Le maire Michel Jammes dote la PM de tous les moyens techniques et humains pour que l’objectif d’éviter les faits délictueux soit atteint au maximum, et la constante évolution de la vidéoprotection participe à cet effort. Le métier de policier appelle certes à interpeller, mais la présence avec une amplitude horaire maximale, du matin au soir, d’agents opérationnels, professionnels, réactifs et dissuasifs fait que cette autorité soit reconnue par la population et la rassure. Pour Pierre Muscat, chef de la PM de Sigean, « le but est d’être dissuasif, on ne fait peut-être que déplacer le problème, mais il n’y aura jamais une zone de non-droit à Sigean ».
Mauvaise idée ce vendredi 13 pour un délinquant « défavorablement connu des services de police » et sa complice de cambrioler une demeure à Sigean. Surpris par la propriétaire, cette dernière appelle la police municipale qui est immédiatement sur les lieux. Avec une description précise des individus les deux policiers ne tardent pas à repérer l’individu masculin qui prend la fuite en sautant par-dessus le portail du stade Jules Crocherie et tente de rejoindre par les vignes la nationale 6009. Poursuivi et interpellé, il reconnaît les faits et est confié à la gendarmerie. La victime du cambriolage repère la complice aux abords du cimetière que la gendarmerie interpelle à son tour. Une mission réussie de la PM qui est active et réactive sur maints dossiers : gardiennage, vol à la roulotte ou de véhicules, urbanisme, environnement, conflits familiaux et de voisinage, funéraire, code de la route, trafic de stupéfiants, …
«La Police Municipale interpelle un cambrioleur »
Lors des tours dont certains sont de son cru, Andrea a démontré que la base de la magie consiste à détourner l’attention, et nul besoin de faire dans le spectaculaire pour scotcher les spectateurs ébahis par l’aspect technique. A la fin du spectacle, on se risque à lui demander « comment tu as fait pour que… », ce à quoi il répond « tu peux garder un secret ? », enchaînant par un coup de baguette magique par « moi aussi ! ».
En autodidacte, il apprend dans des livres, avec des DVD et sur internet, se concentrant sur le maniement des cartes et des pièces. Il veut en faire son métier dans le cadre de la magie rapprochée, le close-up, comme les cabarets, les théâtres, les music-halls, et l’événementiel, « et pourquoi pas la scène un jour ». Andrea connaît à Paris la célèbre école de magie Le Double Fond créée par Dominique Duvivierqui donne accès à un diplôme reconnu de magicien, mais le coût de la formation est un sérieux obstacle. Il assistera à des « magiciens tours », des conférences où des magiciens enseignent à d’autres magiciens. Pour sa représentation à Sigean, Andrea a prévenu « on n’invite jamais un magicien à sa table de poker, car pour réussir il faut qu’il triche ».
L’écrivain Robert Ayats est passionné par la caricature et l’humour en BD et en contes.En 2006 il a écrit « Le Magicien se fâche » et ne pouvait pas s’imaginer que ce dimanche 8 août dans sa demeure sigeanaise il présenterait à ses amis et voisins,  son petit-fils Andrea Berlioz de 15 ans comme magicien.  A 12 ans, Andrea regarde une vidéo du magicien québécois Luc Langevin et décide qu’il « ferait de la magie ».
« Pour le jeune Andrea  la magie n’est plus une illusion  »
En effet dès l’ouverture à 7h30, les organisateurs accueillaient les exposants avec le sourire en leur demandant, Covid oblige, le fameux « pass sanitaire ». Hélas, certains étourdis, bien que complètement vaccinés, l’avaient oublié dans la précipitation, tandis que d’autres pensaient pouvoir entrer juste avec le masque. Ils ont dû rebrousser chemin, et ce fut le même traitement pour les visiteurs, à chaque fois très déçus. Malgré tout, Monique, venue de Tarn et Garonne devant son étal quasi vide à 11h du matin, confie « je n’avais pas apporté grand-chose, surtout des vêtements de demi saisonpour femmes et enfants, quelques bijoux fantaisie, et des accessoires pour les messieurs, comme la sacoche en cuir qui a séduit Bruno, lui-même brocanteur à Lille. Quant au jeune Narbonnais à la casquette jaune, il profitait du vide grenier pour faire un peu de place dans son appartement en proposant sa collection de jouets vintages articulés qui feront la joie des petits et grands enfants, comme le fameux Goldorak, lesschtroumpfs et des grandes poupées anciennes entre autres. Sur l’étal de Martine, des enfants s'attardaient sur des bandes dessinées tandis que leurs mamans chinaient sur les diversespenderies de vêtements en vue de la prochaine rentrée des classes.  Et pour cause « tout est tellement cher en boutique, et comme ils grandissent vite, nous devons refaire régulièrement le vestiaire. Ici c’est très abordable et il y a un grand choix,nous reviendrons le dimanche 29 août au vide grenier proposé par l’association Dimbali car en plus de se faire plaisir on fait une bonne action ».
D'habitude les vides greniers accueillent de nombreux exposants venus aussi des départements limitrophes pour faire le bonheur des chineurs avides de bonnes affaires, mais ce ne fut pas le cas ce dimanche 22 août 2021à Sigean. Pourtant la très bonne météo et le grand espace qui lui était dédié promettaient la réussite de cette belle matinée.
22 Août 2021:  «Le pass pour exposer et chiner au vide grenier»
Visiblement ému, le professeur Jacques Michaud, président de la commission archéologique de Narbonne, ajoutait, " Yves était avant tout un ami, nous vivons des retrouvailles intenses autour du travail sur la vieille terre de Sigean qui fait partie de la Narbonnaise mais qui a son propre rôle. Yves Solier a étudié et reconstitué les nombreux peuples qui se sont croisés et brassés à ce carrefour de passage qu’était Sigean ». L'établissement côtier de Pech Maho et l'habitat protohistorique à Sigean, aux VIe-Ve s. av. J.C alors occupé entre le deuxième quart du Vie s. et les environs de 200 av. J.C. ont fait l'objet de fouilles désormais anciennes, initiées par Joseph Campardou, puis développées par Yves Solier entre 1959 et 1979. Demeurés largement inédits, les résultats de ces campagnes successives ont fait l'objet d'un réexamen systématique qui permettent de dresser ici un bilan documentaire complet pour la phase 1 de l'oppidum, correspondant à la fin du premier Âge du Fer, soit l'intervalle milieu VIe-milieu Ve s. av. J.C.
Notre ville devrait être reconnue pour le travail de Yves Solier, voir plus grand au niveau de la communication en diffusant les œuvres-phares de notre musée pour tisser les liens du développementde Sigean, ce qu'il est et ce qu’est la riche histoire de son passé. Sigean est un ancien village frontière avec ses constructions en circulades, son musée de l'époque des Elysiquesest situé dans l'ancienne demeure de Martin XVIIIe s. et regroupe les fouilles archéologiques de l'Oppidum de Pech Maho du VIe -IIIe s. av. J.C, les fouilles du canton dans un ordre chronologique et thématique, et les anciens métiers et une exposition sur l'ancienne frontière franco-espagnole ». Sigean est l’étape incontournable pour la découverte des Corbières maritimes et des milieux lagunaires. La base nautique de Port Mahon face à l’île de l’Aute est idéale pour s’initier aux sports de glisse doux. On vient de très loin visiter la Réserve Africaine, créée en 1974, qui héberge près de 3 500 animaux en semi-liberté sur plus de 300 ha.
Ce 20 août à 18h au musée des Corbières, les Amis du Patrimoine rendaient hommage à Yves Solier et son œuvre, en présence de ses enfants, petits-enfants et de son épouse Marina. Le maire Michel Jammes soulignait " que la romanité ne s'arrête pas aux portes de Narbonne, Sigean a vu passer des rois, des empereurs, il y a eu un habitat et une occupation romaine très importante dont nous retrouvons encore des vestiges à Pech Maho
« Conférence expo en hommage à Yves Solier »
A l’occasion de la journée nationale de la dentelle, l’Association Sigean Art et Culture ASAC a invité la dentellière sigeanaise Joëlle Almeras à son exposition à la galerie du Château.
Suivant sa formation à l’association des Dentellières du Puy dans l’Hérault, Joëlle précise modestement « je ne suis pas créatrice, je me contente de reproduire des modèles déjà existants, en utilisant la technique des frivolités avec de petites navettes ou celle de la dentelle au fuseau ». C’est avec les patrons édités par Michelle Andreu qu’elle réalise des lettres majuscules pour décorer des cartes d’anniversaire, des sacs, des coussins, des abat-jour,… Question rapidité, Joëlle confie « avec les frivolités on va un peu plus vite, avec les fuseaux il faut compter,en s’appliquant bien, une heure pour réaliser un cm² ». On comprend de suite que c’est une passion pour Joëlle, pas une unité de production à grande échelle.Parallèlement, Joëlle suit aussi la formation d’une jeune Espagnole, Raquel M. Adsuar, qui se définit comme « bolillotubeuse » (Youtubeuse fuseaux), et qui partage son savoir de dentellière avec des tutoriels sur son site internet qui compte plus de 26 000 abonnés.
Dentellière: «L’art de la délicatesse dans le geste»
Déjà un an hier qu’il nous a quitté...
Personnage incontournable de la vie Sigeannaise, Francis avait pris la succession de ses parents Estève et Marie Rubio en tenant l’épicerie Spar place du Commerce.
