" 75 ANS DE SILENCE ": de notre talentueuse amie Linda Bastide. Editions de l’’Harmattan : www.editions-harmattan.fr . Ce récit très personnel (l’histoire des beaux-parents de Linda) s’inscrit dans un chapitre méconnu de la seconde guerre mondiale,1 an avant le Vel Div puis le regroupement de ressortissants anglo-saxons - juifs ou pas- dans des camps de rétention; Ces otages devenaient ainsi une monnaie d’échange entre l’Allemagne nazie et les alliés.
 
Résumé de l’ouvrage
Après la mort de ses beaux-parents Knobel, Linda Bastide trouve un sac de papier kraft.  A l’intérieur se cache un « trésor ramené depuis la détention de 5 ans »: des photos, des lettres, des papiers d’identité. C’est une porte ouverte sur le passé de personnes qu’elle croyait pourtant connaître. Très vite un devoir de mémoire s’impose à elle. Reconstituer le puzzle d’existences ordinaires dans une époque folle et dangereuse. Ecrire ce qu’elle appelle un « roman biographique » dans une tranche d’Histoire, inépuisable.
Le lecteur apprendra : Comment des polonais-palestiniens, sujets britanniques, raflés à Paris sont encore « apatrides » en 1962. Comment un bébé de six mois - Bernard devenu son mari- a pu devenir un interné politique, etc ;..
LA FORME DU LIVRE :
Ce « 75 ans de silence » est rythmé d’un bout à l’autre du roman par de précieux vestiges du passé : - calendriers - sentinelles du temps, - chansons, articles de journaux sur les évènements politiques ou culturels de l’époque. Ce roman-biographie présente en 350 pages, trois cent cinquante documents originaux de famille et inconnus, dont Madame Simone Veil était heureuse qu’ils voient le jour, et que Linda a offerts au musée de la Shoa. Ils ont été exposés sur l’un de ses « Murs » avant d’être rangés précieusement dans les archives, pour nourrir la mémoire collective. L’auteure Linda Bastide se partage entre Narbonne, la ville de son enfance,  et Montmartre son quartier d’adoption depuis plus de 50 ans. Mannequin et comédienne  en Italie, en Grèce , en France…. jusqu’à arpenter le tapis rouge à Cannes en 1964,  entre Catherine Deneuve et sa sœur Françoise Dorléac pour un 1er rôle dans La Dérive, prix des Cinéclubs ,  puis elle retourne à l’Ecriture. Une Linda qui passe de l’autre côté du miroir : trois recueils de treize poèmes, traduits en anglais, espagnol, roumain, russe, serbe … En tout, douze Prix de poésie depuis 1962 où elle reçoit le 1er prix Jean Cocteau.  Suivent seize œuvres dont quatre romans - le 1er « Le journal immobile d’Eléonore » éd l’Harmattan est sélectionné pour le Prix Méditerranée. En 2020 elle reçoit le prix François-Paul Victor Hugo pour son poème « 13 pas dans le sable ». Citons encore L’insolence du lundi (Ed. Guy Authier 1973) préfacé par René Fallet. Le côté d’où vient la nuit et enfin ce dernier roman.  Et sa nomination de Lauréate de l’Académie Française ! Comment commander ce livre? Pour découvrir et faire découvrir ce document précieux. Vous avez le choix :-Soit sur le site de l’éditeur http://www.editions-harmattan.fr, ou recherche par le titre de l’ouvrage, par le nom de l'auteur ; -Soit auprès d’un libraire auprès de chez vous. je précise que le livre ne  coûte que 28 € 50
Olivier Nunge
Un chapitre méconnu de la seconde guerre mondiale
«  75 ANS DE SILENCE »
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En espérant que vous serez nombreux à avoir envie de le découvrir ou de le faire découvrir, je vous communique quelques informations utiles pour le commander. Vous avez le choix de la procédure :
 
Soit directement à mon adresse mail : bastidelinda1@gmail.com
 
Soit sur le site de l’éditeur : http://www.editions-harmattan.fr vous pouvez  procéder à votre  recherche, soit par le titre de l’ouvrage, soit par le nom de l'auteur je précise que:le livre coûte 28,50 e et il vous sera envoyé gratuitement.
 
Mail de mon agent  ( bozzola.annie@laposte.net ) qui pourra répondre éventuellement à des questions voire à des suggestions que vous pourriez nous faire pour promouvoir ce livre dans des lieux que vous connaissez ou lors d'évènements rappelant cet épisode historique de la traque  des citoyens anglais ou américains, raflés en décembre 1940 dans l’est de Paris :  ils devaient servir d'otage,  de monnaie d’échange et furent emprisonnés pendant cinq ans dans des centres de rétention spécifiques jusqu’à la fin de la guerre.
 
Comptant sur cet élan de solidarité autour de ce livre et remerciements bien sincères.
Bien cordialement
Linda Bastide
htpps : /lindabastide.weebly.com 
« Pendant plus de six ans, j'ai donné toute mon énergie à renouer les fils d'une histoire perdue dans la mémoire des Hommes, et après un travail intense de recherches, de classement et un lourd travail d'écriture et de composition du manuscrit, je suis heureuse de livrer ce roman biographique. Et  c'est avec beaucoup d'émotion que je vous informe de la sortie de mon dernier livre aux Editions l'Harmattan :
75 ANS DE SILENCE
Nouveau : Linda Bastide présente son tout dernier roman biographique
«  75 ANS DE SILENCE »
Les touristes des bistrots de la rue des Abbesses se sont volatilisés. Des flics à bicyclette méritent leur nom d’ « hirondelles » et cavalent pour disperser  les imprudents…Il reste encore des tracse sur les murs de la rue Berthe des affiches du film qui a pris lui aussi la poudre d’escampette pour son voyage-retour dans un passé vieux de 80 ans. Aujourd’hui et maintenant nous sommes tous, nous les humains de la planète entière dans « la gadoue, la gadoue, la gadoue »…
Reportage Linda Bastide. Photos Alexandre Keyland et Bernard Knobel
Montmartre ce dimanche 22 mars 2020 : Il y a quelques jours qui paraissent déjà des siècles,  Montmartre était encore le « village du bonheur ». Un copain photographe a fait un saut dans le passé, en allant sur le tournage d’un film tout droit sorti d’une fin de guerre oubliée….. Il m’a offert quelques photos. Voilà ! depuis le 16 mars le temps de faire quelques pas, nous venons d’exécuter dans un impeccable saut de champions olympique, un bond de 80 années dans un présent de cauchemar.
Ce matin 22 mars, mon gentil mari est sorti de bonne heure ! Il est vraiment sympa, car même si le boulanger n’est pas loin, il faut grimper rue des Abbesses, la rue au-dessus de notre rue Véron pour avoir une baguette fraîche pour le déjeuner. Mais il tarde, il tarde …Quand il revient, il est bizarre, il pose la baguette et repart comme une fusée ! ! ! avec son appareil-photos. Notre boulanger est fermé ! Il est allé plus loin, au coin de la rue Coustou, fermée !  Et plus loin encore, « presque jusqu’au Tertre » dit-il ! Puis Il m’emmène devant l’ordinateur pour qu’on regarde ensemble,  je suis scotchée ! Pas un chat dans tout le quartier, les rues sont  vides. Depuis, on fait comme on nous l'a dit. « Si  on aperçoit quelqu’un au loin, il faut changer de trottoir » me dit-il. On fait la queue devant les commerçants en gardant une distance d’au moins mètre avec celui qui est devant et celui qui est dans notre dos. Il me dit en riant, « j'ai vu un mec avec un chariot plein de papier Q » !  Et seul dans sa vitrine, imperturbable, notre plus vieux peintre de Montmartre et qui, quand il ne bouge pas ressemble à Gene Paul, en personnage du Musée Grévin !
« Le Regard de Linda à Montmartre d'hier et d'aujourd'hui » 
Cette soirée  chaleureuse s’est déroulée en face d’un parterre et d’un public plein d’ami(e)s : ceux du Cinéclub, ceux de Benjamin Barouh – fils de Pierre chanteur et baroudeur dans son propre rôle- et bien évidemment tous ceux de Montmartre -  dont Bernard Beaufrere comédien-chanteur- descendus tout droit de la Montagne Sainte Geneviève venus rendre un vibrant hommage à leur amie Linda, personnalité connue et reconnue dans cet arrondissement parisien haut perché.
Soirée  placée sous le signe de La Rencontre « cet art cultivé par Pierre Barouh ». Et rythmée par la chanson du film qu’il a écrite (paroles et musique) « Le tour du monde ». … Soirée placée sous le signe de l’Amitié et des liens tissés entre Linda et son public cinéphile, et ses lecteurs pour cette jeune fille repérée un temps par le 7ème Art puis revenue à ses premières amours des lettres : celles dont sa grand-mère lui a fait don en lui apprenant très tôt la lecture et l’écriture.  
Les spectateurs ont largement réagi après la projection de ce beau film soutenu par de nombreux critiques de l’époque dont certains ont reconnu un cousinage certain avec les premiers films de Bergman .Tels  Truffaut, Le Baron de Baroncelli, Jean Rouch.   La plupart ont été subjugués – et nous aussi- par l’interprétation de Linda et son incarnation du personnage.  Comme si elle avait écrit elle-même ses dialogues. Performance étonnante pour un film écrit entre deux engagements de chacun des acteurs, sans financement, auto produit car boudé par l’intelligentsia parisienne. Pour mémoire le film a été tourné  sur deux années, à Palavas les Flots, le phare de l’Espiguette, Nîmes. 
Dans un débat sur scène Bernard Bastide, Laurent Delmas, Linda, Bernard Barouh, où la modernité de ce film effronté pour l’époque a été mis en exergue. Laurent Delmas a évoqué son succès dès sa sortie : projeté à Cannes la même année que « Les parapluies de Cherbourg »  de Jacques Demy  hors compétition il y reçut un  « prix spécial de la Fédération des Cinéclubs », projeté dans les pays du Nord plus « ouverts sur l’indépendance des  femmes » , primé aussi dans d’autres festivals Berlin,  Jean Vigo, etc… Ressorti même au Green festival américain à côté de « Pepe le moko, Et dieu créa la femme  «  en 2017.
Et en même temps sa malédiction : Bernard Bastide autre journaliste et historien de cinéma, a raconté comment  la censure de l’époque a sanctionné deux plans du film forçant la réalisatrice à modifier son film. C’était mal connaitre les convictions de Paula Delsol.  En trois semaines le succès du film a été arrêté avec un  classement définitif « Interdit aux moins de dix huit ans » qui l’a coupé de son jeune public à qui il était destiné.
Et aujourd’hui quel devenir pour le film ? Le CNC vient de restaurer et  numériser une de ses copies. La balle est dans le camp des distributeurs à qui nous allons le faire découvrir et  va etre promu dans le réseau des Cinéclubs et auprès de publics avertis cinéphiles. Nous en prenons la responsabilité.
« Quand on a fait le tour du monde, on n’a qu’à recommencer « … extrait de la chanson du film.
Annie Bozzola, présidente du * cinéclub de la Poste et Orange*. Contact : bozzola.annie@laposte.net.
Vendredi soir 24 janvier, lever de rideau sur le film de Paula Delsol où notre amie Linda Bastide campe une jeune fille à LA DERIVE. La projection était organisée par un Cinéclub * : le film avait été choisi et animé par le journaliste de cinéma de France Inter Laurent Delmas, film pour lequel il a déclaré avoir un véritable coup de cœur dès la première projection.
« LE TOUR DU MONDE DE LINDA » 
1995-  Linda- Michou - Caverne du Barbu
Voilà que chavirent les pavés de la ville,
que c’est bizarre de traverser la vie dans un silence
où basculent les flons-flons d’une fête
perdue au fond de nos  enfances... 
 
