du club house et accès handicapés en partenariat avec le club), la Boule Lyonnaise (création de sanitaires et autres aménagements), salles Jean Monnet (accès handicapés) et COSEC (accès handicapés, réfection des vestiaires et sanitaires). Le mois de septembre 2019 sera consacré au Tennis Club Nouvellois (réfection des courts 3 et 4 avec un nouveau revêtement en moquette, et réfection des courts 1 et 2 en résine) et au Centre de Tir (création d’une salle de réunion de 45 m², en attendant d’autres extensions des lieux). En 2020, ce sera au tour de la tribune Couderc de se voir dotée de 400 places. Les clubs récompensés cette année sont au nombre de dix : Novarems, Boule Lyonnaise, Pêche Sportive, Philocalie, Pétanque Club, Tennis Club, La Nouvelle Rando (Longe/côte marche aquatique), FCCM, Centre de Tir, et Amicale des Sapeurs-Pompiers JSP.
Les nombreux athlètes nouvellois qui se sont illustrés dans leurs disciplines respectives sur la saison 2018/2019 en faisant honneur aux couleurs de leurs clubs ont également porté bien haut celles de Port-La Nouvelle. Ils étaient réunis ce samedi 6 juillet dans les jardins de la mairie où le maire Henri Martin a mis en évidence que leurs performances, en dehors de l’effort personnel, sont un juste retour sur investissement de leurs encadrants (présidents, dirigeants, éducateurs, entraîneurs, bénévoles) et du soutien matériel et financier que la ville apporte au milieu associatif en général et au sportif en particulier.
Port-La Nouvelle : Le sport pour s’affirmer et servir d’exemple
Ce devait être une journée calme et pourtant il voit dès le départ son horaire bousculé lorsque les feux de la capitainerie de Port-La Nouvelle l’empêchent de sortir du port pour donner priorité aux manœuvres d’un gros navire. Lorsqu’il franchit enfin le phare, il décide de ne s’éloigner que d’un mille de la côte et de taquiner le calamar dans les quinze mètres de fond. Il prépare sa canne, la fixe un moment sur un support, et retourne à son poste pour jeter l’ancre.
Quelle n’est pas sa surprise de voir, qu’essoufflée, une petite perruche ondulée bleue a choisi sa canne comme perchoir salvateur. Pas question de la chasser si loin de la côte, et l' homme se met à discuter avec ce passager inattendu. Le temps passe, la perruche ne voit aucune raison d’abandonner sa place, et l' homme décide d’utiliser les deux autres cannes pour tenter de pêcher au moins un poisson dans cet endroit où, selon lui, il n’a aucune chance d’en attraper. Les deux cannes sont à l’eau, et la perruche se met soudainement à piailler bruyamment en hochant de la tête. Le vieil homme la regarde, comprend que l’oiseau veut lui montrer quelque chose, et réalise enfin que ses deux cannes sont arquées vers le bas.
En quelques minutes, il remonte ainsi une douzaine de poissons de taille plus que respectable. Le pêcheur décide de lever l’ancre et de rentrer, et ce n’est que revenue au niveau du phare que la perruche prend enfin son envol, quittant son ami d’un jour qui aura une belle histoire de pêche à raconter.
Reportage William Barbier
Il est tôt le matin ce dimanche, et l' homme, regardant le ciel, se dit que les conditions sont propices pour aller pêcher le calamar sur son petit bateau. Il prépare sa canne avec les leurres adéquats, et parmi ses cannes soigneusement alignées dans son atelier, en choisit deux autres au cas où il y aurait du poisson.
Port-La Nouvelle : Insolite mais vrai ! Le pêcheur et l’oiseau
1 Discours d’inauguration du maire Henri Martin. 2 Paule Marin et Sandrine Castro aux commandes de la culture. 2 Sandrine Castro directrice du pôle culturel, 4 Eric Lallemand directeur général des services, Stéphane Blanquer directeur des services techniques, Thierry Cutillas entreprise bâtiment gros œuvre, François Roques architecte, le maire Henri Martin, Paule Marin déléguée à la culture. 5  Acoustique parfaite pour les spectacles musicaux. 6  Le maire pour quelques instants sur les rives du Mississipi
« Sont passés à quelques encablures d’ici les Phéniciens, les Phocéens, les corsaires, les Romains … » est le début du discours de bienvenue à l’inauguration du Centre Broncy flambant neuf ce 27 juin. Impossible de faire l’impasse sur le mois de novembre 1704 qui marque le début des travaux de ce lieu stratégique du port grâce au soutien de l’Archevêque Charles Le Goux de la Berchère, le creusement du Canal de la Robine en 1776, et la date du 21 juillet 1844 à laquelle un édit de Louis-Philippe proclame La Nouvelle « commune française » avec son premier maire Jean Baptiste Rival nommé le 2 octobre 1844. Le maire enchaîne avec le développement économique en se focalisant sur le bâtiment « Broncy ». lire
Pour lutter contre l’isolement urbain, la Fête des Voisins a été créée, une conception française à l’instar de la Fête de la Musique. En 2000, soutenue par l’association des Maires de France, la Fête des Voisins est lancée dans toute la France. Le monde rural s’engage également dans cette démarche car le besoin de renforcer le lien social concerne les communes de toute taille. Cette fête permet d’abord de recréer des liens de confiance et de proximité dans un monde qui se tourne de plus en plus vers l’individualisme. Trois ans plus tard, elle prend une dimension mondiale. La mairie de Port-La Nouvelle, pour renforcer la cohésion sociale entre ses habitants, souhaite développer davantage la convivialité et la solidarité de proximité, et adhère dès lors à la Fête des Voisins « Immeubles en Fête ». Toute personne désireuse d’organiser un repas en cette occasion à ne pas rater le 24 mai prochain est attendue au Service Animations pour s’inscrire, et il lui sera remis nappes et gobelets imprimés pour réussir une belle table. La Fête des Voisins du 24 mai en sera à sa 20e édition, un anniversaire qui mérite bien que chaque organisateur se verra remettre un jeu « Bingo des Voisins » pour prolonger les séances de franche rigolades à sa tablée.