Ses clients regrettent cet homme gentil, discret et toujours à l'écoute.
Sportif dans l’âme, il pratiqua le tir à l’arc, le tennis et surtout le rugby au COS avec lequel il fût Champion de France en 1973.
A cette date, nous avons une pensée pour sa famille, son épouse Danièle, son fils Yannick et sa belle fille Valériane à qui il manque beaucoup.
Ses amis, ses clients et tous ceux qui l’ont côtoyé le regrettent encore...
Il restera pour toujours dans notre cœur.
Qu’il repose en paix.
«Hommage à Francis Rubio»
D’où ce 13 août dans leur Jardin des Griffons, vernissage d’un « Art Extérieur » réunissant des œuvres de notre « brexit » Mark Herman, les Zozios de Mireille Courtier, les animaux en fer forgé du sculpteur Jean-Pierre Ducarroir, les « éco-jardins » métalliques de Roger Bonnet, les inclusions sous plastique de Catherine B, un bas-relief en bois sculpté par Andrée Ayats, l’équipe de l’association Voyages et Loisirs de Sylvie Letient ayant « yarnbombingé » les arbres dans la cour. Pas de surprise d’y rencontrer en visiteurs les peintres Jurgen Borgens (Hollandais qui vient de quitter la Belgique pour ouvrir une école dans le nord de la France) et le suédois Jimmy Isaksson. Un artiste norvégien, ami de Robert Ayats, a fait le déplacement, et pour l’ambiance musicale, le peintre Philippe Hautenauve a troqué ses pinceaux pour une guitare électrique.
L’écrivain Robert Ayats et son épouse Andrée ont acheté il y a six mois une maison à Sigean, de quoi se partager entre Valaurie (Drôme) et le sud. La grande cour arborée leur a donné l’idée d’organiser des expositions, une occasion de pendre la crémaillère en invitant les artistes contemporains qui font les beaux jours culturels de Sigean.
13 Août 2021: «Une crémaillère artistique et culturelle »
Et puis, il y a le collectionneur qui, comme Raphaël, a depuis 20 ans traqué des trésors de vieilles cartes postales « j’en ai 20 000 », s’est passionné dans les années 50 pour les maquettes de train « j’en ai 150, y compris un coffret Le Rapide de 1930 », et déjà à l’école achetait des timbres postes « dès que j’avais 10 francs en poche, ma collection va de 1936 à 2012 ». Raphaël confie « mes enfants quinquagénaires et mes petits-enfants ne veulent pas reprendre mes collections, je n’achète plus rien car si je meurs tout filera à la déchetterie, les jeunes se fichent de tout, et les associations ne rassemblent que des vieux sans espoir de relève ». Le vent emporte une vieille carte postale, et Raphaël se précipite pour la récupérer avec la même abnégation que s’il sautait à l’eau pour sauver quelqu’un de la noyade, de quoi se poser une question sur l’évolution de notre société.
C’est le constat amer de Raphaël venu récemment de Perpignan pour poser son étal au vide-greniers organisé à Sigean par Voyages et Loisirs pour tous. Certes, parmi la centaine d’inscrits, ce sont des objets qui sommeillaient dans les greniers, caves et garages qui espéraient retrouver une seconde vie.
« Collectionneur, un virus non contagieux »
Depuis 2017 les éoliennesoffshore doivent obligatoirement être raccordées au réseau RTE : l’usine de Port-La Nouvelle va donc tourner avec l’électricité du réseau, de quoi se poser la question sur cet « hydrogène vert », comment différencier les électrons provenant de l’énergie renouvelable des éoliennes (empreinte carbone nulle) de ceux produits par une centrale nucléaire ? De plus, les techniques actuelles pour produire de l’électricité à destination d’électrolyse sont extrêmement coûteuses, où est l’aspect « écologique » ? Mais voilà, sachant que ce domaine d’exploitation souterraine est régi par le droit minier, c’est l’Etat qui accorde unilatéralement les droits d’exploitation des sols français. Pour les maires et les élus, voter une motion contre n’a aucune valeur légale, pas plus que le vote à l’unanimité la semaine dernière en conseil communautaire.
Reportage William Barbier
Une autre incohérence est la présence de quatre unités d’électrolyse prévues à Port-La Nouvelle, une production largement inférieure à ce que revendique QUAIR en matière de volume de stockage ; on apprend ainsi que la poche de stockage serait destinée à recevoir l’hydrogène d’autres pays, le temps que l’augmentation de son prix permette de réaliser un jackpot financier à la revente. Il y a quatre tels sites de stockage au monde (USA et UK) qui sont destinés à une utilisation chimique en prélevant de petites quantités d’hydrogène ; pour une utilisation liée à l’énergie, de grosses quantités seront extraites et ensuite remplies, provoquant des phénomènes d’élasticité et donc de « tranquillisation » du sol par le comblement naturel de ces poches (tremblementsde terre, affaissements de terrains) dans une région déjà « gruyère » et de plus sismique.
Le conseil municipal extraordinaire de Sigean ce 12 juillet a également voté une motion contre le stockage souterrain d’hydrogène, et les raisons sont multiples. Une première incohérence des agents de la DREALa été de rassurer les maires sur l’absence de danger de stocker à 1 500 mètres de profondeur, alors que le projet de stockage sous une grande partie de la surface du PNR est prévue entre 200 et 300 mètres.
«Hydrogène, voter une motion contre, et après ?»
Une initiative qui consiste dès lors à organiser des jeux collectifs, mais qui n’ont aucun sens si on n’en respecte pas les règles, comme on respecte les règles au sein d’une société en tant que citoyen. Aller à l’école consiste à engranger le maximum de bonnes notes, il fallait donc bien réfléchir aux jeux qui consistaient à avoir le moins de points possibles. La consigne sanitaire pour cette activité en plein air et au soleil était « vous pouvez tomber le masque si vous voulez » ; personne ne s’est concerté et aucun de ces futurs citoyens responsables ne l’a enlevé, ce qui n’a en rien atténué les cris de joie que les jeux vidéo dans l’obscurité d’une chambre sont incapables de susciter.
Les classes de primaires de l’école élémentaire René Azalbert ont répondu à l’appel de Véronique Pastre, responsable de l’espace ludothèque à la médiathèque de Sigean, pour participer à des demi-journées récréatives. Ne pouvant recevoir les enfants en espace clos pour cause de pandémie, elle a installé des jeux en bois de grande taille dans la cour de l’ancienne école des filles : birdywall, gare au loup, memory billes, culbuto, billard japonais, tasso géant, fermer laboîte, jeu de toupies.
« Respecter les règles tout en s’amusant »
La ville a besoin d’eux, mais c’est aussi l’occasion de financer leurs étudeset surtout de découvrir le monde du travail. Les saisonniers dédiés aux services techniques ont d’abord signé leur contrat d’embauche, Pierre Porterie restant ensuite avec ses animateurs dont il attend qu’ils remplissent leur rôle de varier les loisirs tout en développant les capacités de chaque enfant
C’est avec « bienvenue dans le grand corps des employés municipaux » que le maire Michel Jammes accueillait ce 2 juillet les 98 saisonniers de cette saison. Sous la direction de Pierre Porterie, directeur du centre aéré, 58 animeront et encadreront les groupes d’enfants de 3 à 14 ans, la plupart ayant leur BAFA, d’autres étant stagiaires en cours de formation pour valider leur BAFA.
C’est avec « bienvenue dans le grand corps des employés municipaux » que le maire Michel Jammes accueillait ce 2 juillet les 98 saisonniers de cette saison. Sous la direction de Pierre Porterie, directeur du centre aéré, 58 animeront et encadreront les groupes d’enfants de 3 à 14 ans, la plupart ayant leur BAFA, d’autres étant stagiaires en cours de formation pour valider leur BAFA. Les 40 autres saisonniers rejoignent les services techniques sous la direction de Marc Pastre. « Les vacances sont faites pour se reposer, mais vous nous avez sollicités pour participer à la vie de la commune ; vous n’êtes ni en colonie de vacances ni au Club Med, vous êtes les représentants de la ville, et les habitantsvous considéreront comme tels, d’où la nécessité d’être exemplaires dans le travail et le comportement ».
« Première immersion dans le monde du travail»
Recevoir une médaille du Travail est un moment très important dans une carrière professionnelle, surtout si elle est accordée à des aides à domicile et à des auxiliaires de vie. Monique Ching, présidente du CIAS Corbières Méditerranée à Sigean a félicitéce 30 juin deux Sigeanaises nominées pour la médaille de vermeil, NasseraAissou (1982) et AtaviaAbdellache (1983), et pour la médaille d’argent Marie-Thérèse Mill de La Palme (2000) et Jacqueline Clavell de Roquefort (1990).
). Nassera confie « je suis aide à domicile depuis 39 ans, maintenant à mi-temps à cause d’un cancer aujourd’hui vaincu, et ce travail que j’adore, très dur moralement, me rapporte beaucoup d’affection de la part des personnes âgées qui, gardant leurs repères dans leur maison et ne voyant pas la détresse d’autres personnes dans un EHPAD, sont bien dans leur tête, ce qui leur permet de vivre un peu plus longtemps ; à la retraite, je vieillirai avec beaucoup de beaux souvenirs ». Le maire Michel Jammes a remis la médaille de vermeil aux deux Sigeanaises, et avant de remettre la médaille d’argent aux deux autres récipiendaires, la présidente Monique Ching s’est adressée à toutes « n’oubliez pas, en rentrant ce soir, de remercier tous les gens de votre famille que vous devez souvent quitter précipitamment pour vous rendre chez les bénéficiaires de vos aides et de vos soins à domicile ». Visiblement heureuse de voir son travail ainsi récompensé, Jacqueline Clavell a fait une promesse à Michel Jammes, « quand tu seras vieux, je viendrai te soigner ». Bien que pas du tout pressé, le maire a quand même apprécié.