Cheval de bois, tout est à refaire,
bizarre, que c’est bizarre,
sur le fil des jours à venir,
il y aura quand même
dans le silence, une petite mélopée …
 

Poème extrait de « 13 pas sur les pavés bleus de Montmartre »
Michou aimait faire un tour de manège sur les petits chevaux du très vieux manège de la Place des Abbesses, avant d’aller boire son champagne dominical à « La Mascotte »
 
Place des Abbesses : Hommage à  Michou
Que c’est bizarre de s’envoler ici,
dans le rire du temps,
le monde est un manège…
 
Un enfant bleu voyage
de l’autre côté des miroirs…
Quel est son nom, 
il faut si peu de temps
pour que tourne la scène…
 
Cheval de bois,
que c’est bizarre, cheval de bois,
le chemin où tu vas file dans ma mémoire,
il n’y a que des chansons
dans tes yeux sans regards…
 
« l »Homme en bleu », Michou, qui faisait exploser de joie les fêtes de « La Berchère », au temps où il venait à Narbonne avec «ses « michettes » offrir à Marcel-Charles Gaichet spectacles délirants de drôlerie, mais toujours élégants et de belle qualité artistique, l’homme en bleu nous a quittés ce matin.
Lui qui terminait toujours ses spectacles en lançant un « Quelle belle soirée » plein du bonheur de rire,  il a dit adieu à son amie Linda notre Ambassadeur pour Montmartre il y a quelques jours, et à l’occasion du déjeuner-spectacle qu’il offre chaque année à ses amis de toujours. Linda nous envoie ces quelques photos, incluses dans le livre « Marcel-Charles Gaichet ou le côté d’où vient le soleil. ».
Un mot pour toi Michou de la part du monde entier : «  Nous t’aimons et t’aimerons toujours »
Linda Bastide
" Les montmartrois, les parisiens et ses amis du monde entier pleurent "
La soirée du mardi 15 octobre 2019 au Conservatoire du musique de Carrières/ Seine dégageait une  intense émotion. La projection de "La Dérive" dans le cadre des mardis cinéphiles des Lumières de Carrières a été l'aboutissement d'une série d'évènements et de rencontres qui n'en doutons pas, auraient enchanté Pierre Barouh qui en était l'expert. Le film  qui nous a rapprochés est magique :
Photos : 1 montage d’Alex sur l’écran de la médiathèque : Linda et  Hervé Sourine frère de Laurent Terzief. 2 Linda et Pierre Barouh. 3 devant plus de 100 spectateurs, sur les 120 que contient la mini-médiathèque, remise d’un bouquet à Linda : Alain Rançon, passeur  d’art, assis, Linda, Jacques Desolle debout de dos,  Président du Ciné Club Lumières des Carrières. 4 scène envahie d’une partie du public. En bleu, 3ème à gauche, Annie Bozzola, Présidente du Club des Cinéphiles de la Poste et d’Orange, à ses côtés, Alex Keyland, graphiste et Jacques. 5  de dos Benjamin Barouh, fils de Pierre, Linda est debout, Jacques.
En premier lieu,  et je n'hésite pas à lui décerner le prix de la magie : la jeune actrice Linda Bastide  presque sur tous les plans qui était parmi nous  rayonnante de bonheur et d'émotion. On a peine a imaginer ce qui défilait dans son esprit , derrière son sourire un peu mélancolique et ses larmes. Linda Bastide- Jacqueline Vandal dans le film, était une grande actrice, tout comme Paula Delsol était une grande réalisatrice. La Dérive, frappée en 1964 par l'imbécile censure qui l’a interdit aux moins de dix huit ans, a dérivé jusqu'à ce jour dans le monde entier, mais d'autres jours vont suivre grâce au mouvement des ciné-clubs en attendant plus. Notre  salle était pleine, les ovations étaient sincères et nombreuses. La pertinence des interventions et des questions posées à Linda, ainsi qu'a Benjamin Barouh, le fils de Pierre, qui nous a fait l'amitié d'être présent, ont rajoutés à la chaleur de la soirée, De tels moments restent gravés soyons en sûr. La jeune Jacqueline est redevenue Linda, la petite Linda comme elle dit, avec sa voix qui chante encore un peu son  sud narbonnais.
L'aventure initiée par notre ami Alain Rançon qui était un intime de Pierre Barouh va continuer le vendredi  24 janvier 2020 à Paris aux Studio Raspail. Notre Dérive y sera projetée. Annie Bozzola, présidente du club des cinéphiles de la poste était présente à Carrières. Linda sera à Raspail. Nous y serons nombreux, car à nos adhérents vont s’ajouter les amis de Montmartre, et pourquoi pas quelques amis « montant à la capitale »  depuis le pays ensoleillé de Linda.
Reportage Jacques DESOLLE
" La Dérive, un film toujours à l'affiche "
Aux Mardis Cinéphiles
Les
Bavards
du
Net 2.Fr
Le mardi 15 octobre, dans sa nouvelle approche "Les mardis cinéphiles", le Ciné-club Lumières des Carrières au Conservatoire de musique de Carrières sur Seine, 66 Bd Maurice Berteaux   CARRIERES SUR SEINE   78420  à 20mn de Paris par le RER ou SNCF à la gare Saint Lazare
Vous proposr une séance exceptionnelle : " LA DERIVE " en présence des principaux acteurs " LiINDA BASTIDE ET PIERRE BAROUH "
Un film qui en 1964 avait  déchaîné la critique de l'époque,  et qui avait obtenu le prix spécial du jury à Cannes la même année: "La Dérive" de Paula Delsol avec Linda Bastide (allias Jacqueline Vandal) et Pierre Barouh dans son propre rôle.
Ce film a un destin particulier : après l'accueil dithyrambique des critiques de l'époque, un classement complètement incompréhensible d'interdiction aux moins de 18 ans a interrompu brusquement son ascension,
Lors de la projection d'Orfeu Negro", notre ami Alain Rançon nous avait suggéré de  le programmer  et  nous avait présenté Linda Bastide,  qui sera parmi nous, présentera le film, et répondra à nos questions. Un moment qui nous l'espérons sera notre "évènement de la saison".
Cette séance exceptionnelle intéresse beaucoup d'amis cinéphiles de l'extérieur ; ainsi sans que cela  constitue  un engagement ou une réservation, nous vous serions obligés si vous pensez être présents, de nous le faire savoir par mail.
Jacques DESOLLE
lumieresdecarrieres@free.fr
06.73.69.74.34
Adresse : 73, boulevard Maurice Berteaux
Carrières-sur-Seine  (10 à 20 mn de Paris) : http://www.leslumieresdecarrieres.com/
Mardi 15 octobre 2019 à 20h30
" La Dérive " Film de Paula Delsol avec Linda Bastide
La grande fête annuelle de l'été 2019, où peintres, écrivains et poètes se rencontrent dans une amicale convivialité. Rien à dire de plus, les photos  parlent d’elles-mêmes. Je ne connais pas tout les monde, mais il y avait là Alain Birot, écrivain atypique qui invente des romans policiers dont les policiers ont les personnages principaux et qui se passent à Narbonne et Minerve, Il y avait Marie-Andrée Balbastre, venue du carcassonnais avec  sa guitare ses chansons, et qui m’a fait le plaisir d’accompagner quelques uns de mes poèmes , Frédéric Lheureux dont on connait la galerie Beau n’Art de Narbonne, et tant et tant de talents divers … pardon de ne pouvoir tous les citer, mais une « paralysie » provisoire de mes muscles m’empêchait d’aller tous les voir, et j’espère qu’ils ne m’en voudront pas !
Reportage Linda Bastide
« Coursan sous les arbres »
C’est là,  une trajectoire passionnante  qui nous permettra de découvrir ses richesses humaines, sociales  et patrimoniales. Je ne résiste pas à citer, en y ajoutant le bonheur de fêtes partagées, les mots de René Donnedieu de Vabre,  Ministre de la  culture de 2004 à 2007 : la culture est un antidote à la violence, car elle nous invite à la compréhension d'autrui et féconde la tolérance, en nous incitant à partir à la rencontre d'autres imaginaires et d'autres cultures. En ce soir du 21 juin, nous avons tous été heureux !
Reportage Linda Bastide
Avec un peu de retard, presque autant qu’il nous en a fallu, mon mari et moi pour errer et enfin trouver cet endroit magique qui s’appelle « le Formentera », voici quelques mots et photo de cette soirée plus qu’agréable.
Cette Soirée de clôture des animations de l 'association CJDOC ( Culture et Judaïsme d'Occitanie ) s'est déroulée au bar de nuit le Formentera à  Gruissan, dans une  ambiance conviviale avec le groupe musical Echo-Echo, tout en dégustant des tapas, en se déchainant dans quelques danses joyeuses, emportés par l’extraordinaire voix du chanteur du groupe et ses  interprétations très personnelles des airs de vos vedettes d’aujourd’hui !.
Plus sérieusement : L’association "Culture et Judaïsme d’Occitanie" a été créée en septembre 2017 par un petit groupe, membre de la communauté juive de Narbonne. Actuellement elle compte une centaine de membres et amis de toutes les communautés ; Catholiques, Protestants,  musulmans , laïques et agnostiques. Son ancrage dans les valeurs de partage, de tolérance et d’ouverture lui permettra de faciliter l’accès à  la connaissance de la culture juive notamment en Occitanie, et ce à  travers son histoire, son patrimoine, sa gastronomie, ses arts, son folklore et  ses traditions.
Gruissan : Les agapes de l'association CJDOC
Ce Dimanche 26 Mai a été pour la montmartroise-narbonnaise que je suis,  un  jour de fête tout à fait exceptionnel. Et sur 2 plans ! ! ! !
Que demander de mieux ?
Tout d’abord j’ai eu la surprise  d’être invitée à La Fête de la Paroisse d'ARMISSAN, fête  dont j’ignorais l’existence….  C’est très rare en effet que je sois sous notre soleil du Sud au mois de Mai ! Et mon bonheur a été très grand, car, je l’avoue, j’ai, depuis des années  un particulier vrai amour pour ce beau petite village … que j’habiterais volontiers à longueur d’année ! ! ! Dans la petite église restaurée, tapie au cœur de la Clape, et  qui semblait retenir le soleil dans le cœur de ses vitraux, j’étais émue de retrouver les refrains et couplets  que je chantais avec ma grand-mère. Mais et, comme je me plais toujours à le citer, notre poète Paul Eluard ne se trompe pas quand il dit « Il n’y a pas de hasard, il n’y a que des rendez-vous » : le Messe chantée était dirigée par un prêtre roumain, l’Abbé Marian Frunza. Cette Roumanie où je suis invitée avec mes recueils et romans depuis tant d’années ! Nous nous sommes ensuite tous retrouvés, après un apéritif  offert sur la place du Vieux Marché, où sous les muriers-platanes encore un peu maigres, FRANC, notre ami l’accordéoniste, professionnel  s’il vous plait, accompagné au  chant  par BERENGER un "enfant" du village » nous ont régalés. Pour moi, cette fête paroissiale si semblable à celle de mon enfance a quand même eu le parfum particlier de cette Roumanie lointaine où je suis invitée tous les ans….. En effet autour  d’un déjeuner « familial »  confectionné par le traiteur du village Monsieur Patrick HOULES, j’ai passé mon temps à évoquer avec l’Abbé Marian, nos villes roumaines de Deva, Timisoara, Bucarest et son Théâtre National magnifique, et  etc…. Cultivé, amical, souriant, cet Abbé Frunza   m’a, je ne sais comment dire…. fait chaud au cœur ! Sur scène Franc et Béranger, s’en donnaient aussi  à cœur joie ! Tout simplement.
La Fête paroissiale d’Armissan.
A l'occasion de l’anniversaire des 70 ans de la MJC de Narbonne, Linda Bastide nous fait l'honneur de vous présenter le vendredi 24 Mai 2019 à 18h30, l’un des premiers films de sa carrière de comédienne, sous le nom de Jacqueline Vanda.
" LA DERIVE " de la Montpelliéraine Paula Delsol. Actrice, mannequin, écrivain, poète, peintre, LINDA BASTIDE a écrit de nombreux ouvrages, romans et recueils de poésie qui lui ont valu 10 Prix Littéraires Français dont le Prix Jean Cocteau et 6 prix internationaux.
Elle dédicacera son dernier ouvrage à l'issue de la projection autour d'un verre de l'amitié.
Nous serions heureux de vous accueillir lors de cette soirée.
L'équipe de Ciné-Club, et sa Présidente Martine Lassalle .
Invitation : Vendredi 24 Mai 2019 à 18h30 à la MJC de Narbonne
LINDA BASTIDE Présente le film " LA DERIVE "
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Linda Bastide
Linda Bastide vient d’obtenir le Prix Théodore de Banville 2018 de La Société des Poètes Français : quelques mots sur cette vénérable Société : La Société des Poètes Français est la seule et la  plus ancienne association liée à la poésie et la plus prestigieuse en France. Créée en  1902 pour le centenaire de ka naissance de Victor Hugo, elle a eu pour Présidents José Maria de Heredia, Sully Prud’homme, le Réunionnais Léon Dierx, Auguste Dorchain, et aujourd’hui, Jean-Charles Dorges  et son équipe en font un pôle culturel incontournable.
La Reconnaissance d’Utilité Publique par décret du 23 octobre 2003 fait rarissime pour une association de poètes a été obtenue sous la présidence du poète fitounais,  Vital Heurtebize, qui l'a dotée de statuts conformes à ceux du Conseil d'Etat.
Mais l’’histoire de Linda poète couronnée de plusieurs  Prix de  Poésie ne  commence pas là !
 