Service Animations, 1484 avenue de la Mer    04 68 48 06 86
Des groupes, des peuples, des pays qui sont établis à proximité les uns des autres sont, d’après le dictionnaire, définis comme étant des « voisins ». Sur le plan individuel, tout le monde a des voisins, mais les connaît-on, qui sont-ils vraiment ?
Port-La Nouvelle : Vingt ans, l’âge de la Fête des Voisins
En partenariat avec le PNR de la Narbonnaise et des associations nouvelloises, la « moisson » a été plus qu’abondante, mais faut-il vraiment se féliciter des quelques 40 m3 de détritus amoncelés sur des camions et des pick-up de particuliers, alors que l’on sait que si une opération identique devait se répéter le lendemain on obtiendrait le même tonnage ? Si le tri sélectif rentre lentement dans les mœurs des particuliers, les décharges sauvages de matériaux de construction dans la nature gardent leur vitesse de croisière, et ce que la mer vomit comme détritus n’a logiquement pas été lancé au large depuis la plage.
Alors, une fois par an, l’homme se donne bonne conscience en organisant une (demie) journée de ramassage des déchets en faisant appel aux volontaires. Port-La Nouvelle n’a pas failli à cette opération en ciblant ce 13 avril des sites particulièrement touchés par les détritus rejetés parfois bien en arrière des plages par les tempêtes en mer.
Il y a l’environnement de l’entreprise, social, économique, de travail, de développement, de production, de contrôle, et puis aussi celui dénommé « environnement » tout court. Ce dernier comprend l’ensemble des composants naturels de notre planète (air, eau, atmosphère, flore, faune, sol, …) et, devant sa dégradation à cause des activités humaines polluantes, sa protection est devenue un enjeu majeur.
Port-La Nouvelle : Allez, on remet ça l’année prochaine
Un grand échiquier représentant Mark avec 40 chapeaux différents a pour titre « Cats & Hats & Me » (Chats, Chapeaux et Moi), le jeu consistant à unir au centre l’artiste et ses deux chats Bianca (qui est bien sûr un félin noir) et Boots (le visiteur a tout le loisir de lire pourquoi l’animal porte ce nom). Une peinture à l’huile classique représente un bateau à voile et on peut se demander ce qu’il fait dans cette exposition : « Je sais seulement que c’est une artiste belge et j’ai acheté le tableau car elle s’appelle aussi Herman » (associé à « Lieve », le prénom de la peintre, « Lieve Herman » en néerlandais signifie « gentil Herman »). Un tableau formé d’une succession de formes géométriques (carrés, triangles, cercles, ellipses et au centre un décagone contenant des pentagones) a pour titre « Une progression de formes et la forme de progressions », l’artiste ayant eu soin d’ajouter « Cela ne veut pas dire grand-chose, mais c’est un bon exemple de langage artistique ». Un vernissage sans discours n’est pas un concept envisageable, et c’est Yves Yorillo, maire-adjoint délégué aux associations, qui, félicitant l’artiste pour sa constance à animer l’espace culturel de la médiathèque avec ses expositions, crée le buzz en soulignant que la maman de Mark lui disait déjà tout petit à table de finir sa « soupe Herman ». En réponse, le désormais « superman » a inscrit à la craie sur un tableau noir « The bar is open », concept que tous les visiteurs,  soudainement bilingues, ont compris du premier coup. Toutes les œuvres conceptuelles de Mark sont visibles jusqu’au 9 mars, à voir et à lire sans modératrion.
Reportage William Barbier
Pour le vernissage de son exposition « Avec Titres » ce 1er mars à la médiathèque de Sigean, Mark a volontairement joué « light » en n’exposant que quelques œuvres, et plutôt que de faire de longs discours, il enjoint le public à lire attentivement les « titres » riches en explications sur des plaquettes aux murs. Par exemple, un pan complet de mur est dédié aux Gilets Jaunes où Mark a eu la surprise de voir arriver Daniel, le professeur de roller de l’association Voyages et Loisirs pour Tous, en gilet fluo pour des raisons évidentes de sécurité. Comment rester insensible devant un grand cadre vide devant contenir l’original du tableau « Au salon de la rue des Moulins » de Toulouse-Lautrec : un « titre » explique que l’œuvre a été prêtée par Mark au musée d’Albi.
Notre « brexitois » sigeanais Mark Herman est un artiste qui a pour première exigence d’analyser ce qui permet à l’art d’être art, définition-même de l’art conceptuel. Tiraillé entre l’affirmation de la primauté de l’idée sur la réalisation et l’exigence tautologique de définir l’art sans se contredire, Mark ne peut éviter de matérialiser sa production par des photos, des peintures, des diagrammes, des collages et des montages artisanaux.
Sigean: Des titres, une solution pour comprendre l’art conceptuel
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William Barbier
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