« Bien vieillir chez soi grâce aux aides à domicile »
Mais pour Yves Penet « le plus important était d’assurer une continuité pédagogique avec les élèves, de les mettre en situation d’être au concert avec la rigueur, le positionnement, la bonne tenue », et il a choisi deux thématiques. Avec le cycle 3, il s’est attaqué au chant parlé qui est le propre du rap, en insistant sur la poésie, le texte et le rythme, dont une prestation en français-anglais. Leur prestation sera écoutée parles élèves du cycle 2, qui à leur tour vont leur présenter leur thématique, les comédies musicales : « On part de l’opéra pour arriver aux comédies musicales, dont une chanson a été extraite d’un manga, le Roi Léo, qui a été mélangé avec l’histoire de Shakespeare pour donner le fameux Roi Lion ». Donc, pas de spectacle public cette année avec chants, danses et mises en scène de certaines chansons ou musiques, mais bien du 100% vocal avec les douze classes des cycles 2 et 3 et la classe Ulis dans la cour de l’école.
Reportage William Barbier
Pour Yves Penet, professeur de musique intervenant à Sigean, impossible de promettre à Vincent Ghoris, directeur de l’école élémentaire René Azalbert, que les parents pourront assister à un spectacle à la salle des fêtes comme chaque année.
Ecole Primaire Azalbert : «Le travail d’une année en chansons »
« La France n’est pas seule ! », qui pouvait faire bloc avec l’Empire britannique qui tient la mer et continue la lutte, et pouvait utiliser sans limites l’immense industrie des Etats-Unis. Une cérémonie a minima pour cause de protocole sanitaire, deux gerbes posées avec respect au pied du Monument aux Morts, l’une par la municipalité, l’autre au nom associations patriotiques, une Marseillaise en solo de trompette interprétée par Lionel Torra, et une conclusion du Général de Gaulle qui est l’héritage dont il faut se montrer digne « Croyez-moi, moi qui vous parle en connaissance de cause et vous dis que rien n’est perdu pour la France ».
Reportage William Barbier
Quand le maire de Sigean, Michel Jammes, a lu ce 18 juin une phrase telle que « Mais le dernier mot est-il dit ? L’espérance doit-elle disparaître ? La défaite est-elle définitive ? Non ! », il ne faisait pas référence aux chances des Bleus de remporter la coupe de l’Euro de football. Ce « non ! » catégorique émanait du Général de Gaulle qui, le 18 juin 1940, depuis Londres, exhortait les officiers, soldats, ingénieurs et ouvriers français à se mettre en rapport avec lui pour vaincre l’ennemi allemand avec les mêmes armes qui poussaient le gouvernement à mettre genou à terre.
« Les anciens se souviennent du 18 juin 1940 »
La personne avec qui il a ensuite déposé une gerbe au nom de la municipalité est le dernier survivant sigeanais de cette guerre : « Siegfried Cirès fut parmi les combattants français de 1951 à 1954 lors des affrontements sur le territoire du Tonkin au moment où la lutte s’intensifiait du fait de l’implication encore plus forte des Chinois ; il sut faire front comme ses camardes avant d’être évacué vers l’Afrique du Nord ». Ces trois années sont à jamais gravées dans la mémoire de Siegfried, élevé au grade de sergent dans la Légion Etrangère qu’il servit pendant plus de six ans. Honorer quelqu’un de vivant fut un privilège ce jour-là pour le maire, faisant passer au second plan la lecture du message officiel de la ministre déléguée auprès de la ministre des Armées. A la fin de la cérémonie, le maire cita Winston Churchill « un peuple qui oublie son passé se condamne à le vivre », faisant référence à des promeneurs totalement indifférents au devoir de mémoire, et à deux adolescents passant à vélo près du monument aux Morts, au moment de l’interprétation de la Marseillaise, en imitant les rodéos urbains à moto.
De 1946 à 1954, la guerre d’Indochine fit plus de 500 000 victimes, faisant date dans le démantèlement de l’Empire colonial français, les accords de Genève signés en juillet 1954 par Pierre Mendès France offrant à la France une sortie digne du conflit. Ce 8 juin 2021, date anniversaire de l’inhumation en 1980 du corps du soldat inconnu de la guerre d’Indochine, le maire Michel Jammes a cité le nom des trois Sigeanais Morts pour la France lors de ce conflit
« Devoir de mémoire d’une guerre qui peut paraître lointaine »
Choisir le métier de peintre-décorateur précise Jérémy Massaré « c’est aimer les couleurs, les formes, les matières, très jeune j'aimais dessiner et j' offrais mes dessins. Plus grand j'ai suivi un ami peintre sur les chantier, j'ai écouté les autres pour comprendre ce qu’ils imaginent pour l'endroit dans lequel ils ont envie de vivre, de se poser. C'est tout naturellement que j'ai suivi cette voie et mes diplôme en poche me suis mis à mon compte. Bien sûr avec la pandémie par manque d’approvisionnement des fournisseurs nous avons eu un temps d’arrêt de 3 semaines. Ensuite vu la demande importante, j’ai du faire appel en renfort à un ami artisan peintre décorateur de Béziers et avec les mesures sanitaires adéquates nous avons pu reprendre notre mission de peintre professionnel. Nous  assurerons la finition intérieure des bâtiments neufs ou en rénovation, ravalement de façades, analysons les différents supports (bois, plâtre, métal…), préparons la peinture décorative en harmonisant les couleurs et en l’appliquant jusqu’à la finition. Nous sommes toujours en mouvement car nous ne faisons jamais la même chose au même endroit. Nous utilisons des techniques, des couleurs, des matériaux différents selon la demande. Nous changeons régulièrement de chantier sur tout le canton de Sigean, du pavillon à l’immeuble, de la maison de campagne aux monuments. Et nous sommes polyvalents, capables aussi de poser des revêtements (papiers peints, moquette, crédences …), voire des matériaux isolants ou des faux plafonds. C'est un métier reconnu, car nous transformons l’espace de nos propres mains, le rendons beaux et propres ». Pour ces artisans artistes, la plus belle récompense vient du client lorsqu’il leur dit « c'est exactement ce que j'imaginais, je m'y sens déjà chez moi ».
« La vie est plus belle en couleurs avec Jérémy»
Didier Mouly a pu découvrirla richesse des collections archéologiques en visitant le musée des Corbières, avant de se rendre à PortMahon où Michel Jammes a présenté le projet de reconstruction des installations du centre nautique et les aménagements destinés à faire découvrir les salins au grand public. Didier Mouly s’adressant à Michel Jammes « vous vivez dans le bonheurde réaliser tous vos projets, et la frustration de ne pas pouvoir les financer tous en même temps ».
Reportage William Barbier
La visite a concerné le dernier espace libre de Sigean, la cave coopérative, dont la réaffectation devra s’inscrire dans un contexte de « centre-ville », les logements sociaux Le Saiganthe, le projet de cantine de l’école maternelle, les logements sociaux des Pénitents, les travaux de la dernière tranche réalisés dans le quartier médiéval et ceux en cours à la mairie.
Le maire a piloté la délégation du Grand Narbonne composée de Guillaume Héras maire de Saint-Marcel-sur-Aude et 1er vice-président, Ludovic Juge directeur général des services, Eric Lallemand chargé de mission pour l’organisation et la gestion des relations avec les communes, et Joël Hernandez maire de Saint-Nazaire-sur-Aude et conseiller communautaire délégué aux relations avec les communes et les territoires voisins.
Michel Jammes recevait ce 19 mai Didier Mouly, maire de Narbonne et président de la communauté d’agglomération du Grand Narbonne, venu constater à la fois les réalisations et les projets au sein de la ville de Sigean, sachant que l’agglointervient dans le financement des travaux touchant aux eaux usées, pluviales et potable.
« Un projet de société se définit par la place qu’il attribue à l’homme, et par la relation qu’il établit entre l’individu et la collectivité » Valéry Giscard d’Estaing »
Jean - Jacques Berra partage sa retraite entre Paris et Sigean où il possède depuis des années une résidence secondaire. " Eté comme hiver avec mes chiens nous faisons de longues marches, il n’y a que dans l’Aude qu’on la chance d'avoir des sites exceptionnels, comme la mer et ses plages de sable fin, la campagne pour cueillir du thym, du romarin, des mûres et même des champignons, la montagne et sa station de ski prisée par les amateurs de glisse. Sans oublier ses villages pittoresques et ses vignes avec ses caves vigneronnes qui valent le détour et ravissent les amateurs les plus exigeants. Alors oui, à chaque balade je suis toujours émerveillé par les lieux que je ne me lasse jamais de découvrir à chaque saison. Mais voilà, les paysages changent, parfois en bien, parfois en mal, comme ce jour d’avril me promenant sur les berges de la Berre fraîchement remises en état par le passage de bulldozers : l’endroit était parsemé de douilles, les tubes en plastique et les culots en laiton ou en acier étant pour le moins peu biodégradables. Respectueux de la nature, et par simple politesse envers autrui, je ramasse les déjections de mes amis à quatre pattes. Qu’est-ce qui empêche les chasseurs de se montrer tout aussi scrupuleux en ramassant les douilles éjectées par leurs armes ? Il ne faut pas être écolo pour comprendre ça !».