1962 :  c’est une Linda Bastide adolescente, narbonnaise / montmartroise depuis peu, qui remporte Le Prix des quatre saisons  Jean Cocteau : Jean Cocteau est  le premier poète à inventer un concours de Poésie National. Et à lui donner son nom. Pour ce faire, il avait demandé à tous les éditeurs de poésie français, et i y en avait de nombreux et très sérieux en ce temps-là, d’alerter leurs auteurs, promettant de  remettre lui-même au lauréat,  ce premier  Prix Jean Cocteau, au début de l’automne. 
 
Et c’est une Linda Bastide adolescente, narbonnaise / montmartroise depuis peu qui est la « gagnante ».  Cocteau avait formulé le thème de ce concours par cette simple phrase : «  Poètes, à vos plumes ! Écrivez-moi un poème sur Montmartre ! » Ce premier  Prix, unique au monde, c’est Pierre Mac Orlan qui le lui a remis à La Crémaillère , magnifique bistrot de la Place du Tertre, aux vitres peintes par Mucha. Jean Cocteau que Linda voyait souvent remonter sa rue Germain Pilon pour rejoindre Jean Marais dans sa rue Norvins, veniat de disparaître, accablé de chagrin, quelques jours après son amie Edith Piaf….Incrédule et malheureuse à la fois, Linda Bastide mis dans ce  poème dédié à ce Montmartre qu’elle venait de découvrir, tout les « mots bleus » du monde »,  et elle raconte en riant, que de vieux poètes candidats au Concours, aux cheveux teints et moustaches style Napoléon I I I, prétendaient que seule sa jeunesse et sa « beauté » étaient la cause de l’obtention  de ce fabuleux Graal. 
L’éditeur de Linda, Jean Grassin, n’était pas un Seghers renommé, et pourtant, il avait eu l’audace d’envoyer au jury constitué par Jean Cocteau, plusieurs poèmes de tous ses « petits auteurs inconnus », dont celui de la « petite Linda ». Et ce poème, mis en enluminure, il l’a gardé jusqu’au bout de sa vie, dans son bureau, sous forme d’enluminure. Traduit dans plusieurs langues, dont l’hébreu, le serbe, l’anglais, le japonais, l’espagnol, cet unique Prix Jean Cocteau  a fait le tour du  monde.
2018 : Voici donc le Prix Théodore de Banville décerné annuellement et, cette fois attribué à Linda  pour son  recueil « 13 pas sur les pavés bleus de Montmartre » ED FLAM, dont la couverture a été réalisée par Serpolette, la plus ancienne peintre, 95 ans, de la Place du tertre à Montmartre. Chaque poème est illustré d’un fragment du tableau original.  Ce  recueil est lui aussi parti en voyage dans le monde entier en éditions bilingues illustrées : par Midani, Pdt de la Revue Paris-Montmartre pour la version anglais-français, Petru Birau, peintre roumain, et toujours Serpolette pour la version français-espagnol.
L’incroyable voyage poétique de la narbonnaise-montmartroise
Linda Bastide
à travers les siècles !  1962-2019
Avant même  de pouvoir parler, j’éclate de rire : tout du long des murs des caisses de bois, des à étagères, des à casiers, des super grandes, des moyennes, et peintes de toute les couleurs ! Pas un meuble. Une planche bleue posée sur… deux  caisses  en guise de table basse : je me retrouve dans le garage de mon grand-père du Sud  – où jamais n’entra de voiture – mais où trônait son « établi »  entouré des mêmes caisses contenant ses outils à fabriquer des meubles en dentelle de bois.
  Mon fou-rire est contagieux, et le garçon brun qui récupère son décor  de bois chez les commerçants de la rue Lepic, puis les peint selon l’humeur du jour,  berce en riant   un accordéon, et Pierrot me dit : voilà Francis !  Ce fou rire nous a rapprochés sur l’instant et pour la vie. 
  C’était  toujours il y a 50 ans , mais là, je serai plus précise : pas la peine d’essayer de savoir pourquoi « le grand webmaster » nous a réunis, Pierre Barouh et moi, dans un film tourné … près de Palavas les Flots par une metteur en scène inconnue –   mais qui a décroché an i964 le Prix des Ciné-clubs, tourne dans le monde entier depuis et a été sélectionné à NYC en 1995 pour être projeté sur écran géant au Green Festival de Brooklyn –  bref, dans ce film, dernière scène, je cours  dans le désert de sable de la plage du Phare de l’Espiguette, attendant le frère de Laurent  Terzief  qui ne vient pas, puis je m’assieds et je fredonne à voix basse  une vieille chanson : « tu l’as voulu, t’en plains pas, fallait pas y aller, ma Rosalie… fallait pas y aller et puis voilà !... » Quand Francis voit le film il me dit : « J’ai une nouvelle chanson, et c’est toi qui va la chanter. C’est trop bien ! »
  Je jure que je ne mens pas : cette chanson, c’était  « Chabadabada… » Et Francis, tout dépité parce que je lui affirme que je suis, à part ces petites chansons d’enfance, incapable de sortir le moindre son agréable ! J’ai rencontré plus tard Nicole Croisille dans un village-château dans les Pyrénées  – Dalida, Alexandra Stewart, étaient  là aussi  –  cet improbable Castelnou où nous avons  servi de mannequins d’un jour à un peintre-couturier un peu fou ! ! !  Je ne lui en ai pas parlé…
  C’était en septembre 1995, à La Caverne du Barbu où l’on rend hommage à Bernard Dimey. Francis est là bien sûr. Et nous sommes heureux,  moi qui habite au 17  –   Bernard était au 13,  de la rue Germain Pilon –  de participer à la fête qui célèbre la pose en fin de matinée, de la plaque pour Bernard, sur le mur de sa maison. Tout Montmartre était là ! Le soir au fond de La Caverne,  Francis et moi, on pose ensemble devant le portait de Dimey peint par Yvette Cathiard.
   Depuis, c’est en face de la Tour Eiffel  que je grimpais dans le triplex habité par Francis – sa fille que j’ai connue petite fille  se souvient-elle de moi ? – nous nous voyions dans son studio d’enregistrement, il me disait encore et  toujours son horreur à sortir de sa tanière de trois étages, même pour grimper à Montmartre… Son accordéon électronique était toujours là, près de lui, et un jour,  où je lui montrais mes dernières chansons, il les regarda, et tout à coup en choisit une et se mit à lui inventer un air. « Les lunettes magiques » sont toujours dans mon grand carton bleu ! C’est Francis qui chante sur ces invraisemblables petites roues marron, et je garde sa voix comme un trésor. « Il y a très très très longtemps, tu voyais le vert de mes yeux dans le vert des lacs romantiques. T’as paumé tes lunettes magiques au plus profond du temps qui passe, moi, j’ai des envies frénétiques de me tirer loin dans l’espace »
   Juste une anecdote qui l’a fait tellement rire : sur ses conseils,  j’ai envoyé la cassette…. à une chanteuse à lunettes – juste au moment où le paquet disparaissait dans la boîte, j’ai eu l’intuition de la suite – qui m‘a retourné une lettre d’injures gratinées, me parlant de sa célébrité  et me disant entr’autres  amabilités que j’étais «super  culottée » de m’attaquer ses lunettes …
   Depuis, cette chanson, j’en ai des dizaines dans  un grand carton, elles attendant comme celles de Francis  qui m’a dit un jour : « Si tu savais, même moi, j’en ai des centaines et des centaines, plein mes boites ! »    
    Francis, tu es devenu, de disques d’or en disques  de platine  l’un des compositeurs les plus en vue du cinéma français et du monde. Pour tes amis tu resteras ce garçon, puis cet homme sensible et discret, presque sauvage, « acagnardé »  – c’est un mot de chez nous, du Sud, qui veut dire « caché dans un coin » – avec sa famille et ses amis autour de lui, juste là-haut dans les nuages de Paris, ton accordéon éternel près de toi.
Reportage Linda Bastide paru dans la revue Paris Montmartre du 1er trimestre 2019
Cette même phrase, j’ai le chagrin de la redire aujourd’hui, deux ans et quelques poussières de jours en moins pour notre ami commun Francis…. Un 7 novembre comme les autres ou presque, je lui avais  envoyé un courriel le matin même,  « il n’ y  a pas de hasard, il n’y a que des rendez-vous »
Mais je voudrais juste vous raconter trois petites histoires de cette grande histoire d’amitié :
Par un petit après-midi  de printemps, nous nous promenons, Pierre Barouh et moi, le long du Bd de Clichy. Nous  revenons du Café des Artistes  où il devait rencontrer… vraiment, je ne sais plus qui…. Et ce « qui » lui avait posé un lapin ! « Viens, on va se consoler, je t’emmène voir un ami, un frère, un musicien, un mec super…. ». C’était il y a 50 ans ++, mais là, je m’en souviens comme si c’était hier ! Nous entrons d’abord dans une cour, puis dans la loge de la gardienne  – aujourd’hui, elles sont nombreuses, ces loges désertées par les reines des maisons bourgeoises, j’en ai habité une, en forme de petite maison à l’entrée du jardin, en face du Gerpil cher à Bernard Dimey   –  et là…
Dans le Paris Montmartre (P-M) du 1er trimestre 2017, en hommage à Pierrot – Pierre Barouh- je disais «  après cinquante ans d’une amitié discrète, aussi forte qu’au premier jour malgré les silences en pointillés de quelques mois ou années, ….  mon ami  Pierrot a terminé son passage prévu sur terre… On était en janvier et Pierrot était parti en chantant le 26 décembre…
Lettre à Francis Lai
Dernièrement Linda Bastide, a reçu le Prix Théodore de Banville 2018 décerné par  La Société des Poètes Français pour son recueil « 13 pas sur les pavés bleus de Montmartre » Ed FLAM. La Société des Poètes Français est la seule association de poètes élevée au rang d'« Établissement reconnu d'Utilité Publique Elle a été  fondée en 1902, à l'occasion du centenaire de la naissance de Victor Hugo, par José-Maria de Heredia. Tous les Prix de ce Concours seront remis fin Mars 2019.
Qui est Théodore de Banville ? Ami de Victor Hugo, de Charles Baudelaire et de Théophile Gautier, de Banville  est considéré dès son vivant comme l’un des plus éminents poètes de son époque. Il a notamment découvert le talent naissant d’Arthur Rimbaud, bien qu’il ne l’aida pas à publier ses poèmes (Ophélie, Sensation,  Soleil et chair), écrits à 16 ans !  De Banville fut l’un des auteurs les plus influents du monde des lettres, auteur de théâtre, poète de la seconde génération romantique et critique littéraire, et fut admiré et souvent imité par toute une génération de jeunes poètes de la deuxième moitié du XIXe siècle.
Mais comme Linda, il est publié très tôt, à l’âge de 19 ans ! Et, comme pour le premier recueil de notre narbonnaise-montmartroise, A Cloche-cœur,  le  premier recueil  de Théodore, Les Cariatides  est accueilli très favorablement. Il n’y a pas de hasard. À 18 ans, Linda reçoit le Prix Jean Cocteau pour  son poème " Le Montmartre", suite à un concours national  organisé par le poète, avec des éditeurs de cette époque  bénie où il y en avait encore,  Seghers, Jean Grassin etc…Elle a  fait du chemin :  bizarrerie du destin la voici récompensée au même âge que de Banville,  pour un nouveau recueil  qui  promène lui aussi  sur la Butte et dans les rues autour de chez elle, quelques grands dont certains, comme Dalida, et Bernard Dimey furent des amis. Michou y est sur son cheval de bois de la Place des Abbesses, les danseuses du Moulin Rouge y inventent le French-Cancan, et les cloches de Saint Jean de Montmartre y chantent Le temps des cerises.
Traduit en plusieurs langues, 13 pas sur les pavés de Montmartre, a emmené la célèbre Butte  autour du monde  de la Russsie à la Californie
Les couvertures de chaque recueil sont des  merveilles offertes par de grands peintes montmartrois, Midani M’Barki, Président-fondateur de la Revue Paris-Montmartre,  pour le français-anglais, Serpolette pour le français-espagnol, et pour celui qui a été primé uniquement en français,  et Petru Birau pour le français-roumain et Larissa Noury pour le Russe….
Linda Bastide, Prix Théodore de Banville 2018
De retour à la maison, un très cher ami informaticien est venu m'aider, et a retrouver et ouvert mes fichiers. Et voilà maintenant quelques images du super été disparu dans de terribles trombes, torrents et tsunamis…de la planète " O.R.L.O.Z 0013".Regardez : Fitou le 14 août, Villessèque le 9 septembre et Gruissan le 16 ! Pincez-moi, je rêve. Accrochez vos ceintures, on repart dans le passé ...
16 septembre : rebelote, Je suis  dans une rue de Gruissan. Quelle ambiance ! Mon ami Alain prend de photos de la rue en folie. Les deux clowns qui chantent pour nous sont à mourir !  Pas un centimètre de rue sans ses tableaux, ses bibelots, se bons vins, bon, « a l’an que ven » (photos 9 à 13)
Du coup j'ai pensé que ces Orloziens voulaients simplement aussi profiter de nos belles fêtes de l'été dans le sud de la France.
Reportage Linda Bastide
9  Septembre :Au cours de cette fête de Villessèque où je reviens avec bonheur ( mon papa était pendant la guerre un résistant, instituteur à Villeneuve des Corbières et l’ ami de l’instituteur du village) . J’y présente aussi  la réédition en « collector » du livre que j’ ai consacré à Marcel-Charles Gaichet : Monsieur Georges Frêche l’avait sponsorisé et m’avait donné le prestigieux titre d’ « Ecrivain passeur de mémoire ».Vous retrouverez dans ce livre les  nuits de la Berchère de Montredon, qui  accueillait les spectacles des travestis de chez Michou, les soirées chansons des plus grands, les  séances de portraits rapides des vedettes présentes faites par Marcel ,et, au détour des pages, vous ferez connaissance avec nos amis : de Barbara à Sardou, en passant par Nicoletta, Mike Brant, Johnny Halliday, Majax, Dalida, Sylvie Vartan, Jane Manson,  ils venaient tous là, quand  de passage dans notre Sud, ils s’éclataient avec vous tous, tout au long des nuits d’été ! Mon ami Alain Birot présente 2 romans policiers supers : Vent de démence sur Narbonne » et « La malédiction de Minerve » … et on est un peu perdus dans l’immensité du « pré culturel. Deux filles chantent. C’est super ! Photos 4-5-6-7-8
4 Août 2018 : Comme le temps passe ! La correspondante de presse des Bavards du Net que je suis fière d’être, en demande pardon aux visiteurs du site. Mille fois et plus car Fitou est mon village d’enfance et que chaque année qui passe depuis l’an 2000 m’y voit, heureuse au milieu de la foule venue s’amuser pendant la grande fête et le vide-grenier de l’été ! Que de trésors ! sans oublier mon livre « Le journal immobile d’Eléonore » qui raconte mon enfance ici, et qui  en est à sa 18ème année de parution , de quoi être fière, mais non, sa sélection pour le Prix Méditerranée fait surtout de lui, que mon Fitou est là, plein de rires et de larmes, les mêmes en mieux qu’aujourd’hui sans doute, du temps  de l’insouciance et du bonheur. Les objets du temps passé vendus sur les stands sont là aussi pour le prouver : Fitou n’a pas changé, il est toujours dans le cœur de tous. Photos 1-2-3-4-5
Sans un mot de sa part, sans un bruit, l'espace d'un éclair,nous étions arrivés. Le sas de l'engin s'est ouvert et il est sortit dans un brouillad si épais que je ne voyais rien. Puis le sas s'est refermé et là, je ne sais combien de temps, je suis restée là, immobile, comme si j'étais soudain paralysée. Puis j'ai enfin pu bouger dans cet engin, c'est alors que j'ai  vu en son millieu, sur le sol,  écrit en lette rouge O.R. L.O. Z. 0013, à côté luisait  une petite boule dorée, je l'ai poussé du pieds et tout à coup, tout mon corp a été complètement enveloppé d'une combnaison dorée si fine que je ne la sentais pas sur ma peau. J'ai juste dis, à voix haute, Mon Dieu je veux rentrer chez moi avec mon ordinateur, et aussi incroyable que cela puisse paraître je me suis retrouvée chez moi à Montmartre, incapable de me souvenir de combien de temps j'avais passé "ailleurs", la combinaison avait disparu et je tenais en main mon ordinateur. Mon mari me dit , "Mais enfin Linda où étais tu passée" ? Je n'ai pas répondu et suis sortie faire une balade et prendre un bol d' air dans mon quartier.
Du 4 au 16 août 2018, J’ai été enlevée par un personnage bizarre, un fou furieux, il m’a fait monter à bord d’un drôle d'engin, peut-être une soucoupe volante ? . Il m’a volé mon ordinateur contenant de précieuses photos des fêtes de l’été où j’étais invitée dans le sud de la France ! ! !. Pire, il avait caché mes photos et textes dans des fichiers impossible à ouvrir sous des noms farfelus !
Les aventures de Linda de retour d'O.R.L.O.Z 0013,  et du Sud de la France
Allez, ouvrons ensemble la porte du matin : une surprise est là, encore une : cette fois c’est sur le trottoir, et sur le pavé, depuis mon 17 jusqu’à la rue Lepic ou presque, qu’un noctambule a dessiné à la craie, une craie rouge et une jaune. L’itinéraire d’un enfant qui prend sa trottinette (photo 1), puis rejoint par un copain, (photo 2) puis un autre arrivé en décapotable (photos 3 - 4) va regarder, pile au centre du monde, (photo 5) comment c’est là-dessous, et s’il y a un secret…Pour moi, je les laisse partir en voyage et je m’invente un autre itinéraire…
 
Venez, l’impasse-rue Planquette, celle qui débouche pile devant un mystérieux grand portail, ouvre sur une merveille : une rue jardin datant de Napoléon III qui dévale, départ de ma rue et qui derrière les maisons, va jusqu’au Boulevard de Clichy, le quartier tout entier. Il y a peu on pouvait y entrer et se promener, d’ateliers d’artistes en larges allées où des statues souriantes se miraient dans l’eau de grandes vasques de pierre, où de grand arbres veillaient sur les jours depuis des siècles… Pour aujourd’hui, un graffeur nostalgique nous offre son visage et  ses rêves tout au début de l’impasse, (photos 6-7-8).
Puis repart rue Constance offrir deux bouquets à l’invisible château que des fées habitent encore sans doute : là non plus, on ne peut entrer désormais… (photos 9-10). Quand je reviens de ma ballade matinale, Minou-motard finit sa nuit sur le siège de sa moto préférée (photo 11), la factrice attendrie a stoppé son chariot et le regarde, un passant s’en fiche (photo 11)  un « envahisseur » nous surveille( photo 12) …. Encore un jour comme les autres à Montmartre
Reportage Linda bastide
En ce 23 octobre 2018 de rien du tout, il fait froid à Montmartre, pendant que les gens du Sud sont au soleil. Tant mieux pour eux tous qui viennent de subir l’effroyable épreuve de l’eau qui n’en finit pas de tomber du ciel et de dévaler de partout. Cela les consolera-t-il un peu de se promener avec moi dans les rues de mon quartier ?
L'Art est partout à Montmartre
Une dame s’est approchée pour me demander l’adresse des peintres : elle veut mettre une fresque sur les murs de sa maison !  Une milliardaire ? 
Mais l’émerveillement ne finit pas là ! ! !  S’ils exposent dans la galerie de Joël Knafo, sa porte touche la mienne, il y a aussi de quoi mourir de plaisir devant la seconde galerie de Joël, sur le trottoir d’en face, le temps de faire 10 pas ! Les deux dernières peintures, celle du petit garçon qui nettoie la vitrine et celle qui, quelques mètres plus loin,  fait une pause avec sa brouette version montmartroise, ne vous invitent-elles pas à entrer ? (photos 9-10)
Je vous emmènerai demain, ce sera la suite de ma balade dans mon quartier, rêver encore… Promis !
Reportage Linda Bastide
En fait, il n’y a qu’un peintre, une jeune femme, Eva Zevir, les 2 autres, mari et copain barbouillent les fonds et mettent des morceaux de vieilles tapisseries par-ci, par-là … Le lendemain en début d’après-midi, j’ai  photographié en 3 panneaux l’immense fresque, manière de bien voir les détails, (Photos 5-6-7) puis j’ai risqué ma vie en traversant pour vous l’offrir entière ( photo 8) !
Elle est incroyable ma rue Véron à Montmartre. C’est sans doute, la rue de Paris où le Street Art éclate de toute l’imagination de grands peintres qui n’hésitent pas à passer quelques jours, 2 jours seulement en fait pour ces deux là à nous mettre le cœur et l’âme pleins de rêves. Je les trouve, les peintres, au mitan de la matinée, pile à mon retour de vacances narbonnaises prolongées, devant leur fresque si longue et haute que je me suis  enthousiasmée, et je les ai photographiés en plein travail (photos 1 à 4)).
Dimanche 7 Octobre 2018 – STREET ART à MONTMARTRE
Les artistes présents à Olonzac:  Bastide Linda,  Billaudeau Jean-Louis, Biro Alain, Carstairs Carol, Chevriau Fred, Courtier Mireille, Dennis Jenny, Dérosier Michel, Fongaro Valérie, Greget Danielle, Hoffmann Vincent, Laborie Laura, Tichené Chantal , Vié Marie-Thérèse
Comme le temps passe ! La correspondante de presse des Bavards du Net que je suis fière d’être, en demande pardon aux visiteurs du site. Mille fois et plus car Fitou est mon village d’enfance et que chaque année qui passe depuis l’an 2000 m’y voit, heureuse au milieu de la foule venue s’amuser pendant la grande fête de l’été. L’affiche et les photos le prouvent : malgré la chaleur torride et le kilomètre et demi de  longueur du village, il y avait foule et foule heureuse pour le vide-grenier de ce jour-là ! Que de trésors ! sans oublier mon livre « Le journal immobile d’Eléonore » qui en est à sa 18ème année de parution , de quoi être fière, mais non, sa sélection pour le Prix Méditerranée fait surtout de lui, que mon Fitou d’enfance est là, plein de rires et de larmes, les mêmes en mieux qu’aujourd’hui sans doute, du temps  de l’insouciance et du bonheur. Les objets du temps passé vendus sur les stands étaient l aussi présents pour le prouver : Fitou n’a pas changé, il est toujours dans le cœur de tous.
Reportage Linda Bastide. 
Vif succès à la Méga Fête et Vide Grenier de Fitou le mardi 14 Août 2018 
Pour cette 26 ème  fête du mois d’Août des environs de Narbonne, ils ont de la chance les peintres  et l’écrivain-peintre  traditionnellement invités à suspendre leurs toiles  dans la salle Ernest Ferroul  presque fraiche.  Organisée par la MJC Art et Culture l’exposition-vernissage qui attire vraiment beaucoup de monde, se termine toujours par l’annonce des Prix attribués par un jury impitoyable et de grade qualité.
Le Président Guy Dessandier, l’animatrice page Facebook  Mme Sandra Palmade, et Mme Félicia Gonzalez responsable section peinture de la MJC) ont suivi le chemin  des peintres qui ont  peint dans la rue pendant deux jours, une vue de Luc ou une place enfin ou une maison.  Oui ces " Talents du Terroir " sont de beaux talents ! Et cette année chaque lauréat s’est vu offrir une bouteille d’un vin rosé du cru «  à mourir de plaisir » même s’il est bu avec modération.  Monsieur le Maire que je connais depuis plusieurs années, n’a rien perdu de son humour  bon enfant, Murielle, l’organisatrice le suit dans la gentillesse, la courtoisie méridionale, et cet enthousiasme qui donnera à tous l’envie de revenir l’année prochaine.  Assise devant l’immense table qui croule sous ses livres, romans et poésies,  Linda Bastide me confie que chaque tableau est un poème ! Les siens aussi sans aucun doute ! Quand arrive le crépuscule tout le monde se quitte dans la joie avec un « adissisas » qui en dit long ! Oui : à au revoir » et à l’année prochaine.
Samedi 18 août 2018 à Luc sur Orbieu : 26 ème  fête des Talents du terroir 
17 août 2008 : Cette fête de l’été à Olonzac avait traditionnellement lieu dans les rues du village, un long chemin de soleil et de chaleur souvent, pour se terminer à la salle Georges Brassens, tout au bout du bout… Et voilà que cette année, surprise et merveilleuse surprise, nous nous sommes tous retrouvés Place de l’Eglise, dans le Jardin de la Cour des Arts,  un « jardin  extraordinaire » comme aurait dit Trenet. Merci Murielle Auffret organisatrice super  ! Au milieu un arbre insensé et inidentifiable, moitié sycomore, moitié baobab et dans un de ses creux des pousses de figuier ! D’accord, il a fallu que chacun balaye devant son emplacement, c’était rigolo, à l’ombre du mur d’enceinte, j’ai même balayé celui de mon voisin l’écrivain Alain Birot  qui semblait en retard pour la fête de 17h30 ! Ok, on n’était pas nombreux, mais que de talents ! Aussi bien dans la petite pièce d’avant-cour que dans ce jardin frais de chez frais ! Voilà ! Je ne suis pas devin, allez savoir si ce genre de manifestation va encore durer quelques années ou pas ? Qui va gagner dans les jeunes générations, les tablettes et autres instruments de solitude déguisée en  mondialisation, ou nous, les artistes donneurs de bonheur ? Allez, parions encore sur la beauté, l’amitié, le talent partagé !
Olonzac 17 août 2018: La cour des Arts paradis des Artistes 
... une brodeuse, des créateurs de bijoux artisanaux. Seront exposés des travaux de métal, sur tissu (patchwork, tissage, broderie…),  poteries (poupées en racou), photos d’art également sur aluminium, sacs à main en tissu, … Quatre écrivains que vous aimez viendront vous présenter leurs dernières œuvres (romans, poèmes)… Les enfants seront accueillis pour réaliser de petits travaux de peinture et de poterie. Vous trouverez à vous désaltérer et à grignoter quelques friandises. Cinq coups de cœur (paniers garnis) seront remis pour la présentation et l’animation de leur stand aux artistes participants.
Bref, un joli moment de détente pour finir une journée de vacances dans le monde des artistes. Que ferions-nous sans eux ?  Autour de Mr Frère, le maire du village, Anne-Marie Albert, les organisatrices de la fête, et les autres, sont visiblement heureux de cette nouvelle cuvée Armissan. Alors à l’année prochaine, même jour, même heure, promis ?
Linda Bastide.
 