« Un chasseur sachant ramasser, espèce menacée ?  »
Pas de produits toxiques, la laveuse utilise très peu d’eau et des produits lessiviels répondant aux règles strictes de la loi allemande relative aux lessives et aux détergents, et dont les agents tensioactifs sont biodégradables à 90% au moins. Ce procédé d’aquanettoyage donne des résultats exceptionnels sur les tailleurs, les pulls en cachemire et en coton, les chemisiers, les imperméables, les manteaux les robes de mariée ou de cocktail. Elodie propose aussi le nettoyage des couettes, synthétiques et plumes, fortement apprécié par les hôtels et les gîtes. L’aquanettoyage a pour contrainte le recours à un gros travail de repassage, ce qu’Elodie effectue sans que cela ne grève le prix par rapport au nettoyage à sec. Toujours aussi éco-responsable Elodie vend ses propres lessives hypoallergiques en bidons consignés pouvant être reremplis. Le service se complète par tous travaux de couture. A ce propos, mais c’est encore un secret, un projet d’ouvrir un atelier de cours de couture se dessine à l’horizon post-covid. Le Pressing Eco-Responsable 13 route de Portel (CCial Roques)
11130 Sigean. Allo 04 34 44 30 16
Avoir des vêtements propres qui sortent du nettoyage à sec et qui dégagent une odeur de perchloroéthylène est désormais une vision du passé. Elodie Ramos n’a pas attendu l’interdiction de ce produit dans les pressings pour ouvrir il y a quelques années à Port-La Nouvelle un concept encore unique dans l’Aude, un pressing éco-responsable. Elle vient de récidiver en ouvrant ce 3 mai son second commerce à Sigean, avec un lourd investissement en machines, une laveuse et un séchoir spécifiques proposant des réglages s’adaptant à tous les textiles, des plus courants aux plus délicats, dans le respect des couleurs.
« L’éco-responsabilité lave deux fois plus blanc  »
« Des masques offerts aux élèves du primaire par le Crédit Agricole  »
Ce lundi 10 mai 2021, Laurent Cazaux , directeur du Crédit Agricole de Sigean accompagné d' Eric Galinier en présence de Laure Tondon adjointe aux écoles étaient reçus par le directeur Vincent Ghoris de l'école primaire, (le maire Michel Jammes s'étant excusé) . 
Cette visite s'inscrit dans l'opération lancée par les présidents des caisses locales Eric Galinier et Laurent Villadier et ensuite l'idée séduit les autres caisses du Crédit Agricole  du Languedoc Roussillon qui ont suivi cette initiative " des masques pour nos écoles ".  Ce sont 3500 masques  qui ont été offerts ce jour et qui sont distribués dans toutes les écoles primaires, ils sont adaptés spécialement à la taille des enfants.  A savoir qu'ils sont fabriqués en Occitanie dans l'Hérault à Mauguio et sont adaptés à la taille des enfants, ils sont très doux et sentent bons ".  Le directeur précise, " cette initiative tombe à pic, car en début d'année, la mairie nous avait aussi fourni des masques pour nos élèves, ce qui leur a permi d'être masqués jusqu'aux vacances de février. Ce sont ensuite les parents qui on du les fournir.  Comme nous encadrons 300 élèves ce sont 10 masques pour chacun à qui nous allons faire ce cadeau et comme ils sont lavables je pense qu'ils en auront assez jusqu'à la fin de l'année scolaire" .  À savoir ajoute Laurent Cazaux "que sur le périmètre des caisses locales nous en fournissons à toutes les écoles du canton de Sigean, mais l'opération se poursuit aussi avec  toutes les caisses du Crédit agricole dans toute l'Aude et peut-être au- delà ". 
Les rangs des acteurs et témoins des grands conflits, à savoir ceux de nos Anciens Combattants, s’éclaircissent inexorablement, et il n’y a pas une seule commémoration patriotique qui ne fasse appel aux jeunes générations pour perpétuer le devoir de mémoire.
Avec la crise sanitaire actuelle, ces célébrations se déroulent presque à huis-clos, les gestes barrières voulant l’interdiction de la présence de tout public, y compris celuides écoliers. Un dilemme pour le Sigeanais Michel Khloudeeff, qui durant la guerre d’Algérie était engagé volontaire à l’âge de 18 ans dans la Marine, et s’est retrouvé au centre de formation Siroco sur le Cap Matifou près d’Alger, et ensuite embarqué sur un escorteur rapide pour assurer la surveillance des côtes. Retour ensuite au pays pour assurer son service à la base navale de Toulon, avant d’être démobilisé fin 1962. A la retraite, il rejoint en 2010 des compagnons d’armes au sein de la FNACA Sigean et Port-La Nouvelle en qualité de porte-drapeau, une fonction « provisoire » jusqu’à ce jour qu’il cumule avec celle de vice-président aux côtés du président Henri Palazon. Ce 25 avril 2021, Michel a quelque peu bravé les consignes gouvernementales pour la célébration de la Journée nationale du souvenir des victimes et des héros de la déportation, car le seul « public » présent au Monument aux Morts n’était autre que sa fille, sa petite-fille et son arrière-petit-fils âgé de 16 mois. Le message est donc bien passé ce jour-là aux jeunes générations.
« Quatre générations pour perpétuer le devoir de mémoire»
L’interprétation de la Marseillaise, du chant des partisans et du chant des marais, a été assurée par Lionel Torra à la trompette et Jacques Torillonau micro. Le maire a souligné que cette seconde guerre mondiale a fait plus de victimes civiles que de soldats tombés sur les champs de bataille, une guerre accompagnée d’épurations ethniques et de génocides, ce qui a fait dire au Général de Gaulle que « pas un effort de ces soldats, de ces marins, de ces aviateurs, pas un acte de courage ou d’abnégation de ses fils et de ses filles, pas une souffrance de ces hommes et de ces femmes prisonniers, pas un deuil, pas un sacrifice, pas une larme n’auront donc été perdus », devoir de mémoire respecté donc. Le maire a terminé la cérémonie par une phrase qui s’applique tant au contexte de la cérémonie qu’à la cruelle actualité, « nous aurons une pensée pour les dernières victimes du fanatisme et du devoir ».
Reportagr William Barbier
C’est donc ce 8 mai par une citation du Général de Gaulle qu’il a voulu marquer la victoire finale des alliés sur l’Allemagne nazie, la victoire de la liberté sur l’oppression, la victoire de la démocratie sur le totalitarisme : « Tandis que les rayons de la gloire vont, une fois de plus, resplendir au drapeau, la patrie porte sa pensée et son amour d’abord vers ceux qui sont morts pour elle, ensuite vers ceux qui ont, pour son service, tant combattu et tant souffert ». Après le dépôt de la gerbe de la municipalité par le maire et Cécile Barthomeuf (adjointe à la communication), et celle des associations patriotiques par René Tillet (AMMAC) et Jean-Bernard De Block (Médaillés Militaires et AACCM), le texte de Geneviève Darrieussecq a été lu par Dominique André (Souvenir Français de Sigean).
Commémorer la fin d’une guerre qui a laissé derrière elle près de 70 millions de morts, et ce avec un protocole sanitaire limitant le nombre de participants, élus et associations patriotiques,un exercice pour lequel Michel Jammes, maire de Sigean, ne peut se contenter que de lire le message de la ministre déléguée auprès de la ministre des armées.
« Un peuple qui oublie son passé est condamné à le revivre »
Winston Churchill
Cela permet de gagner au mieux deux degrés, donc sans efficacité quand il fait -6°C » précise Eric.Un jeune viticulteur depuis deux ans résume très bien la situation « Il y a 40 ans mon père a fait sa plus petite récolte de l’année, moi je viens de faire la plus petite récolte du siècle ».  Les quelques 600 ha de vignes de Sigean n’ont pas échappé au désastre national causé par le gel, et les viticulteurs ont conscience qu’une indemnisation aussi grande soit-elle via le fonds des calamités agricoles laissera des cicatrices dans d’autres secteurs de l’économie privés de matière première comme les embouteilleurs de vin, les coopératives et les distilleries.
Reportage William Barbier
« A zéro degré ça passe, mais à -1,5°C pendant une heure ça crame, et ici on a eu du -7°C avec un vent de nord-est, c’est fichu, et les dégâts ne se limitent pas au gel des bourgeons, on peut craindre que la sève ait gelé dans le bois du cep. Si le bois n’est pas mort, bien sûr que cela repoussera l’année prochaine, mais ce seront des rameaux sans fruits qu’on ne peut pas tailler, et qui deviendront l’année d’après des sarments, on n’aura des raisins que dans deux ans ». La discussion tourne autour des solutions pour combattre le gel, et on cite les fameux seaux de cire que l’onallume et qui ont une durée de vie de 8 heures : « Il faut savoir que cela coûte 3 500€ à l’hectare et par nuit, j’ai un ami qui les a utilisés sur ses 4 ha de Pouilly Fumé, et cela en pure perte.