Anne-Marie Albert, La présidente précise: Comme chaque 15 août,  Armissan fête les Artistes, éparpillés sur les places et cours du village, durant une petite fin d’après-midi où il fait un peu frais, juste ce qu’il faut pour être heureux  sous le grand arbre de la place, le long de l’ombre des maisons, dans les  petites rues avoisinantes. 
Il faut absolument mentionner la diversité et la qualité des artistes invités : tourneur sur bois,  photographes d’art, pastelliste magnifiant des courbes féminines très belles, peintres bien entendu, vannier,  réalisatrice de merveilles sur métal, potier,  créatrice d’insolites bijoux, tisserande, écrivains… Si nombreux et exceptionnels que la journée se termine par  le remise de cadeaux exceptionnels eux aussi.
Autour de M. Frère, le maire du village, Anne-Marie Albert et les membres du Bureau de l’association,  organisateurs de la fête, se montrent visiblement  enchantés de cette nouvelle cuvée Armissan.  Alors à l’année prochaine, même jour, mêmes heures, car il faut renouveler cette très bonne idée. Promis ?
Ont été « récompensés » par un magnifique lot pour un « coup de cœur » sur leurs magnifiques réalisations : Dominique VEYRET, Bois flotté ;  Liliane NURET, Tissage ; Bénédicte DELATTRE, Pastelliste de nus féminins ; Marie-Pierre GAUTHIER, Travail du métal ; Michel DURAND, Aquarelliste ; Daniel HERIVAULT, Peinture à l’huile ; Josy DOUNAT , Sculptrice .
Avant de venir flâner  entre les stands, vous pouvez aller à la plage, dans l’eau ou sous le parasol, faire la sieste, etc, etc…et vous arrivez tranquillement  à la fraiche, entre 16h et le petit crépuscule qui a la bonne habitude de se terminer quand cela vous va bien ! Il faut aussi absolument mentionner la diversité exceptionnelle des artistes invités : c’est donc sur la place, avec de petits tentacules qui vous font faire un petit tour juste sur les côtés, que, dans une ambiance musicale, vous pourrez admirer et voir travailler un sculpteur et un tourneur sur bois, quelques peintres et aquarellistes de talent...
Ce Mercredi 15 août, dans le cœur du village d’Armissan, et plus belle chaque année, la  manifestation festive de l’été animée par une cinquantaine d’artistes. A signaler en 1er que les organisateurs et organisatrices ont l’idée géniale  de vous éviter le gros de la chaleur ! Armissan est en fête dans la petite fin d’après-midi où il fait un peu frais, juste ce qu’il faut pour être heureux  sous le grand arbre de la place, le long de l’ombre des maisons, dans les cours des petites rues autour, c’est vraiment une bonne idée.
Armissan: Le rendez-vous des artistes et du public est pris pour 2019 
Ce Vendredi 17 Août 2018,  de 17h30 à 22h, c'est dans le jardin de La Cour des Arts que pour la première fois, la CDA qui vise à promouvoir le travail artistique en Minervois, organise sa " Bodega des Artistes ", un événement convivial qui se déroulera sous les arbres, au frais…Vous y trouverez, un marché d'artistes, une exposition de trois artistes, Laura Laborie, plasticienne, peintre Huguette Mingam, peintre, Frédéric Chevriau, photographe. Ainsi qu’un coin littérature avec Alain Birot qui fait son entrée dans le cercle avec deux livres surprenants, « Vents de démence sur Narbonne », et « La malédiction de Minerve », deux polards racontés par des policiers… Linda Bastide, fidèle amie est la mémoire de son village d’enfance, Fitou, celle de son ami Marcel-Charles Gaichet de la Berchèr trop tôt disparu, présente cette année son tout dernier roman  « Tout un pan d’histoire inconnu de l’internement des juifs américains et anglais en France ». Un roman émouvant, authentique, étonnant…
Cadeaux en sus ! Et vous  pourrez vous désaltérer et vous restaurer au bar à vin organisé par l'association. Venez nombreux ! Ce sera exceptionnel !
Olonzac:  Vendredi 17 août. Expositions, Marché d’artistes
Ce Mercredi 15 août, dans le cœur du village d’Armissan, et plus belle chaque année, la  manifestation festive de l’été animée par une cinquantaine d’artistes.
A signaler en 1er que les organisateurs et organisatrices ont l’idée géniale  de vous éviter le gros de la chaleur ! Avant de venir flâner  entre les stands, vous pouvez aller à la plage, dans l’eau ou sous le parasol, faire la sieste, etc, etc…et vous arrivez tranquillement  à la fraîche, entre 16h et le petit crépuscule qui a la bonne habitude de se terminer quand cela vous va bien !
C’est donc sur la place, avec de petits tentacules qui vous font faire un petit tour juste sur les côtés, que, dans une ambiance musicale, vous pourrez  admirer et voir travailler un sculpteur et un tourneur sur bois, quelques peintres et aquarellistes de talent, une brodeuse, des créateurs de bijoux artisanaux. Seront exposés des travaux de métal, sur tissu (patchwork, tissage, broderie…),  poteries (poupées en racou), photos d’art également sur aluminium, sacs à main en tissu, … Quatre écrivains
que vous aimez viendront vous présenter leurs dernières œuvres (romans, poèmes)… Les enfants seront accueillis pour réaliser de petits travaux de peinture et de poterie. Vous trouverez à vous désaltérer et à grignoter quelques friandises. Bref, un joli moment de détente pour finir une journée de vacances dans le monde des artistes. Que ferions-nous sans eux ?
Linda Bastide.
A la rencontre des artistes dans la rue mardi 15 août 2018
Seront là, pour présenter leur ligne éditoriale  les Éditions du Bout de la Rue, Cap de Éditions, Le Chant des Muse, Editions Morrigane, ISTE, Editions Mille-Poètes en Méditerrané, Sydney Laurent Édition…Des  « scènes ouvertes », l’une le matin et l’autre l’après-midi, seront animées par Philippe Lemoine, président des Mille-Poètes en Méditerranée. Et n’oubliez pas d’assister à un apéritif citoyen auquel est conviée toute la population, qui  sera l’objet d’un échange sur le futur jumelage avec la ville d’Alsbach-Hähnlein, proche de Francfort.Les allemands Lutz et Hans auront dans la journée la délicate tâche de désigner le lauréat du coup de cœur des amis allemands. Ce sera l’occasion de déguster de vins locaux
Venez nombreux : c’est la fête la plus sympa que vous ne pouvez imaginer !
Article Bernard Knobel
L’ouverture des portes au public est prévue à 10h.Toute la journée sera festive et variée : lectures de poèmes, apéritif citoyen, scènes ouvertes… Des ateliers de dessins et caricatures se relayeront. Les visiteurs pourront repartir avec une caricature ou un dessin humoristique réalisé par les célèbres dessinateurs Val Cartoon ou Michel Roman, avec en cadeau de la sienne à qui le voudra….
Pour les poètes, citons et je ne peux les citer tous,  Michel Dérosier et Rémy Boyer, Philippe Lemoine Jacques Carbonnel, poète occitan, en présence du maire de Capestang Pierre Polard, et  tant d’autres. Une surprise de dernière minute, Linda Bastide, Lauréate de l’Académie Française, Alain Birot et ses policiers détectives….
Dimanche  5 Août 2018: Les  5èmes  Rencontres Culturelles de Capestang
"Festival Arts et Lettres"
se dérouleront  dans la Cour du Château de Capestang, Place Gabriel Péri.
Quelques jours se sont écoulés depuis cette journée du samedi 28 Juillet où le soleil ne s’est pas privé d’admirer les toiles des de l’association créée par Dany Arnaud, qui, « l’Art à la Plage » oblige, réunit chaque année peintres, écrivains, créateurs en tous genres pour une fête où les Artistes sont heureux de découvrir leur travail de l’année, ou tout simplement d’accueillir de nouveaux arrivants…
Cette journée a été d'une très belle qualité : la doyenne de 89 ans, Yvette Mathieu continue de nous enchanter avec ses poupées, un écrivain de valeur, Alain Birot, a fait son entrée dans le cercle avec deux livres surprenants, Vents de démence sur Narbonne, et la malédiction de Minerve, deux polards racontés par des policiers… Linda Bastide, fidèle amie est la mémoire de son village d’enfance, Fitou, celle de son ami Marcel-Charles Gaichet de la Berchère, trop tôt disparu, et cette année, tout un pan d’histoire inconnu de l’internement des juifs américains et anglais en France. Un roman émouvant, authentique, étonnant…
Je suis heureuse de citer les pastellistes Josette Sauvervald et Marie-France Gimenez, Maravic Jarcia et ses bijoux en nacre, Chantal Tichene, ses verres décorés et objets en tissus, Yolande Estallas et ses sacs en cuir, les sculptures en terre de Christine Barbier. Sur l’écran noir de mon appareil je n’ai pu bien viser tous, et j’espère leur faire un reportage « spécial artistes » de l’Art à la Plage. Ils le méritent. Ce serait si bien si la municipalité, augmentant l’éclairage de cet immense espace de bord de mer permettait ainsi l’existence de ces fêtes e « nocturnes » que les vacanciers aiment tant…. D’autres s’y sont mis avec un grand succès pour les commerçants riverains… et les artistes bien entendu !
C’est vrai que les visiteurs en maillot de bain étaient pressés de plonger dans le frais des vagues, que tous les artistes sont revenus, malgré leurs parasols, avec de jolis coups de soleil, mais la journée a été malgré tout une journée de rires, de bonheur d’être là, tous ensembles…
Pas facile la vie d’artistes, on le sait bien, mais le bonheur n’a pas de prix ! S’il est toujours difficile d'atteindre les publics les plus intéressés pour quelque évènement, cela l’est encore plus en plein cœur d’une journée de canicule.
Dany Arnaud qui œuvre toute l’année pour que vive l’art, cours de peinture ininterrompus compris, fait au mieux et j’exprime ici un grand merci à son dévouement. Son association n'a bien entendu  que des moyens modestes. Mais, son cœur est pur, faire découvrir des artistes, faire partager leur talent, susciter des échanges entre les arts, organiser de beaux moments de convivialité, voilà son chemin. Merci Dany…
Reportage et photos Linda Bastide
Le 4 Août 2018, c’est la Méga Fête à Fitou.
Et le mardi 14 Août 2018 Vide Grenier
Les organisateurs sont super, ils se sont défoncés pour votre plaisir ! ! !
Au fil des ans ce petit village dévoile ses secrets et concocte des fêtes si belles, qui font si chaud au cœur, où la convivialité, la poésie, la beauté, l’entrain, la jeunesse, bref, tout ce qui rend heureux est au rendez-vous .Et il fait bon à Fitou : la Grand’Rue est dans le sens du vent, il y en a toujours un peu qui descend vers la mer. Il y a la fraicheur des grandes caves, l’ombre du grand platane millénaire de la Place.  Allez, venez nombreux, vous serez étonnés de l’authenticité moderne de ce petit village de mon enfance.
Venez aussi le 14 août pour le vide grenier le plus sympa qui soit. Tous les stands proposent des objets insolites, si surprenants parfois, et si rares, que les antiquaires ne se privent pas de venir flâner de très bonne heure, mais rassurez-vous il vous en restera !
Alors, là, j’y serai ! Ma plus grande fierté est d’avoir eu des grands parents vignerons dans ce village. Bien plus que mon titre de Lauréate de l’Académie Française, celui de Chevalier de la Mesnie de Fitou me remplit de fierté. Mon roman « Le journal Immobile d’Eléonore » paru en l’an 2000 en est à sa 18ème édition. Il avait été récompensé par le Prix Méditerranée et les nouveaux fitounais ne le connaissent pas. Demandez à ceux qui l’ont lu : rires, fous rires et petites larmes, authenticité, vous allez vous régaler ! Et je vous ferai plein de cadeaux ! Et il y aura plein de surprises. Je suis comme ça. En particulier je vous réserve la sortie de mon niveau livre que Mme Simone Veil m’a félicité d’écrire : un témoignage romancé de l’internement en France des juifs américains et anglais ! Personne n’a écrit sur ce sujet, faute de documents ! Sauf moi, la petite fitounaise inconnue ! Alors, Ok, on se voit bientôt ? Linda Bastide
Narbonne Plage: Samedi 28 Juillet « l’Art à la plage » a fait son Show
Photos:
1-Alain Birot-Poulbot. 2-Quelques exposants. 3-Les peintres du littoral. 4-Martine- Alain. 5-Le stand de L Bastide
Gérard Romero offre aux exposants et visiteurs un accueil d’une grande qualité et convivialité, ça se sait évidemment !
Pour cette  8ème édition de l'Eté des Artistes à La Palme, c’est encore  une nouvelle fois le rendez-vous de l'art, du beau, du partage et de l’amitié. . Des dizaines d'artistes, artisans et auteurs étaient là  pour vous faire découvrir leurs œuvres et partager leur passion.
Sans compter le repas du soir et la soirée festive du samedi 21 avec repas champêtre, musique et projection en plein air, participation des enfants…Plus d'une dizaine de lieux d'expos dans le village, peintres, sculpteurs, photographes, écrivains, poètes, artisans et vignerons...Après le discours d’ouverture de Monsieur le Maire et de Gérard qui n’a oublié personne dans sa présentation des artistes, ces 2 jours ont été un enchantement. Une surprise : dès l’entrée un Poulbot Montmartrois à qui chacun pouvait donner son visage ! Alain Birot ne s’en est pas privé !
J’ai fait un tour de la Salle des Fêtes et parce qu’ils étaient trop nombreux, les exposants je vous les cite rapidement… Vous les connaissez, vous les reconnaitrez sur les photos… Les peintres de la Méditerranée : Annick Molles, Georges Martinez, Roland Rebuffy, Serge Tirefort, Pierre Vacher.
Les artisans dont Francis et Nicole Becker avec leurs cartes postales en 3D, et le peintre sculpteur Patrick Vallez. Evelyne Zorzi et ses bijoux polymères. Quant à la rangée d’écrivains, ils ont tous attiré maints lecteurs, et cela fait chaud au cœur de constater qu’il y a encore des lecteurs, grands et petits,  pour plonger le nez dans des livres de papier ! Des livres que les chinois ne pourront leur voler comme ils savent si bien le faire avec les œuvres publiées sur Amazone ou autre site …
Il y avait là : Martine Douls-Gobbi avec 2 romans, et surtout son recueil de poèmes photos et de Stéphane Getz : « Auschwitz, un crochet d’abattoir dans le cou du monde » que je vous recommande. Joseline Biffon-Bourrut avec ses récits mémoires : « Pelharot », « Le temps des possibles », Gabriel Viaux avec ses livres-photos dont un sur la Louisiane qui vient de fêter le 3ème centenaire de la Nouvelle Orléans.
Alain Birot avec ses deux derniers romans policiers : La malédiction de Minerve pour l’un et Vent de démence sur Narbonne pour l’autre. Originaux et passionnants.
Enfin, Linda Bastide avec deux livres :  une belle réédition en format A5, en exemplaires limités de « Marcel-Charles Gaichet ou Le côté d’où vient le soleil » Où l’on retrouve les amis des folles nuits de la Berchère Johnny, Sardou, Bardot, Barbara, René Coll, Michou, Nicoletta, en tout 300 photos sur 275 pages ! De quoi se souvenir et rêver !
Et surtout un roman historique « Caserne Saint Denis, stalag 111 pour les juifs américains et anglais » préfacé par une lettre de Simone eil et un texte de Jean-Manuel Gabert rédacteur en chef de la revue Paris- Montmartre. Pas encore en librairie. Edité en 100 exemplaires avec 350 photos inédites et inconnues ! Collector à  suivre sur les fêtes de l’été de tous nos villages languedociens à qui Linda réserve la primeur de cette sortie. !
Si vous en avez le temps suivez l’Eté des Artistes  sur leur page Facebook https://www.facebook.com/LaPalme.Art.et.Vin/
Reportage et photos Bernard Knobel
Dans la mesure où il faisait dehors… et à la plage … un très grand soleil, vous êtes venus nombreux pendant r les 2 jours de cette fête de grande qualité. Et vous avez été comptés ! ! ! Maggy nous a dit : « 300 » ! « Croix de bois, croix de fer, si je ment, je vais en enfer » disaient nos grand-mères.
L'Art s'est exposé à La Palme les  21 et 22 juillet 2018
On vous attend tous et nombreux sur les 2 jours de cette fête de grande qualité. 
" La 8ème édition de l'Eté des Artistes à La Palme sera une nouvelle fois le rendez-vous de l'art, du beau, du partage et de la convivialité. Des dizaines d'artistes, artisans et auteurs vous attendent pour vous faire découvrir leurs oeuvres et partager leur passion. Ne manquez pas la soirée festive du samedi 21 avec repas champêtre, musique et projection en plein air, place du 18 juin.
Plus d'une dizaine de lieux d'expos dans le village, peintres, sculpteurs, photographes, écrivains, poètes, artisans et vignerons...
Pour les nostalgiques de la magie du peintre Narbonnais-montmartrois Marcel-Charles Gaichet, une jolie réédition en format A55 a été faite par Linda Bastide, en exemplaires limités de « Marcel-Charles Gaichet ou Le côté d’où vient le soleil » Vous y retrouverez ses amis des folles nuits de la Berchère Johnny, Sardou, Bardot, Barbara, René Coll, Michou, Nicoletta, en tout 300 photos sur 275 pages ! De quoi se souvenir et rêver !
Alain Birot lui, vous tiendra en haleine avec son talent  si particulier, on pourrait qualifier ses mots de langage cinématographique, avec ses gros plans, ses travelings, son spécial éclairage  pour  parler de l'histoire entière des lieux concernés. Vents de démence sur  Narbonne et La malédiction de Minerve et sont  racontés, on pourrait dire filmés  par des policiers qui enquêtent pour meurtres et qui sont très efficaces vu la teneur des crimes. Aussi aptes à réagir aux événements que ce qu'ils sont déjantés et ce n'est pas peu dire.
Il fera bon lire ces deux auteurs  à l’ombre des parasols ou des muriers platanes de l’été !
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La Palme samedi 21 et dimanche 22 juillet 2018.
Vous retrouverez dans ce livre la trace du restaurant du Château de Coursan ,qui, en ce temps-là, précurseur des  nuits de la Berchère, accueillait les spectacles des travestis de chez Michou, les soirées chansons des plus grands, les  séances de portraits rapides des vedettes présentes faites par Marcel – Brigitte Bardot y a fêté là son 40ème anniversaire dans une petite pièce à la grande cheminée  –   et, au détour des pages, vous ferez connaissance avec les amis communs de Marcel-Charles et Linda, nos deux narbonnais-montmartrois : de Barbara à Sardou, en passant par Nicoletta, Mike Brant, Johnny Halliday, Majax, Dalida, Sylvie Vartan, Jane Manson,  ils venaient tous là, quand  de passage dans notre Sud, ils s’éclataient avec vous tous, heureux convives  de la table de Marcel au Château ! Bref des fêtes comme on n’en fait plus…
Mais bien sûr vous découvrirez dans le livre de Linda bien d’autres trésors – fresque de Charles Trenet, poupées géantes se promenant dans  Montmartre, poupées sosies, merveilleux tableaux, sublimes  pierrots et etc.…
350 photos, et rien que du bonheur, teinté de la mélancolie d’avoir vu partir  au «  Pays d’Il était une fois », le plus fabuleux artiste que Coursan, Montmartre, Narbonne et etc…que le monde ait connu !
Linda Bastide se fera un plaisir de vous dédicacer ce « Marcel-Charles Gaichet ou le côté d’où vient le soleil » fait tout exprès pour vous ! Elle apportera avec elle quelques poupées, et vous réserve la surprise de quelques cadeaux … Amitié avec Coursan oblige !
Visiteurs de ce  jour d’été,  vous promenant à l’ombre fraiche des grands arbres,  vous aurez la primeur de la réédition en « collector » du livre que Linda Bastide a consacré à Marcel-Charles Gaichet : Monsieur Georges Frêche l’avait sponsorisé et avait donné à Linda le prestigieux titre d’ « Ecrivain passeur de mémoire ».
Festiv'Art dans le Parc Déodat de Sèverac de Coursan, samedi 7 juillet :
Quand Fréderic Lheureux offre ses murs à un peintre comme Georges Martinez, on fait quoi ? C’est clair : on court le voir, son ami Pierre Vacher en tête, sans réfléchir plus avant ! Aujourd’hui, ce sont les toiles de  Georges Martinez qui sont là offertes au regard !
Georges ce jeune provençal qui savait quel serait son chemin, s’est retrouvé après le Lycée d’Aix en Provence à l’Université en formation en Histoire de l’art et Archéologie à la Fac de Lettres. Puis l’Ecole des Beaux Arts de Marseille. Et après un CAPES en Art Plastique, il enseigne le dessin dans toute la France, de l’Alsace jusqu’à Perpignan, et accostage  final à Narbonne. Un Migrant venu du pays de la peinture, accostant dans d’autres contrées tout  aussi vouées à être rêvées sur ses toiles….
Ses toiles ? Elles ne se laissent pas emporter dans le simple narratif. Dépouillées et riches, lumineuses et douces, sans composition rigide de dessin, elles nous apportent, juste avec la lumière des couleurs, une profondeur où, parce que le figuratif et l’abstrait se mêlent, l’artiste et nous qui les regardons, sommes embarqués dans le même voyage, au cœur d’espaces qui nous entrainent ensemble plus loin que loin. Elles nous apportent quelque chose de plus que leur réalité, chacun son rêve, et pourtant celui de Georges et le nôtre se confondent. Nous voilà rassemblés dans l’émotion de la couleur, à la fois enthousiastes et apaisés.
Le vernissage dans le petit espace de la Galerie BeauN’Art de Frédéric c’est une évasion au cœur de  l’immensité d’étendues d’eau à l’horizon si lointain et si proche cependant, que ‘on peut rester là, immobile, jusqu’à en oublier le temps qui passe.
Reportage et photos Linda Bastide
Narbonne : 6 Juin 2018: Exposition à la galerie BeauN'art
A tel point que l’une d’entre les peintres a passé son après-midi à transformer le préau en atelier  devant les toilettes vétustes   pour graver ses verres de la croix occitane. Le cœur gros mais très digne, Dany a fait son traditionnel discours de remerciements, mais, même le buffet du samedi qui a suivi n’a pas ramené grand monde ! Cet article est un appel au respect de ceux qui nous font rêver, qui embellissent notre quotidien, qui nous élèvent l’âme et le cœur au-dessus des banalités ou des horreurs du quotidien ! Ce n’est pas trop demander je pense : annonces préalables, fléchage… et peut-être aussi un petit coup  de jeune, de nettoyage-peinture de ces bâtiments vétustes, ancienne école désertée !
Reportage et photos Linda Bastide.
Elle ne le dira pas, mais  Dany Arnaud qui s’est investie pendant un an et de tout son cœur et de tout son talent d’organisatrice pour cette manifestation qui aurait dû remplir la Salle de la Tramontane pendant les deux jours.