Comme si cela ne suffit pas, nos politiciens ne sont pas à la hauteur car l’Europe n’est pas la même que l’on soit Français ou Espagnol, et pour nous faire rentrer dans leurs clous de normes à l’excès on nous oblige sans cesse d’en faire plus pour gagner moins, à la plus grande satisfaction des pseudo-écolos anti-phytos. Je suis à 8 ans de la retraite, j’ai bossé dur pour laisser mon exploitation à mes deux enfants, l’un d’eux a passé son BAC Pro Viticulture Œnologie mais ne reprendra pas le flambeau, le travail de toute une vie va partir à l’arrachage s’il n’y a pas de repreneur ». Le maire Michel Jammes, accompagné de Stéphane Santanac en tant que délégué aux relations avec les organismes agricoles, a réuni ce 14 avril plusieurs viticulteurs pour constater les dégâts dans les parcelles. Sur celle d’Eric, les 5 ha de merlot sont totalement perdus :
Pour les viticulteurs à Sigean, le « c’est du jamais vu » s’est appliqué dans le temps aux escargots, au mildiou, à la grêle, aux pluies de printemps, aux inondations, et maintenant au gel. Sur ses 25 ha de vignes, les cépages de Franck sont du carignan, caladoc, chardonnay, marselan, grenache blanc et noir, et mourvèdre, et certaines de ses parcelles sont totalement détruites par le gel. A cela s’ajoute laconjoncture liée à la pandémie avec la fermeture des hôtels, restaurants et cafés « on ne peut plus faire de Corbières car les cuves sont pleines, et on se rabat à faire du vin de pays qui est payé une misère.
" Pas de lie au fond de la bouteille car pas de vin  "
Avec le décès à l’âge de 85 ans de Jacques Pech de Laclause, l’association les Amis du Patrimoine Culturel de Sigean et des Corbières perd son président historique. Secrétaire des Amis du Vieux Sigean dès 1959, il endossa le costume de vice-président des Amis du Patrimoine avant d’accéder à la présidence le 20 avril 2007.
Le 12 octobre 2017 lui fut décerné le titre de président honoraire. C’est par son érudition qu’il a transmis l’histoire de notre patrimoine. Parmi ses travaux il faut noter le doctorat sur la vigne dans les Basses Corbières, le mémoire sur les métairies, les recherches sur les cheminset les croix du Sigeanais, la compilation sur l’inventaire du Musée des Corbières. Sur le plan associatif et culturel, Jacques Pech de Laclause était également membre de l’Ordre de Malte, des Amis de St Félix, des Amis de St Pancrace, de la FNACA, du Lion’s Club, des Anciens Combattants, de la Commission Archéologie de Narbonne, de La Société d’Etude Scientifique de Carcassonne, des Amis de la Cité et de la Ville basse de Carcassonne, et de L’Île de Laute. C’est donc la Culture qui pleure un ami.
Reportage William Barbier
" La culture devra poursuivre sans Jacques Pech de Laclause "
Le SIVOM Corbières Méditerranée a la compétence des Aires de Remplissage et de lavage Sécurisées (ARS) à destination des viticulteurs sur les villes de Caves, Fitou, La Palme, Portel et Roquefort des Corbières, Treilles et Sigean. C’est au siège du SIVOM à Sigean que Monique Ching, Jean-Paul Fauran, Nicolas Auzolle et Stéphane Santanac, respectivement présidente, vice-président, directeur et responsable technique du SIVOM,ont remis les précieux badges, rouge pour le remplissage des pulvérisateurs, bleu pour l’arrosage des plantiers, réactualisés chaque année. Sur l’année 2020 ce sont 228 m3 d’effluents qui ont été collectés pour 225 utilisateurs, dont 31 m3 pour 41 utilisateurs à Sigean, empêchant ainsi que ces volumes ne soient rejetés dans le milieu naturel. L’eau rejetée par les ARS après traitement est épurée à 94%, les molécules encore retrouvées en sortie d’épuration imposant des règles très strictes d’épandages des effluents traités. Le SIVOM collecte les résidus phytosanitaires sur une plate-forme de broyage, les effluents étant ensuite traités à l’aide d’une station d’épuration mobile (EPUMobil) dont l’efficacité est en constante recherche d’amélioration. Cette opération pilote est destinée à protéger les bassins versants de l’étang de Bages-Sigean, de l’étang de La Palme et de l’étang de Salses Leucate, sachant que tout débordement, surdosage ou accident de manipulation avec des produits phytosanitaires ont des répercussions sur l’humain par contact, inhalation ou ingestion, sur les crustacés (insecticides), les plantes aquatiques (herbicides) et l’eau potable (pesticides). Le SIVOM est accompagné par le PNR de la Narbonnaise en Méditerranée, la Chambre d’Agriculture, le département, et l’Agence de l’Eau.
Reportage William Barbier
"  Le bassin versant aboutit toujours dans le milieu aquatique "
Qui dit véhicule utilitaire pense immédiatement au moteur diesel qui représente actuellement 93% des immatriculations en Europe. L’électrification de ces véhicules pourrait augmenter dans un avenir proche suite à la règlementation CAFE (Corporate Average Fuel Economy)imposée aux constructeurs avec un objectif de 30% de réduction d’émission de CO² à l’aube de 2030. N’attendant pas cette échéance, l’achat d’un véhicule électrique à destination des Services Techniques apparaissait comme une évidence à la municipalité de Sigean pour au moins deux raisons essentielles. D’abord, la raréfaction des énergies fossiles impacte fortement leur prix, d’autant plus qu’elles ne sont pas produites sur le territoire français qui le rend tributaire essentiellement des pays producteurs de pétrole. Ensuite, pour des raisons écologiques, ces énergies fossiles sont émettrices de gaz à effet de serre ; ces gaz stagnent dans la haute atmosphère et ont la propriété de renvoyer vers le sol l’énergie calorifique des rayons solaires réfléchie par la croûte terrestre qui n’en absorbe qu’une partie. Jouant un rôle de miroir, ces gaz réchauffent l’atmosphère avec les conséquences extrêmes sur le climat, allant des sécheresses aux inondations. Pour faire rouler ce véhicule avec la fée électricité, la municipalité s’appuiera essentiellement sur la production des énergies renouvelables, en l’occurrence sur le parc éolien existant en cours de modernisation pour monter en puissance, et bientôt sur l’éolien off-shore résolvant de plus l’épineux problème des nuisance visuelles et acoustiques tant décriées.
" Silence, je roule sans polluer " 
Le reste de la matinée a été consacré au montage d'une palissade brise vue composée d'un tissage de Canne de Provence au niveau de l'accès à l'observatoire de l'Étang ferrand. La saison de reproduction va bientôt débuter et la mise en place de cette palissade permet maintenant d'accéder à l'observatoire sans être vu par les espèces et donc sans engendrer un dérangement.
L'Étang Ferrand est une zone humide gérée en partie par l'ACCA de Sigean. Elle accueille une grande diversité d'espèces depuis que la chasse y a été interdite, à l'image de la grande colonie de Héron cendrés dont les couples sont déjà installés pour leur nidification.
L'observatoire est localisé à environ 1 km de la sortie du village, au niveau de la route des Cabanes, à hauteur de la STEP, côté gauche de la route. Les chasseurs de Sigean encouragent tous les curieux de nature à aller observer la biodiversité de l'Étang Ferrand depuis l'observatoire.
Les chasseurs de Sigean se sont mobilisés samedi matin. Deux missions principales ont pu être menées. Dans un premier temps, onze nichoirs a anatidés (canards), mis en place en 2019, ont été restaurés. Ces nids artificiels constitués de grillage garni de pailles et de foin, suivent le modèle proposé par l'opération «balance ton nid» de l'Association Nationale des Chasseurs de Gibiers d'Eau. Plusieurs cane colvert ont utilisé ces nids en 2019 et 2020 et les chasseurs espèrent encore une forte occupation de ces nids en 2021.
Une petite famille qui a le vent en poupe avec les vélos " RECYCLO  " d'Emilie
En cette fin de matinée du dimanche 21 février c'était jour de fête pour Garance et Marius qui se sont rendus avec Julie leur maman prendre possession de leurs vélos chez Emilie, in extremis avant le départ des derniers vélo pour un stockage de durée indéterminée. Ils découvrirons le nouveau vélo de Marius - star d'une émission de France 3 en replay. L'atelier REcyclo une enseigne de la Coopérative du Comptoir des Entrepreneurs (LCE) , structure de l'ESS (Economie Sociale et Solidaire), quitte son local à Sigean. L'aventure continuera en ligne: une campagne de financement participatif proposera des solutions " zéro déchet " et des créations en pièces de vélos.  Emilie lance un appel, "  Y aurait-il une municipalité accueillante de ce projet ou un particulier en Narbonnaise  qui pourrait me proposer un local  avec une partie atelier pour développer / poursuivre mon activité, et continuer à sauver des vieux vélos car REcyclo va proposer en vente en ligne et sur facebook, des pièces de vélos d'occasion et des accessoires en "click & collect"  ( covid oblige) ".
Allo Emilie: Tél: 06 59 72 05 41
Mobilisation des chasseurs pour les journées mondiales des zones humides
Sigean se soumet à cette contrainte, mais va dans un premier temps installer trois caméras, hors de demande de subvention, à des endroits qui présentent une urgence, notamment une rue de Perpignan, face à l’école élémentaire René Azalbert, et une sur la zone du cimetière, sachant que l’aire de stationnement face au cimetière est déjà couverte par une caméra. Il restera dès lors sept caméras à installer à des endroits déjà définis dès l’octroi de la subvention.