Dany est déçue, et je crois même qu’elle a de la peine. Pas d’annonce dans les journaux locaux , excepté sur notre site,  pas de fléchage pour faire venir jusque là, au bout de nulle part,  les amoureux des belles choses qui élèvent l’âme, que ce soit des peintures, des gravures sur verre, des poèmes, des statuettes de terre cuite belles comme d’improbables déesses, des romans, des collages  etc…
Exposition de 28 peintres, écrivains et artisans de l’Association Narbonne Plage Amitié
Le Désert au Bord de la Méditerranée !
Lumière dans le dos, discrétion et affûts de plusieurs heures, il se lève à 5h du matin pendant 5 à 6 jours, puis, après 10h30 c’est le moment de la discrète observation (Ces commentaires sont pour le photographe Jean-Luc Guillemenet) : sa devise : on n’approche pas l’oiseau, on ne dérange pas l’oiseau ! Un maximum de 25 mètres est obligatoire.
En France nous avons 53 parcs naturels depuis les années 70, le dernier étant l’Aubrac. Dans l’Aude le PNR de la Narbonnaise s’étend sur 21 communes  littorales et sur le piémont des Corbières et sur une superficie d’environ 70km2.  Au cours d’une année on peut y voir près de 350 espèces d’oiseaux tant migratrices, que nicheuses ou hivernantes.
Cette année, à cause des conditions météos, pas un oiseau en vue pendant un mois : un blocage météo depuis le centre de l’Espagne jusqu’au Maghreb.
Pourquoi tant d’oiseaux dans la narbonnaise ? La configuration de la côte est favorable, les vents Nord Ouest très forts, gardent les oiseaux qui longent la côte en volant très bas pour ne pas être emportés en mer… Beaucoup migrent la nuit. La migration est très liée à l’alimentation et les petits oiseaux qui sont insectivores ou qui consomment des lézards, des serpents ou des batraciens vont en Afrique au delà du Sahara.  Et qui sait que les  Sterne arctiques  vont du pôle Nord au Pôle Sud en plusieurs mois puis reviennent  idem ? Ces oiseaux font donc le tour de la terre chaque année soit plus de 40 000 kms !!  Les cigognes  noires restent de plus en plus en hiver car ici, elles trouvent à manger des écrevisses dans les rizières. Au milieu des années 70 la Cigogne blanche était au bord de l’extinction en France avec moins de 5 couples, plus de 30 ans après grâce aux efforts consentis, près de 2000 couples nichent aujourd’hui sur l’ensemble du territoire. Il y a des espèces en difficulté car elles nichaient sur les plages, devenues aujourd’hui trop fréquentées : alors, pour les sternes et avocettes, on construit des îlots en retrait du littoral comme sur les communes de Sigean et Gruissan.
Et enfin pour répondre à une importante question : pourquoi les flamants sont-ils roses ? Tout simple : ils mangent de petits crustacés rouge, Artémia salina qui eux-mêmes mangent des algues rouges !
Pour terminer, quelques mots sur ce livre aux 223 pages  : 13 photographes nous offrent de vraiment merveilleuses et insolites photos d’oiseaux bien entendu, mais aussi de paysages de chez nous,  qui accompagnent les textes à la fois scientifiques et poétiques de Maris Weill. Sans oublier les dessins d’Alban Larousse qui ont pour moi le charme de certains dessins de Jean Cocteau.
L’après-midi se  termine, par une longue file de spectateurs  attendant leur tour pour se faire dédicacer  le livre avant même qu’il ne soit en librairie ! Pour moi,  je suis heureuse de vous informer que le Parc naturel régional de la Narbonnaise en Méditerranée nous donne des rendez-vous d’avril à novembre. Je vais me régaler ! (voir le site du PNR de la Narbonnaise)
Reportage Linda Bastide. Photographe Alexandre Keyland.
Photos: 1 Dominique Clément & Marie Welf. 2 Bernard Devic. 3 Michel Diaz. 4, 5 et 6 Les intervenants
En cette fin d’après-midi du 30 Mai, la Médiathèque André Malraux du Grand Narbonne nous fait partir aux quatre coins du monde sur les ailes des oiseaux migrateurs. C’est à l’occasion de la sortie du livre « Le Panorama des oiseaux migrateurs » écrit par Marie Weill qu’un périple magique nous est offert .Michel Diaz, le Directeur du PNRM, et Bernard Devic  son Président nous invitent au voyage.
Sur le grand écran vont défiler de merveilleux oiseaux, et nous ne les connaissons pas tous ! Et sur la scène, dans le coin gauche, toute l’équipe répond aux questions de Nathalie Poux : le photographe Jean-Luc Guillemenet, Marie Weill la parisienne devenue fitounaise, ethnologue de profession  se prend de passion pour les oiseaux et Dominique Clément de Gruissan qui  est un ornithologue passionnant. Dominique, venu de Champagne il y a 35 ans, n’est jamais reparti ! Il est  si engagé dans ses combats pour l’éducation  à l’environnement, la connaissance et la protection des oiseaux qu’il nous entrainerait avec lui dans ses aventures : recouvert d’un filet il rampe, dès l’aube, pour s’approcher des oiseaux. 
Invitation aux Voyages avec les oiseaux migrateurs
Voici le nom des heureux élus : 1er Prix à : Jade Cramaglia (CM1, école Voltaire) dont voici quelques vers : Dans un pays lointain / il était une fois / une région de vignes et de thym / où le soleil réchauffe / mes pas sur le chemin …,et  Olindo Kastner-Sorribas (CE2 : Brossolette) : Nous sommes très heureux,  la grenouille de bénitier et moi, de vous présenter les secrets des jardins cachés/ à Narbonne, jardins familiaux et jardins cheminote, où les gens font pousser les graines et les arbres…, Luz de Kat-Gomez  (Fabre-d’Eglantine) et Maryam Tarabein (Matthieu-Peyronne). Ils sont repartis avec  une tablette numérique et de nombreux lots ont été offerts aux autres participants.
Les enfants sont merveilleux : tous, sans problèmes d’ego démesuré, participeront au concours de l’année prochaine !
La remise des prix le 15 mai dernier dans la salle des Synodes du Palais des Archevêques de Narbonne fut l’occasion d’une belle cérémonie pour féliciter les lauréats qui recevaient en récompense une tablette numérique et remercier tous les participants de ce concours.
A l’ »zn que ven » les enfants et continuez à être les poètes de demain !
Reportage Linda Bastide. Photos Alexandre Keyland
Et ce 15 Mai, dans la Salle des Synodes pleine d’enfants et de parents aussi émus qu’eux,  les gagnants ont été récompensés lors d’une émouvante et peut-être intimidante cérémonie, en présence de Jean-Michel ALVAREZ, élu de la Ville en charge de l’éducation, et de Frédéric LHEUREUX, président de l’association « Des mots, des livres et vous ».
Les enfants étaient au rendez-vous avec plus de 60 poèmes et 200 dessins candidats.
Eh bien non, après le lauréat de 2017 qui a inauguré la fête en nous faisant le cadeau de son poème primé, les enfants lauréats  2018 appelés sur la  scène ont récité sans trembler leurs poèmes primés !
Quand la ville de Narbonne, ville de poésie qui se souvient toujours de son grand Charles Trenet, ville qui veut que l’on continue d’entendre  les mots qui font chaud à l’âme et au cœur, et parce que les poèmes sont des chansons sans musique audible, mais chantant quand même, quand la ville de Narbonne, donc, se lance sur le chemin poétique qui va vers demain, elle fait fort ! ! !
Et tout naturellement, se tourne vers les enfants : lancé en septembre 2015 à l’initiative de l’association Des mots des livres et Vous  avec le  soutien de la ville, un concours est ouvert à tous les enfants scolarisés à Narbonne entre la grande section de maternelle et le CM2.
Cette année, 3ème édition de ce concours de poésie et dessin de toutes les  écoles, le thème était Jardin, Narbonne, secret : 3 catégories, dessin pour les maternelles et CP, vers libres pour les CE1 et CE2 et vers rimés pour les CM1 et CM2.  Cette année la thématique des jardins s’inspire de l’une des plus célèbres chansons de l’enfant du pays Charles Trenet « Le jardin extraordinaire ». C’est  Pierre Vacher qui  a conçu l’affiche du concours. (1) et la Direction de l’enfance et de l’éducation, a reçu près de 200 participations.
15 Mai : Salle des Synodes : une remise de Prix  de Poésie extraordinaire !
Vendredi 18 mai 2018 : Décidément, Guy Montagne et Sabine font des rendez-vous dans leur cabaret du soir implanté au Café de la Poste de Narbonne, le lieu le plus divertissant de toute la région !
Cette semaine Vincent Roca est là avec son personnage de conteur qui refait le monde à sa façon. Avec des jeux de mots qui se succèdent dans ses textes avec une logique, une intelligence, une drôlerie à nulles autres pareilles.
Il commence, et c’est bien logique par nous raconter l’épuisante journée que Dieu a passée à créer le monde : dès 6 heures du matin, ayant déjà créé le vin, la vigne et les bouteilles, Dieu est fin saoul, imbibé il crée « le chromosome hic », à minuit, il est sur les rotules, et crée Eve, fière, élégante, mystérieuse, épineuse…
Dans ce monde il y a des choses bizarres, des gens que personne n’a invités « et pourtant les cons vivent », des sportifs et « à Coubertin, l’essentiel est de partir pisser » ! ! ! ! Et pourquoi « les polonais n’arrivent-ils pas à se faire un nom en ski ? »…. « L’obésité n’est pas un gros problème, celui qui a dit ça a dit peu » ! Et « celui qui lui fera manger du calamar n’est pas encore né ! » De toutes façons, « l’Homme est vivipare : « il vit et part ! »
Parmi les hommes, il y a Michel le jardinier qui « n’est pas insensible aux charmes et aux bouleaux » qui « cherche l’orme sœur » et « cultive l’ancolie, pas la mélancolie », les soirs de pleine lune « il pète un bourgeon » et « perd  les pétales »
Oui, le voilà Vincent Roca et, pour la première fois de mon job de petite correspondante de presse, je suis malheureuse : il va si vite notre poète du calembour, que ma plume ne peut pas suivre, ni les mots, ni les hurlements de rire de la salle entière ne me laissent le temps d’écrire.
Un moment de poésie pure avec son texte –réflexion sur le temps… Sauf peut-être cette toute petite phrase : « Je n’ai rien contre le temps, mais parfois, j’ai envie de tuer le temps »
Coluche n’a rien à lui envier avec son  : La différence qu'il y a entre les oiseaux et les hommes politiques, c'est que de temps en temps les oiseaux s'arrêtent de voler …
Une soirée avec Vincent Roca à pleurer ... de rire !
A l'occasion de la nuit de St Just, St Pasteur qui aura lieu le 12 mai 2018 à partir de 20h45 à la cathédrale de Narbonne,  l'écrivain Linda Bastide présentera et dédicera des livres  pour les enfants:
Les recueils Plume, Une Plume verte qui courait dans l'herbe et Fétu de Paille l'épouvantail épouvanté.
Pour les grands:
Narbonne ou les jardins d'Antoine (illustré des phtos d'archives de Claude Fagedet, et Ile-montagne de la Clape, vigneron souviens-toi des marins.
Tous ces recueils sont présentés en français et en bilingue français-occitan.
Une belle soirée avec illumination à la bougie,  vente et dédice d'ouvrages
20h45 introduction aux grandes orgues
A partir de 21h30 veillée musicale et historique
Linda Bastide en dédicace à laNuit de St Jean St Pasteur 
24 Mars 2018. Je ne me lasserai jamais de vous dire avec Paul Eluard : «  Il n’y a pas de hasard, il n’y a que des rendez-vous ». Et certains sont si merveilleux qu’on voudrait, comme le veulent les enfants, qu’ils durent, ou qu’à peine enfuis, ils recommencent, et encore, et encore… C’est vrai que pour moi, ce sont les rencontres avec la poésie, la musique et les chansons qui me ravissent l’âme et me réchauffent le cœur plus que n’importe quoi au monde.
Celui que j’ai eu avec Charlotte Grenat et Alexandre Peroys au Petit Théâtre du Bonheur est de ceux là : toute une soirée de tendresse pleine d’humour ou d’humour plein de tendresse ?  Ces deux-là ont eu ensemble d’un coup et… par hasard…un double coup de foudre artistique, ici, pile en haut de ces escaliers de Montmartre  qu’on escalade comme si on voulait toucher le ciel : d’Alexandre Peroys, chanteur, comédien compositeur et auteur  est venu voir le spectacle de Café Concert 1900 de Charlotte Grenat, chanteuse, comédienne auteure et compositrice, elle est allée  écouter Alex dans son duo «  Casanova ».
Les musiques de l’un,  variées, riches, joyeuses, entêtantes, romantiques... et les mots de l’autre ( co-auteure avec Claude Lemesle de chansons pour Serge Reggiani, Gilbert Montagné) nous offrent deux voix se répondent et se fusionnent, dans un équilibre et une complicité parfaite et vous entraînent dans une vie de couple de son début à... Chansons d'amour, mais pas seulement. Chansons des jours qui passent et ne se ressemblent pas, comme la vie des amants qui la croquent à belles dents et sèment à tout va leurs petits bonheurs, laissant sur leurs traces des battements de cœur, du rire et des airs à partager...
Voici quelques mots de leur « Toi émoi » : Je ne sais pas comment te dire / Comment j’me sens quand je te vois /Je crève de froid et je transpire / Et je raconte n’importe quoi. Et j’ai l’espoir en suspension / Ton toi m’émeut / Je suis heureux d’ces émotions / Car je t’aimeu / j’aime tout ton toi aimes-tu mon moi / Car moi tu vois j’suis dans l’émoi / Depuis des mois oh la la la C’est toi émoi…
Ils viennent d’être sélectionnés sur France Bleu Nationale pour 1 interview de 5 mn et 1 extrait de Bobo mais beau-beau et 1 extrait de tous des Roméo et Juliette.  Le 24 Mai à 21h50 dans le cadre de découverte,   « Nouveau talents de la musique » de l’émission d’Eric Bastien.
Allez les écouter et les regarder, l’amitié fusionnelle qui les lie, comme...peut-être celle qui lie deux jumeaux, venue du plus profond, elle nous envahit aussi, c’est ça le bonheur dans cet invraisemblable petit théâtre unique au monde.
Ils seront là le 27 avril et le 12 mai à 20h pour les couche-tôt,  pour les noctambules, ce sera les 4 et 19 mai, et le 2 juin… allez, venez, au milieu des escaliers l’étape « super soirée » sur un petit nuage vous attend. Pour ceux qui ne sont pas à Montmartre, allez écouter cette incroyable et talentueuse Charlotte avec le lien https://www.youtube.com/watch?v=1bkS6T8qyMs
Charlotte Grenat et Alexandre Peroys, La rencontre avec la Musiquert la Poésie
au  Petit Théâtre du Bonheur
Juste pour vous une petite liste de ses titres de ce soir-là :  "  Les neiges de Finlande"  tout droit tombées du film, "  Ma grand-mère "  de Béranger, contemporain de Victor Hugo, et  chanté jadis par Germaine Montero, "  Le Chaland qui passe "  avec un couplet en français et un en italien , et la  chanson du film   "  l’Atalante "  de Jean Vigo et Nelly Kaplan de ce temps où c’était l’âge d’or du cinéma français..., sans oubliera  " Où sont-ils donc où dans le film    "  Pépé le Moko "  Fréhel écoute son succès, pense qu’elle a vieilli et pleure …
Non je n’oublierai pas "  Un printemps sans amour "  de Guy Béart et qui fait partie du répertoire de Michel Simon,  ni le désopilant " Comprend qui peut"  de Boby Lapointe, sortie du film "Tirez pas sur  le pianiste "  de Truffaut.
Celle-là , je ne résiste pas à vous en dire quelques mots : attention, il faut avoir l’esprit "  bien tourné"  pour comprendre ! Je vous le mets en rouge pourne pas vous fatiguer ! :
Marcel n'est pas ce qu'on appel'/ Un intellectuel… Il n'est pas si bête / Il sait de quoi j'ai envie… / Il sait que c'est de son vi - goureux corps d'athlèt'…/  Il me sussur' le cu - rieux refrain / Tiens ! Voilà du boudin…. /  Dans la légion étrangère / J'aime son heu- reux caractère …/ Et c'est pour ça que… / Je dis que l'amour / Même sans amour / C'est quand même l'amour ! / Comprend qui peut ou comprend qui veut !
Et parce qu’ils sont  supers  je citerai Alvaro Lombard,  le fidèle pianiste d’Isabeau et, quelle fille généreuse, la comédienne – chanteuse Perrine Marquès, qu’elle a invité ce soir-là avec "Grosses rêveuses" de Paul Fournel
Le prochain spectacle d’Isabeau, ici bien sûr, c’est le 6 avril et c’est  "   Le Ministère des animaux "  écrit par elle : génial ! et une surprise, le pianiste Patrick Langlade : Eta place du petit bar, Alex,  "  le boss "  me dit qu’il y aura un piano ! Et un peu plus de place, surla scène ? dans le salle ? On verra bien. Moi, j’y cours !
Reportage Linda Bastide-Photos Bernard Knobel.
Annoncer Isabeau et ses spectacles, d’accord, il faut le faire pile poil au soir et à la minute près, sinon c’est l’implosion assurée de cette petite merveille de théâtre, perché au milieu des escaliers de la rue Drevet.  Entre la carré formé par la grande porte, son petit bar à gauche, la petite scène du fond et  son mur d’énormes  pierres à droite (où un miroir est inclus en trompe l’œil, manière de faire plus grand, on arrive à s’asseoir à 50, pas un de plus, pas un de moins…
Mais je m’égare dans ce théâtre lilliputien ! Je reviens à isabeau ! Que ferait-on sans elle ?
Elle est la mémoire de notre patrimoine de chansons. Elle est la gouaille, l’humour, le rire au fond des yeux, et cette connivence avec ce qui en nous fait battre nos cœurs depuis toujours, et ce qui émerveille ceux de la "jeune génération " appelés là par les trompettes de la renommée…
Ce soir d’il y a quelques soirs, Isabeau sort du fond du temps ces chansons immortelles, dont pour quelques unes on se dit  " zut celle-là, je l’avais oubliée ! "  ou bien " ça aloras, celle-là je ne la connaissais pas ! "  
Fin Février 2018 : Isabeau au Théâtre du petit bonheur, c’est toujours un enchantement, un voyage au Pays d " Il était une fois les chansons "    et c’est pourquoi ce n’est jamais grave de parler de son dernier spectacle quelques jours après qu’il ait eu lieu.
Il était une fois à Montmartre Isabeau  au Théâtre du petit bonheur
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En ce soir de  début février, Bernard dont j’ai oublié de dire qu’il est notre « garde-champêtre » de la République de Montmartre (2) , qu’il a fait, entr’autres, 2 merveilleux spectacles au Forum Léo Ferré, avec son accordéoniste préféré Daniel Teissedou (3-4),  commence ce soir  par regarder la salle et dit « Mais c’est plein ! » puis de sa voix puissante et douce, il nous offre 25 chansons et poèmes, tranquille, comme si ce n’était pas un exploit !
Même si vous ne les connaissez pas j’ai trop envie de vous en citer quelques unes : l’ « adieu pour un artiste » de Bernard Dimey  pour son copain Raoul de Godewarsvelde (Dr Olympia) : « … y avait Michel (Michou) puis Robert, puis… »
Ah, ne pas oublier que Bernard est comme d’hab accompagné par Daniel à l’accordéon, un Daniel qui a accompagné Isabelle Aubrey et travaillé avec Michel Legrand, magie assurée, virtuosité, on rêve tout en écoutant ! Quel duo !
Voilà Francis Lemarque avec « à Paris » et « Le noyé assassiné » écrit par Aznavour pour Philippe Clay, voici  Jean Roger Caussimon  la java de la Varenne + son touchant poème « l’aïeul ». Et Reggiani avec le poème de Dimey «  Si tu me paye un verre » et tant qu’in y est « Les routiers » de Montand, « Une soirée de Prince » Jean-Claude Pascal chante Delanoë… Aznavour et son « J’aime paris au mois de Mai »…
Merci Bernard, quand tu chantes, tu chantes pour chacun de nous, qui sommes là, heureux, tes yeux dans nos yeux, les mêmes rires, les mêmes larmes nous unissent. Le bonheur quoi !
Reportage Linda Bastide. Photos linda + archives Bernard.
2 Février 2018, au Petit Théâtre du Bonheur :
Bernard Beaufrère notre merveilleux chanteur montmartrois, partage avec moi le titre le plus beau de  « passeur de mémoire ». Oui, c’est moi qui le lui offre, le cœur sur la main,  tant ce chanteur Montmartrois nous éblouit, nous étourdit, nous enchante avec ses chansons et poèmes venus de pas si loin, non, mais venus du pays d’il était une fois des mots d’émotion, de tendresse, de gouaille, des mots comme des flèches venues du pays « d’Il était une fois »  Bernard Dimey, Francis Lemarque, Jean Roger Caussimon et les autres…Je repars en arrière pour vous montrer cet incroyable petit Théâtre du Bonheur, niché pile au milieu des escaliers de le rue Drevet (1), le rêve commence là, on entre dans un minuscule nid aux pierres apparents, 50 personnes  grand maximum, à leur gauche le minuscule bar, devant eux, la scène joue les grandes avec ses 2mêtres carrés, à droite un miroir, tiens, serions-nous 100 ?
Il était une fois à Montmartre : Bernard Beaufrère au Petit Théâtre du Bonheur
C'était trop beau ce matin !
Le plus grand couturier de Montmartre a passé sa nuit à imaginer des manteaux de dentelle de neige pour emmitoufler les voitures immobiles dans la petite nuit de ce jeudi de janvier paisiblement endormi au creux des rêves d'une rue Véron, poète à ses heures, on le sait bien ici, où les enfants sont des poulbots et les grand-mères des fées au coeurs pleins de chansons. Reportage Linda Bastide
Le couturier montmartrois
Mardi  6 février 2018, Derrière la fenêtre sur cour de la cuisine de ma rue Véron, une petite neige du matin pose quelques diamants blancs  sur les branches que l’automne a dénudées. J’ai si peur que cela ne dure pas que je me précipite sur l’appareil de photo qui n’a pas vu cela depuis des années et se repose de ses va et viens en région narbonnaise. (1)
Mercredi 7, une féérie blanche a transformé la petite cour en jardin de Père Noël ! Le café que j’étais en train de faire, glougloute sue son feu : je mets un châle et ouvre la même fenêtre. Une petite pensée pour ceux qui, Nostalgie vient de le dire, sont restés coincés dans leur voiture sur une route  de nuit, Mais ici, c’est trop magique (2- 3)
Belle, ma petite épagneul  bleue de Picardie s’impatiente et ses yeux disent à Bernard : «  mais pourquoi on  sort pas tout de suite ? »
Ils reviennent le temps de compter jusqu’à 3 de leur balade du matin qui me laisse d’habitude le temps d’installer une jolie table de petit déjeuner.
Bernard a fait travailler le petit appareil rouge. Il immortalise le cœur dessiné sur le pare-brise d’une voiture.
Puis, la rue et sa file de motos depuis la maison jusqu’à la rue Lepic. Rangés le long du trottoir elles  dorment  depuis des lustres du sommeil du juste.  (4- 5) .Belle me raconte qu’elle a vu à leur place un troupeau de moutons blancs très sages, Et ça l’amuse tellement qu’elle demande à sortir toutes les 5 minutes. Le temps d’  « un deux trois soleil » mais c’est trop rigolo ! Elle patauge dans la neige comme un vrai chien de traineau !
Reportage Linda Bastide. Photos Linda et Bernard Knobel.
Il Neige sur Montmartre

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