Lors du conseil municipal du vendredi 12 février, l’unanimité générale fut acquise quant à la poursuite du déploiement de la vidéoprotection sur la ville. Contrairement à la vidéosurveillance qui concerne des lieux non ouverts au public (bureaux, …), la vidéoprotection est soumise à une autorisation préfectorale du fait d’être un système de caméras installé sur la voie publique par les autorités publiques dans le but de lutter contre la délinquance et le sentiment d’insécurité dont le terrorisme n’a malheureusement pas l’exclusivité.
La ville de Sigean a reçu en 2014-2015 l’autorisation pour un dossier global pour lequel une grande partie des caméras ont été déjà été installées. Pour terminer l’installation de ce projet validé en son temps, la ville a déposé une demande de subvention de 45 000 € pour un devis HT de 56 566 €. Alors qu’une demande de subvention pour réaliser de gros travaux permet de commencer le chantier en attente de la réponse, que l’on ait au final la subvention ou pas, il en va tout autrement pour une demande de subvention liée à l’installation d’un système de vidéoprotection ; il faut en effet attendre la réponse de l’Etat, et le délai de réponse est fonction de l’enveloppe dont il dispose, ce qui peut prendre des mois, voire plus d’une année.
Avoir l’œil pour lutter contre le mal
Le dispositif de Sigean a été présenté ce 2 décembre au bureau de police par les conseillers municipaux Carlo Attie, commandant de police à la retraite, adjoint à la sécurité et à la gestion des risques majeurs, et Serge Deixonne, retraité sécurité nucléaire, adjoint à la Police Municipale, en présence de Pierre Muscat, chef de service de la Police Municipale. Ce dispositif ne consiste plus à surveiller, mais bien à protéger, on ne dit plus vidéo-surveillance mais vidéo-protection
Le système d’alerte se complète d’un accès aux coordonnées des voisins, permet de publier des petites annonces, d’accéder aux comptes-rendus de réunions de copropriétés, d’organiser des événements et d’envoyer des messages ciblés à certains voisins. , de quoi créer plus de convivialité, d’entraide et de solidarité dans le voisinage.
La police est à l’écoute des citoyens qui dénoncent des incivilités tant passées qu’en cours, comme l’agressivité verbale, le tapage nocturne, le vandalisme, … Mais pour lutter contre le fléau des cambriolages, tous les Sigeanais recevront dans leur boîte aux lettres le flyer les encourageant à adhérer à la communauté des Voisins Vigilants. Le dispositif met en relation les habitants d’un même quartier leur permettant d’informer et d’être informés par les voisins, la police municipale ou la mairie de tout événement suspect dans le quartier par simple SMS entraînant les mesures nécessaires. Devenir Voisin Vigilant de son quartier de manière simple et gratuite se fait en se rendant sur le site www.voisinsvigilants.org et de saisir son adresse postale et son adresse e-mail.
Lutter contre le fléau des cambriolages, c’est être vigilant
Les réunions de plus de six personnes étant peu conseillées dans le cadre du Covid-19, Monique Cayrol, présidente de l’association sigeanaise La Treille d’Or, était dans l’impossibilité d’organiser sa traditionnelle galette des rois en la salle de l’Etang Boyé.
Qu’à cela ne tienne, le bureau a prévenu ses 82 adhérents répartis sur Sigean, Port-La Nouvelle, Le Lac, Portel et Roquefort-des-Corbières qu’ils allaient recevoir à domicile une galette des rois, des clémentines et des bonbons. Ce 26 janvier, le parking du gymnase a servi de base logistique pour organiser la distribution, les membres du bureau se répartissant les différentes feuilles de route, dont 22 destinations pour la présidente.
La Treille d’Or encore plus efficace que le click & collect
Le Grand Narbonne a depuis 2019 facilité le tri sélectif des emballages en invitant les citoyens à utiliser le bac avec le couvercle jaune.
Sans vouloir se lancer dans une concurrence déloyale, l’association sigeanaise Dimbali propose d’effectuer ce geste écologique en déposant  au 10 rue de la Porterie journaux et canettes égouttées et écrasées (infos en appelant Patrick au 06 72 27 14 29),  geste responsable et totalement gratuit, la vente de ces emballages permettant à l’association d’alimenter la trésorerie destinée à concrétiser l’action humanitaire en cours au Sénégal et d’être partenaire financier et logistique pour soutenir les futurs projets communautaires ou individuels en Afrique.
Recyclage humanitaire des journaux et des canettes
Travaux d’aménagement et de mise aux normes de la mairie de Sigean. Visite du chantier par M. le Sous-Préfet RECIO Rémi en date du 29 janvier 2021. Le maire précise: " Les travaux de la mairie dont le montant est indiqué sur le panneau sont subventionnés pour une très grande part par l’Etat au titre de la DETR (Dotation d’Equipement des Territoires Ruraux) et du plan de relance. Nous avions déjà la subvention de la DETR, et quand il y a eu le plan de relance l’Etat nous accordé une subvention supplémentaire de 100 000€, ce qui nous permet de subventionner les travaux d’accessibilité et de sécurité de la mairie à hauteur supérieure de 70 % ". Lire 
Dans la partie de l’Impasse des Mûriers et du Chemin de Plaisance, on pousse la rénovation plus loin en profitant du chantier non seulement pour remplacer les conduites défectueuses, mais aussi pour inverser la pente du réseau d’eaux usées. Lors de ces chantiers, prévus et budgétisés, le réseau d’eau potable est également mis à jour, permettant au Grand Narbonne de procéder aussi à sa rénovation si elle est jugée nécessaire. D’autres ouvertures de la voirie, malheureusement non prévues et non budgétisées celles-là, sont actuellement visibles à Sigean. Cela concerne par exemple le chantier de la rue Saint Martin, la route de Portel-des-Corbières, ou le trottoir en centre-ville devant le restaurant Chez Kinkin avenue de Narbonne. Il ne s’agit plus de rénovations effectuées par le Grand Narbonne, mais de réparations dites sur incident, à savoir essentiellement suite à la rupture de canalisations.
On creuse de nombreux trous dans les rues de Sigean actuellement, sous la surveillance de Marc Pastre, responsable des services techniques municipaux. Auparavant, le Grand Narbonne avait exploré avec des passages de caméras le réseau des eaux usées de la ville, afin de mettre en évidence la nécessité de procéder à la rénovation de nombreux secteurs. Cela concerne par exemple la rue de la Paix dont le sous-sol est constitué d’une concentration de carrefours de plusieurs réseaux qui présentaient des signes importants de détérioration. Même nécessité de rénovation dans le bas de la rue de la République, ainsi que dans la rue de Guéry où les chantiers de rénovation sont en cours.
Rénovation rime avec réparation, deux chantiers bien distincts
… ou comment montrer de quel bois on se chauffe quand la sinistrose s’empare de pans entiers de l’économie. Pas de sinistrose liée à la pandémie pour Sébastien Aguiar qui dirige deux sites de production de charpentes, l’une à Montpellier (Charpente Couverture de l’Hérault CCH), l’autre dans l’Aude sur la ZAC Le Peyrou à Sigean (CCA).
Pas de problème d’approvisionnement de sa matière première, un bois de structure très solide issu d’au-delà les 3000 m en Forêt Noire en Allemagne, les scieries continuent à tourner, et malgré quelques perturbations sur le marché mondial de l’acier les plaques métalliques perforées de connexion arrivent en temps et en quantité. On ne produit pas des charpentes en télétravail, et après un moment de frayeur lors du premier confinement, une fermeture de 15 jours et une politique stricte de prévention et de tests ont permis d’éviter toute contamination collective. Sébastien a rapidement redémarré la production, les tables de montage, les scies et les bains d’imprégnation fournissant en priorité les charpentes de 36 mm d’épaisseur pour les petits artisans-maçons ne bénéficiant d’aucune aide ni du chômage partiel, le BTP reprenant ensuite une activité normale, remettant ainsi également au travail la société de pose de charpentes Lima Toitures gérée par Sébastien. Avoir une meilleure vie, c’est bien d’avoir un toit sur la tête.
Reportage William Barbier
Virus ou pas, quand le bâtiment va, tout va…
Auschwitz, Birkenau, Ohrdruf, Nordhausen, Buchenwald, Dachau, Mauthausen et Bergen-Belsen, autant de lieux liés à la Shoah, « catastrophe » en hébreu, crime perpétré contre les juifs durant la seconde guerre mondiale par l’Allemagne nazie. L’usage des fours crématoires a donné le mot « Holocauste » dont l’étymologie grecque signifie « brûler en entier ». En 2020, pour la commémoration des 75 ans de la libération du camp d’Auschwitz, Dominique André, président du Souvenir Français de Sigean, n’a pu se rendre pour cause de pandémie sur le site-même du camp d’extermination nazi, et pour les mêmes raisons sanitaires, la cérémonie de ce 27 janvier, journée internationale dédiée à la mémoire des victimes de l’Holocauste, était supprimée à Sigean, comme partout ailleurs. Les Français victimes du génocide sont par définition Morts pour la France et, respectant les gestes barrières, Dominique André a déposé une rose au monument du cimetière de Sigean, accompagné par ses deux porte-drapeaux, Michel Raunier et le jeune Louis Torra.  L’écrivain et philosophe Elie Wiesel d’origine juive roumaine, déporté à 15 ans à Auschwitz, et prix Nobel de la paix à 58 ans, a écrit « Le bourreau tue toujours deux fois, la seconde fois par l’oubli ». Raison pour laquelle Dominique André s’est rendu ensuite au monument aux Morts du cimetière de Roquefort-des-Corbières où le même hommage symbolique a été rendu en présence de Claude Pujol, responsale du Souvenir Français de Roquefort, et de Pierre Chassatte.
Une rose pour 6 millions de morts
Le nettoyage des pieds de vignes serait dès lors réalisé avec des interceps à brosses ou à lame bineuse ou sarcleuse, des charrues décavaillonneuses et des outils rotatifs. De la main d’œuvre supplémentaire en perspective, et surtout des investissements en matériel indispensables et onéreux qui seront toutefois rendus possibles grâce aux aides de FranceAgriMer dans le cadre de la relance dédiée à la transition agricole, alimentaire et forestière, et au Plan de Compétitivité et d’Adaptation des Exploitations (PCAE) qui aide aux investissements pour répondre aux enjeux de modernisation des exploitations agricoles.
La vigne ignore la pandémie actuelle, il faut continuer à la travailler, à la soigner. Sauf qu’avec la fermeture des restaurants, des bars et des hôtels les ventes de vins s’écroulent, impactant ainsi les ressources financières des viticulteurs et vignerons.
Jérôme Gazaniol de l’entreprise Limongi Motoculture au Z.A. du Peyrou à Sigean constate que la vente de matériel neuf est remise à plus tard car « on ne sait pas où on va », et que ses clients privilégient des achats de matériel d’occasion et surtout optent pour des réparations sur leurs outils existants. Une lueur d’espoir de voir décoller les ventes de matériel neuf est liée à l’évolution de la loi sur l’interdiction de l’usage du glyphosate, et du passage grandissant à l’agriculture bio de la vigne qui autorise des produits phyto pour autant qu’ils ne soient pas à usage herbicide. On remplacerait dès lors le chimique par la mécanique, et la lutte contre les adventices ne se ferait que par le travail du sol.
La viticulture est incompatible avec le télétravail
Pendant le premier confinement au mois de mars, les marchés en plein air furent fermés sous prétexte d’être vecteurs potentiels de la pandémie, alors que les grandes surfaces vendant les mêmes produits regorgeaient de chalands. Lors du reconfinement en octobre, les marchés couverts et en plein air recevaient néanmoins le sésame pour rester actifs, une bouffée d’oxygène pour les commerçants, y compris pour ceux vendant des produits toujours considérés comme « non essentiels ».
Un triste bilan donc ce mardi 29 décembre 2020, pour les sept commerçants ambulants du dernier marché ouvert de l’année de Sigean établi avenue de Perpignan pendant les travaux sur la place de la mairie. Jean-Pierre qui vend des chaussures décrétées à un moment « non essentielles » roule sur ses économies de jeunesse où tout allait bien, « on survit, le temps du rock’n roll est bien fini ». Karine qui vend des vêtements pour femmes est là uniquement pour garder son emplacement en attendant des jours meilleurs, ne comprenant toujours pas pourquoi « une cliente qui regarde mes pulls serait plus contagieuse que celle qui choisit ses pommes sur l’étal du maraîcher ». Julien, le maraîcher, lors de la fermeture des marchés ouverts, s’est débrouillé avec du porte à porte et prévient « on a survécu une fois, si cela se répète on va y passer, les grandes surfaces ont les reins solides, nous on nous les brise ». Il se nomme « Poulet », et Sigean est pour lui le meilleur marché, et pour cause, il est le seul à pouvoir se présenter avec son camion-rôtisserie. Les commerçants sont ravis de la visibilité que donne cette avenue sur la tenue d’un marché, mais s’insurgent contre le fait que les gros blocs en béton pour dissuader les terroristes à commettre un attentat sont utilisés pour leur interdire de garer leurs camionnettes sur les créneaux de stationnement entièrement libérés à l’arrière de leur étal. Ils doivent trouver à se garer au loin, sans possibilité de protéger leurs marchandises en cas de subite pluie ou de réassortir leur étal en fonction des ventes.  L’apiculteur Edilbert ne reviendra pas l’année prochaine, sachant qu’il est question de pérenniser cette portion de l’avenue pour la tenue des marchés futurs, et donc de maintenir cette interdiction de stationnement des camionnettes, une « décision prise par ceux qui restent au chaud ».
Reportage William Barbier
Les commerçants ambulants vraiment pas à la fête
Les élus qui les y attendent ont heureusement pour agréable mission de leur offrir le traditionnel coffret très gourmand à déguster sans modération à l’occasion de Noël. Pas moins de 309 aînés sont ainsi particulièrement gâtés, à l’instar de Francis, 84 ans, de Mauricette, 79 ans venue avec sa fille Sabrina, ou de Gilbert, 84 ans, qui, en ces temps troublés, pourra avec son épouse partager le repas avec leur fils venu de l’Aveyron. Mais pour Gilbert comme pour les autres, le bonheur de voir sa famille ne pourra occulter l’angoisse d’offrir au virus un terrain de jeu pour semer son poison qui conduit à une autre version de l’isolement, en centre hospitalier cette fois.
Reportage William Barbier
Quand on est le premier à dire « papy » et « mamie » à ses grands-parents, c’et qu’on est l’aîné d’une fratrie. Lorsque le Centre Communal d’Action Sociale a demandé à des Sigeanais de plus de 75 ans de se rendre au gymnase ce 21 décembre, ce n’est pas pour leur rappeler qu’ils sont actuellement à risque, vulnérables et à isoler de leurs enfants et surtout de leurs petits-enfants.
On n’est jamais trop aîné dans la vie
L’espoir demeure que ces photos seront uniques dans la vie de ces enfants, et que, parents à leur tour, ils pourront expliquer pourquoi ce 19 décembre 2020 à Sigean, le visage du Père Noël était dissimulé derrière un large masque noir, tranchant étrangement avec le blanc immaculé de sa grande barbe : le plus beau des cadeaux qu’il voulait faire ce jour-là était de protéger tout le monde contre un virus maléfique qui n’épargnait personne, que l’on croie au Père Noël ou non. Avant de repartir, respirant difficilement derrière son masque, le Père Noël s’approche du policier municipal et lui confie une mission pour laquelle il n’a pas droit à l’erreur d’interprétation : « Dis au maire que l’année prochaine j’enlève le haut ! ».
Reportage William Barbier
Le policier consulte son smartphone et dit « Il vient de m’envoyer un texto pour dire qu’il arrive avec sa calèche, mais qu’à cause du virus il ne pourra pas distribuer des chocolats et des mandarines comme l’année dernière ». La Marche des Rois Mages retentit tout à coup dans la rue, interprétée par la Banda Los Pagaillous servant d’escorte à l’attelage du Père Noël. Le petit garçon, rassuré, suit la calèche jusqu’à la place de la Liberté où le Père Noël s’offre un bain de foule et se fait mitrailler de toutes parts par les selfies et les photos prises par les parents.
S’il y a bien quelqu’un pour qui une attestation de déplacement dérogatoire n’est pas requise, c’est bien le Père Noël pour qui pouvoir rencontrer les enfants ne peut être différé et encore moins assuré à distance. Tous les enfants espèrent donc que le Père Noël et les rennes de son traîneau aient pu présenter un test négatif au virus pour effectuer ce long déplacement pour répondre à la convocation des élus de la municipalité de Sigean dans le cadre d’une mission d’intérêt général. « Monsieur, c’est bien par ici que va passer le Père Noël ?» demande un petit garçon au policier municipal dont le véhicule barre la rue de la Liberté.
Gestes barrières et barrières Vauban, la totale pour le Père Noël
Ce lundi 23 novembre à 14h le directeur de l'école primaire Vincent Ghoris recevait un convoi exceptionnel sous le préau. En effet, soucieuse de protéger les petits Sigeanais du fait de l’obligation pour les enfants à partir de 6 ans de porter un masque en cours depuis les nouvelles mesures sanitaires, la municipalité représentée par Laure Tondon, adjointe au maire à l'enfance et aux écoles, est venue offrir des masques à tous les enfants. Soit un coffret individuel de 50 masques aux 300 jeunes élèves que compte l'établissement. Ensuite c'est à l'école associative La Calandreta que Laure Tondon s'est rendue pour rencontrer l'enseignante Cloé Garcia, adjointe à la directrice de Narbonne, afin de lui remettre 6 coffrets de 50 masques pour les 6 élèves du primaire. Même si le masque peut être considéré comme une fourniture scolaire et, qu’à ce titre, il est fourni par les parents, les élus ont décidé de remettre gratuitement 330 masques aux élèves des écoles primaires. A savoir que  des masques seront aussi offerts aux enfants qui fréquentent le centre aéré. Un geste que les familles nombreuses apprécieront sachant qu'il en faut minimum 2 par jour par élève.
Des masques  pour les élèves des écoles l'école primaires
Se tournant ensuite vers le militaire « toi, tu as fait la guerre ? ». Frédéric Gajean répond, « oui j'étais dans l'armée de terre, j'ai combattu durant 14 ans dans différentes missions à l'étranger durant lesquelles j'ai sauté en parachute. Mais à présent je suis retraité et me mets à la disposition du Souvenir Français, car vois-tu, dans l'armée nous sommes tous frères d'armes et il normal pour moi que vive à travers la jeunesse le souvenir des anciens morts au combat pour la France, sans eux nous aurions perdu les guerres et qui sait ce que le peuple de France serait devenu ». « Moi aussi, quand je serai grand, je défendrai la France et je piloterai un avion » conclut l’enfant.
Ce 11 novembre 2020, un enfant de 7 ans venu au jardin public de Sigean avec sa mamie pour assister de loin à la commémoration s'est approché d'un militaire en béret rouge et du président du Souvenir Français. La mamie nous explique que son petit-fils se passionne pour l'histoire de France et en particulier pour le rôle des aviateurs durant la guerre 39-40. Devant son regard insistant vers le militaire, Dominique André explique au petit garçon le but de cette commémoration et les actions du Souvenir Français dont il est le président à Sigean.
« Sais-tu qu'en 1918 l'Allemagne a perdu la guerre contre la France, et en 1939 elle a recommencé, un million quatre cent mille soldats français sont morts dont 107 Sigeanais. Tout à l'heure lors de la cérémonie le maire Michel Jammes citera leurs noms, d'ailleurs ils sont gravés sur le monument qui se trouve au cimetière, et tu y verras aussi le carré militaire des tombes fleuries et peintes en blanc de soldats morts au combat ». Sur quoi le petit bonhomme demande à sa mamie « dis, quand nous irons voir Papi qui est mort et qui est lui aussi au cimetière est-ce que nous irons voir les tombes blanches des soldats et le monument avec le nom des soldats ? ».
Le militaire et l'enfant :  « Quand je serai grand je volerai »
Célébrer le 102e anniversaire de l’Armistice avec la contrainte sanitaire d’avoir un public restreint à dix personnes n’a rien enlevé à la gravité et à la solennité du moment. Le maire Michel Jammes a lu le message de Geneviève Darrieussecq, il a cité le nom des 20 Morts pour la France en opération extérieure (OPEX) décédés entre le 11 novembre 2019 et le 11 novembre 2020, il a déposé une gerbe au nom de la municipalité, tout comme le Souvenir Français au nom de toutes les associations patriotiques. C’est par la Marseillaise a capela à la trompette de Lionel Torra que l’ultime hommage envers la mémoire des 400 000 Poilus qui tombèrent au champ d’honneur a été rendu.
Commémoration du 11 Novembre:  «Le devoir de mémoire n’a que faire de la pandémie »
Les 4 et 5 novembre a eu lieu la dernière collecte de l’année à l’annexe du gymnase Pierre de Coubertin. 122 personnes se sont présentées et 108 ont été prélevées, dont 2 nouveaux donneurs. De bons résultats, compte tenu des circonstances. L’Amicale remercie vivement toutes les personnes qui se sont déplacées, pour qui la solidarité n'est pas un vain mot. Merci aussi à l’équipe de l’EFS, qui poursuit les collectes, à la municipalité, pour la mise à disposition de la salle et du matériel, à la presse et aux personnes qui ont relayé l'information via les réseaux sociaux. Un relais nécessaire, car les besoins sont immenses. Les donneurs étaient accueillis par deux amicalistes, afin de les guider et de veiller aux gestes barrières. Une présence qui entre dans les attributions de l'Amicale, dont le rôle est de promouvoir le don de sang et d'assister l'EFS lors des collectes. N'hésitez pas à consulter le site de l'EFS pour avoir des renseignements et voir les dates et lieux des collectes.
Partagez votre pouvoir : sauvez des vies.
Le programme LECODE, qui est un programme de lutte contre l’obésité infantile s’inscrit dans le cadre du Plan National Nutrition Santé mis en place par le ministère de la santé, soit la consommation de 3 à 4 produits laitiers par jour pour les enfants en les incitants à manger un laitage « nature » par repas. La diététicienne Laure Hirtz durant 3 jours, fait passer ces messages aux élèves des 7 classes de CM1, CE2, et CM2 de l'école primaire sous forme d’ateliers d’éducation nutritionnelle et de dégustations,  avec la participation des enseignants. Le but faire connaître aux enfants l’origine du lait et la fabrication des produits laitiers, quels animaux donnent du lait et le rôle des produits laitiers sur leur croissance (os, dents).  Mais aussi reconnaître différentes sortes de laits, découvrir les transformations du lait en produits laitiers, connaître l’intérêt nutritionnel des produits laitiers et retenir que le lait est un aliment. A travers ces ateliers les élèves découvrent avec un grand intérêt le mécanisme de croissance de l’os avec les apports quotidiens de calcium, de protéines et de vitamines contenus dans le lait. Ils sauront pourquoi pour bien grandir il est recommandé aux enfants de consommer 3 ou 4 produits laitiers par jour.
«Les ateliers Lecode à l'école pour être grand et fort »
« Perte de contrôle 5 blessés graves »
Le jeudi 05 novembre vers 15h30, un accident très grave a eu lieu à l'entrée de Sigean sur la 6009 dans le virage après le rond point de la Réserve Africaine au niveau du Hameau du Lac. Une fourgonnette qui arrivait dans ce virage dans le sens Narbonne, a traversé la route et a percuté de plein fouet 2 voitures se dirigeant vers Sigean. Le choc très violent, a occasionné 5 blessés, dont 2 graves. Arrivés sur place les pompiers, 4 ambulances, 2 véhicules de secours routiers, 2 équipes du SMUR ont engagé d'importants moyens afin de porter secours aux victimes. Le conducteur de la fourgonnette qui est tombée dans le fossé a été désincarcérée par les secours spécialisés du GRIMP. Lire
« La dernière collecte de sang de l'année 2020 »
La Communauté d’agglomération, en partenariat avec la CAPEB de l’Aude, a lancé un chantier de formation à destination des artisans sur la réfection traditionnelle de façades à Sigean. Jean-Louis Rio, Vice-président du Grand Narbonne en charge de la Politique du logement, de l’Urbanisme et de l’Aménagement du territoire, Jean-Marc Wagner, président de la CAPEB de l’Aude, et Michel Jammes, maire de Sigean, se sont rendus sur place aujourd’hui pour une visite du chantier. Lire+photos
« Un lifting à l’ancienne pour que les vieux murs puissent enfin respirer »
Venant de Sigean, Port-La Nouvelle, de Narbonne et de Carcassonne, les porte-drapeaux, présidents et représentants des Médaillés Militaires, de l’AACCM, de la FNACA, de l’AMMAC, de l’UNC, et du Souvenir Français sont venus saluer une dernière fois ce 16 octobre Germain Tello, porte-drapeau de Sigean depuis 2016 et décédé à l’aube de ses 73 ans. Lire+photos
« Le drapeau de Sigean orphelin »
Nous sommes tous allés à l’école, et voilà qu’aujourd’hui nous sommes tous profs. Tous profs pour protéger une citadelle que l’on pensait imprenable, inviolable : l’école. Il y a peu, nous étions tous flic, journaliste, … jusqu’au prochain métier visé par la haine aveugle de l’islamisme politique. Dans le cas de Samuel Paty, l’assassin est mort en pseudo-martyr, le prof est mort en vrai martyr parce que sa légitime et pleine autorité pour instruire ne fait plus le poids devant la dérive de certains parents du devoir d’éduquer. Lire + photos
« Je suis prof… pour l’instant, et après ? »
Pierre Santori, maire adjoint à l’environnement et au développement durable, a piloté le projet depuis le début, et précise que l’endroit, à côté de la station d’épuration, répond aux critères édictés par le code de l’environnement français, le code rural, le code européen, le code de bonnes pratiques de la fédération européenne de chasse et la Loi Littoral : aucune pollution visuelle ni olfactive, loin de toute nappe phréatique, de toute source d’eau potable et d’irrigation, de tous terrains communaux, de toute route, de tout sentier, de toute habitation, de toute zone humide (une grande partie du territoire de Sigean est en zone inondable), de toute zone d’élevage, la déclivité du terrain ne dépassant pas 7% pour que les eaux de ruissellement ne puissent atteindre les étangs, la perméabilité du sol devant respecter des critères très stricts. Cet historique avec force détails a été applaudi par Michel Diaz directeur du PNR de la Narbonnaise, Kattalin Fortuné-Sans responsable du pôle biodiversité et gestion des espaces naturels du PNR, Thierry Mercadal président de l’AICA de la Mer, Dominique Bastide président de l’ACCA, Gilbert Salles du GIC (groupement Intercommunal de Chasse), des chasseurs et les élus de la ville. Les fosses ne se sont pas faites toutes seules et sont le résultat d’un travail d’équipe réunissant les chasseurs (pose de la clôture sécurisée) et des services techniques de  la ville pilotés par Marc Pastre (travaux de creusement et plantation des oliviers) Clic lire > les propos des élus
Reportage william Barbier
Pour répondre aux besoins des chasseurs de sangliers de l’ACCA - AICA de la Mer sur le territoire de Sigean et de Port-La Nouvelle, Michel Jammes, maire de Sigean, a inauguré ce 6 octobre2020, une fosse cynégétique destinée à enfouir les carcasses de ce gibier.
Fosses cynégétiques pour l’enfouissement des carcasses de sangliers
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